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Les duchesses tome 1 sur 9
EAN : 9782290095621
407 pages
J'ai lu (15/04/2015)
3.31/5   40 notes
Résumé :
Affligée d'un père farfelu qui s'est mis à dos tout le comté, lady Roberta se désole de rester vieille fille. Après un énième esclandre, elle décide que la coupe est pleine et débarque chez sa cousine, l'excentrique duchesse de Beaumont. Entre deux scènes de ménage, celle-ci l'accueille à bras ouverts et promet de lui trouver un beau parti. Or Roberta a déjà fixé son choix sur l'arrogant duc de Villiers, qui l'a subjuguée d'un regard et qu'elle entend épouser coûte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de récit en commençant cette romance historique. J'ai été très agréablement surprise par ce que j'ai découvert.
En fait c'est un récit qui se concentre plus sur le coté historique et de nombreux personnages que la romance elle même.
Du coup je comprends aussi ceux qui ont moins aimés parce que c'est différent de toutes les autres romances historiques de la collection.

En fait le titre de la série donne déjà un bon indice parce que le personnage concerné par la romance n'est pas une duchesse, du coup ça ne m'a pas forcement choqué que ça soit effectivement la seule duchesse de l'histoire qui prenne la place.

Lady Roberta a décidément peu de chance. Son père, poète farfelu et amateur de femmes légères, lui met des battons dans les roues quand il s'agit de son mariage. Elle décide donc de prendre les choses en mains et part rejoindre à Londres une lointaine cousine (au 5ième degré quand même) avec qui elle pense qu'elle a plus de chance de se caser : la duchesse de Beaumont.
Celle ci est de retour après des années passées en France suite à une grosse dispute avec son mari. Et du coup elle a du mal à se faire aux moeurs anglaises qui trouvent que les français sont dépravés et n'ont aucune bonne manière.

Un jour une ancienne amie la visite et lui demande de l'aider. Son mari est mort, il c'est suicidé après avoir perdu une parti d'échec (le jeu à la mode) contre celui qu'on appelle le meilleur joueur anglais, le duc de Villier. Elle sait que la duchesse est très douée dans ce jeu, ayant passé des années avec celui qui est le meilleur joueur mondial que même de Villier admire. Elle demande donc à ce que la duchesse humilie publiquement de Villier en le faisant perdre en beauté contre elle.
Les choses se compliquent quand Roberta tombe fille amoureuse de de Villier lors de leur première rencontre et elle décide de l'épouser, envers et contre toutes les recommandations des autres femmes qui la préviennent que c'est un gougeât et qu'il a autant de maitresses que de paire de bottes. Et aussi au grand dam du comte de Gryffyn, le frère de la duchesse qui se verrait bien aussi dans la vie de la jeune fille.
La duchesse défie donc de Villier dans une partie longue, un coup par jour, qui se jouera dans sa chambre. Mais il se trouve que son mari n'a pas l'intention de la laisser faire, car il pense (comme toute la haut société anglais) que l'enjeu de la partie est l'accès au lit de la duchesse et malgré le fait que les amants soient normalement acceptés par tous, il n'a pas l'intention de laisser sa femme avec de Villier. Il la défie donc à son tour pour la même récompense.
Cette double parti d'échec défraie donc la chronique et affole tout le monde à Londres, devenant le centre de toutes les rumeurs les plus folles.

L'originalité vient du fait que nous suivons tour à tour tout les personnages concernés par l'histoire. Et donc au final la romance en elle même prend très peu de place dans cette histoire de moeurs ou chacun ment et tente de séduire les autres.
En fait on a vraiment un air des Liaisons dangereuses au niveau de l'ambiance (sans que ça ai aucune ressemblance autre). Tout le monde essaye de pousser les avantages dans son sens quitte à manipuler ou séduire un/une innocent(e) pour y arriver. Tout n'est que calcul pour déstabiliser l'autre, au fil des jours de cette partie.

J'ai trouvé ça vraiment virevoltant, il se passe toujours quelque chose de nouveau, la situation n'est pas du tout figée et le fait de suivre tout les personnages engagés donne vraiment une multitude de points de vue intéressants. D'autant plus que la situation est assez complexe, chaque personnage ayant ses propres objectifs.

Bien que la grande majorité de ce livre soit plus un livre de moeurs de l'époque plus qu'une romance, j'ai vraiment bien aimé cette lecture. C'est fascinant les manipulations qui s'engagent de tout les cotés.

16.5/20

Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Roberta a un léger problème pour se marier: son père, le Marquis fou, un poète excentrique qui vit avec ses maîtresses et qui n'hésite pas à étaler ses sentiments en longs et en large dans les journaux. Pour enfin découvrir les joies du mariage, elle décide de s'éloigner et d'aller demander de l'aide à une très lointaine cousine, la duchesse de Beaumont, Jemma. Jemma et son frère - le comte de Gryffin - vont faire leur possible pour que Roberta arrive à ses fins avec l'homme de ses rêves, le duc De Villiers. Seulement, c'était sans compter sur le charme du comte et sur l'énorme attrait qu'exerce Roberta sur lui..


J'attendais beaucoup de la nouvelle saga d'Eloisa James, une auteure que j'adore. le résumé était prometteur du coup j'étais super enthousiaste, un enthousiasme vite éteint en lisant les premiers chapitres.. Mon impression finale est plutôt mauvaise, j'avoue qu'en fait je n'ai rien ressenti du tout en le lisant, c'est une véritable déception.

En fait, j'ai eu la désagréable impression que l'intrigue ne commençait jamais vraiment. J'attendais que ça se lance, encore et encore et au final.. Rien du tout! L'auteure se disperse dans pleins de pistes et de chemins différents sans jamais les emprunter totalement. Elle nous lance même quelques mystères dont on espère avoir quelques éclaircissements avant la fin bien sûr.. et bien pas du tout! J'étais vraiment fâchée de ne pas savoir certaines choses ni de voir certains dénouements que j'imaginais n'arriveraient en fait jamais. On pourrait croire que c'est positif, que l'auteure réussit à nous étonner un peu, que c'est original.. Et non, c'est juste terriblement frustrant et très étonnant quant on connaît un peu les oeuvres d'Eloisa James.

Pour ce qui en est des personnages, j'avoue que c'est aussi très vague. Je n'ai pas vraiment compris l'attrait de Roberta envers Villiers ni rien que ce soit d'autre. J'ai trouvé sa personnalité peu développée tout comme celle de tous les personnages. On les aperçoit tous vaguement de loin, sans jamais apprendre à les connaître réellement, les seules informations sont données par les on-dits et sont donc, au final, peu fiables. Quelle est la vraie personnalité de Roberta? De Villiers? de Jemma? de Gryffin? Impossible à dire. Je sais que certains aiment les échecs ou qu'une autre aime les jolies robes.. A part ça, rien de profond ou d'un tant soit peu intéressant.

En bref, une histoire prometteuse qui part dans tous les sens sans aller au bout des possibilités de départ, frustrante donc! Une vraie déception venant de cette auteure que j'apprécie tout particulièrement.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Le style est agréable, fluide, et l'histoire bien construite, les dialogues sont vivants et distrayants, rien à dire de ce côté-là.
Mais l'ambiance et l'époque ne me plaisent pas du tout. Ce rococo géorgien m'agace prodigieusement. J'ai lu une critique qui compare l'ambiance du roman aux Liaisons Dangereuses, et c'est un peu ça. Une bande d'aristocrates blasés, cruels, égoïstes et hypocrites, qui ont bien trop de temps libre et qui se font des crasses les uns les autres tout en couchant les uns avec les autres. Berk. Déjà sous la plume De Laclos, je n'aime pas, mais alors là…
Ensuite les personnages sont vraiment très agaçants, et surtout pétris de mesquinerie. L'héroïne, Roberta, est une abrutie qui tombe amoureuses d'un salopard (qui n'est pas le héros) rien qu'en le regardant. Elle passe la moitié du roman à chouiner que sa vie est injuste parce que elle n'a pas l'homme de ses rêves, pendant que le héros lui titille les zones érogènes (apparemment, elle est amoureuse d'un autre, mais pas trop fort). Elle se croit mondaine et sophistiquée, mais n'est en réalité qu'une oie blanche passablement fade. le héros passe les 1 000 premières pages du roman à essayer (et réussir) à lui passer les mains sous les jupons pendant qu'elle chouine en pensant à un autre, tout en lui montrant bien qu'il n'écoute rien de ce qu'elle dit (parce que il s'en tamponne le cul par terre). Jemma, la duchesse, est assez originale et maline, mais son mari, le détestable duc de Beaumont mérite d'entrer au panthéon des butors imbéciles et égocentriques. le mec a trompé sa femme quelques semaines après leur mariage, tout en l'ignorant royalement le reste du temps au profit de sa vie politique, et se demande aujourd'hui si (peut-être) l'échec de leur union est de sa faute. No shit Sherlock.
Le scénario est pauvre en rebondissement (autre que machin qui joue à un jeu de société quelconque dans la chambre de machine en lui susurrant des insanités lubriques sous couvert de parler de stratégie) et globalement, on s'ennuie un peu, et les personnages aussi (ce qui explique peut être qu'ils passent leur temps a se mentir ou a se tripoter les uns les autres). En plus le héros passe son temps à « forcer » l'héroïne (a le toucher, a l'embrasser, à se déshabiller, etc etc) alors qu'elle dit « non » en pensant « oui » (et j'en peux plus de ce schéma pourris…)
Du coup ca a beau être bien écrit… ça reste une romance sur des imbéciles nombrilistes qui tournent en rond dans un tout petit aquarium en grignotant leur propres déjections.
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Voilà, voilà, je continue sur ma lancée le challenge multi-défis 2016 en puisant dans ma réserve de romans écrits par Eloïsa James qui me fait si bien rire. Item choisi : « Un livre reçu pour un anniversaire », et pour être plus précise pour mon dernier anniversaire qui date du mois de décembre dernier, un cadeau de mon époux à savoir la série « Les Duchesses » à l'exception du tome 2 que j'avais déjà.
La magie fonctionne toujours, il faut dire que l'auteure manie avec brio les mots et les fait chanter au fil des pages pour notre plus grand plaisir. Entre piques mordantes et joutes désopilantes, entre jeux innocents et cours de stratégie, entre raison et amour fou, l'histoire n'a pas un raté. Une bonne documentation sur les moeurs et coutumes de l'époque de la Régence tisse un fond de véracité au récit qui lui donne ainsi plus de poids tout en gardant son caractère si léger, si enjoué.
Ah oui, encore une petite chose, le chapitre 7 est court mais magistral…, pour qui aime les échecs ;-)
Je ne m'en lasse pas et vais donc de ce pas plonger dans le suivant...
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Une chance que je n'ai pas commencé la lecture de cette série par ce tome, car je n'aurais jamais lu les autres. C'est vraiment un des plus insipides et des plus ennuyants de l'autrice qui a pourtant habitué les lecteurs à beaucoup plus intéressant. Les personnages ne sont pas attachants du fait qu'ils ne sont pas du tout approfondis, l'histoire tombe à plat, l'intrigue... (y a-t-il une intrigue?) Cette lecture est à la fois une déception et une grande perte de temps.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Prologue
Novembre 1781, domaine du marquis de Wharton et Malmesbury
Savoir précisément pourquoi personne ne veut vous épouser n'est qu'une maigre consolation face à la triste réalité. Dans le cas de Lady Roberta St. Giles, cette cruelle vérité était illustrée de manière bien trop criante - aussi criante que l'absence de prétendants.
Le dessin humoristique du Rambler's Magazine la caricaturait avec une bosse dans le dos et un seul sourcil en accent circonflexe sur un front protubérant. A genoux à ses côtés, son père implorait les passants de l'aider à trouver un époux respectable a sa fille.
Cette partie au moins était véridique. Son père était en effet tombé à genoux en pleine rue à Bathroo, exactement comme le dessin de la gazette le montrait. De l'avis de Roberta, il y avait aussi du vrai dans la légende du Rambler - "le Marquis fou"
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Il vous aimait, c'est sûr. Mais Benjamin était un être d'une remarquable impétuosité. Je suis certaine qu'il a regretté son geste à l'instant même où il l'a commis, mais il était trop tard. Il n'a pas réfléchi avant de passer à l'acte, voilà tout.
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— Je n’ai aucune envie d’avoir de nouveau quatorze ans.
— À cet âge, la vie est plus simple. Toutefois, je m’interdis les regrets, et je ne suis pas du genre à ressasser mes erreurs. Mon père disait toujours, et il avait raison, que le regret est une pratique inutile. Pourtant, maintenant que j’ai atteint la trentaine, il arrive que certains me poursuivent. Il n’est pas si facile de s’en défaire.
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Savoir précisément pourquoi personne ne veut vous épouser n’est qu’une maigre consolation face à la triste réalité.
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Il n’y a rien de plus beau que des mètres de soie disposés sur des paniers. S’ils sont assez grands, c’est le moyen le plus sûr de réussir une entrée éblouissante.
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