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P.D. James est un auteur anglais que je lis régulièrement depuis des années. Ayant encore quelques livres de cet auteur dans ma Pal, c'est en général à l'occasion du challenge ABC que j'en reprends un en main.
Cette fois-ci, il s'agit d'une oeuvre isolée, puisqu'elle ne met pas en scène le commissaire Adam Dalgliesh dont je confesse aimer sa façon de mener ses enquêter.
Nous restons cependant dans une ambiance « so british », bien qu'un peu dépassée. En effet, « La meurtrière » a été écrit en 1980, donc, évidemment, il date un peu. Les cabines téléphoniques (rouges en Angleterre, n'est-ce pas) sont encore à l'honneur quand il s'agit de passer un coup de fil par exemple…
L'auteur nous fait suivre une tranche de vie de deux personnes.
Commençons par le seul qui a su me faire éprouver un peu d'empathie. Scase est veuf, sur le point de rendre sa retraite anticipée. Il n'a qu'un seul objectif, une fois cette retraite effective : se mettre à traquer la meurtrière de sa fille. En effet, cette femme va bientôt être libérée de prison et il est hors de question pour Scase de la laisser vivre. On va le suivre dans ses interrogations, dans ses recherches, car rien n'est simple. En 1980 on ne peut pas taper un nom sur Google et découvrir plein d'informations avec l'adresse en prime dans la foulée. Il s'agit ici d'un véritable travail de limier…
Le deuxième personnage est une jeune femme, Philippa. Elle va se mettre à la recherche de ses parents naturels. Lors de ses recherches, Philippa va découvrir que son père est mort en prison, et que sa mère, est quant à elle une meurtrière sur le pont d'en sortir. Au lieu d'être traumatisée par cette nouvelle, la jeune femme va tout mettre en oeuvre pour que le retour dans la « vraie vie » de sa mère se fasse dans les meilleures conditions possibles, allant jusqu'à lui proposer de partager un appartement.
J'avoue avoir eu de la peine à éprouver de la sympathie pour cette jeune femme à l'apparence froide et aux opinions très arrêtées.
Je n'en dirais pas plus sur cette histoire, la trouvant un peu trop lente à mon gout. le rythme commence enfin à s'accélérer dans le dernier quart du livre, avec quelques rebondissements subtilement menés, je le reconnais….Pas le meilleur de cette auteur, selon moi.

Challenge ABC 2017/2018
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A ses 18 ans, la jeune Philippa, adoptée à l'âge de 8 ans, décide de découvrir l'identité de ses parents biologiques, ainsi que la loi l'y autorise. La réalité est rude : ses parents biologiques sont tous deux des criminels, le père a violé une petite fille que la mère a ensuite tuée . La jeune fille fait face à cette terrible révélation avec un mélange de courage et d'inconscience et décide d'établir une relation avec sa mère qui s'apprête à sortir de prison. Mais le père de la petite victime a ruminé sa vengeance pendant de longues années et se lance dans la traque de la meurtrière. Pendant ce temps, Philippa découvre progressivement tout ce que ses parents adoptifs ne lui ont pas révélé.

Je n'ai guère apprécié ce roman psychologique à suspense, malgré l'originalité de son intrigue.
Outre un rythme trop lent, plombé parfois par des descriptions minutieuses comme celle de l'appartement loué par Philippa, le roman est dérangeant, en raison de l'amoralité ou de l'absence d'empathie que l'auteure prête à certains de ses personnages. Il est impossible de s'attacher à eux : qu'il s'agisse de l'héroïne, de ses parents adoptifs ou de sa mère biologique, ils sont au mieux pitoyables, au pire désagréables et antipathiques. Alors j'ai essayé de tourner les pages au plus vite, espérant une accélération des événements et des révélations qui finit par arriver mais trop tard... Tout cela se termine avec un épilogue lui aussi passablement dérangeant... Pas convaincue, je retournerai un de ces jours à l'excellente série des enquêtes du commissaire Adam Dalgliesh.

Challenge Mauvais Genres 2023
Challenge Plumes féminines 2023
Challenge multi-défis 2023
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J'ai eu un peu peur en démarrant ce roman, ayant connu une expérience difficile avec cette auteure. le pire qui puisse arriver quand on lit : l'ennui.
En commençant ce livre je me suis dit « ça va recommencer ! ». Et puis en persévérant je me suis rassuré. Certes on ne peut éviter les looongues descriptions, les paragraphes interminables sans dialogue. Mais l'histoire tient la route, très bien même et les personnages donnent vie au roman assez rapidement. le très bon scénario sauve tout.

Un peu long néanmoins pour la majorité du roman, un dénouement un peu bâclé à mon goût et quelques détails incestueux dont je ne vois pas l'intérêt, dans l'épilogue, m'ont dérangé.

Je note 3,5, suis en partie réconcilié avec l'auteure mais je ne pense pas la relire prochainement. C'était mon 7ème P.D. James.
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je termine tout juste ce livre lu pour diverses raisons l'une étant le challenge enquêteur, l'autre la vive recommandation de ma logeuse.

Ai-je aimé? Sans doute un peu. Je n'ai du moins pas été indifférente, et les pages ont défilé très rapidement. Mais je n'ai pas vraiment adoré, sans doute car en terme de roman policier j'apprécie d'avantage les romans de détections ou whodunnit, ou il y a une enquête et ou l'on peut faire jouer intuition et détection.

Ici nous avons un roman policier dans le type plus thriller ou roman psychologique, ou le rôle de chacun est connu d'avance et la question se pose plus sur les motivations profondes des personnages -psychologique- et sur comment le tout va finir par se détendre - thriller.

Bref c'est intéressant, ça se lit vite... mais ce n'est pas un coup de coeur.
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Ca passe. Commençons par ce que je n'ai pas aimé, le style vieillot, ça se sent que le livre date (et pas uniquement à cause de la technologie), et le fait qu'il y ai peu de suspens. On connait la meurtrière, sa fille et les intentions du père de la victime, la fin se fait vite ressentir, toutefois l'idée de construire un thriller sur cette histoire de vengeance et plutôt une bonne idée, du moins ça fonctionne ici.
Les personnages sont bons, ils ont tous une histoire et ne sonnent pas creux, pas transcendants non plus mais suffisamment pour finir rapidement le bouquin en s'attachant à eux. le roman se compose de deux parties avec des chapitres parfois long selon moi, c'est ce qui me fait hésiter à le trouver bon, le rythme est correct mais j'ai besoin d'avoir mon attention prise plus souvent.
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Phyllis Dorothy James est au roman policier ce que la Rolls est à l'automobile : solide, sérieux, fiable, classieux et british. Née en 1920, elle vient de faire paraître la dernière en date des aventures de son inspecteur - poète, Adam Dalgliesh, intitulé "Une mort esthétique". Cette Dame est épatante!

Cette fois pas d'enquête policière classique, mais un vrai roman au style travaillé et des personnages à la psychologie bien fouillée. Sans oublier une bonne description de l'Angletere contemporaine.

Philippa Palfrey a toujours su qu'elle a été adoptée à l'âge de 8 ans; elle ne ressent pas d'affection filiale à l'égard de ses parents adoptifs et lorsqu'elle atteint ses 18 ans elle décide de profiter d'une loi récente lui permettant de connaître ses origines .

Ce qu'elle découvre est particulièrement choquant : son père a violé une fillette de 12 ans, que sa mère a ensuite assassinée ... D'ailleurs sa mère va sortir de prison. Philippa la contacte et lui propose de passer deux mois ensemble dans un appartement loué.

Le père de l'enfant assassinée attend aussi la meurtrière à sa sortie de prison, car il a promis à sa femme de venger leur fille.

Inutile d'en dire plus! le sujet est un peu casse cou, mais P.D. James le traite magistralement. Ses personnages ne sont pas taillés d'une pièce et évoluent au fil des événements. Elle distille les informations sur la mère de Philippa. On suit alternativement l'évolution des relations entre mère et fille, ainsi que la traque du père.
Un bon roman subtilement mené!

Les avis de Dominique (Nuages et vent),

Et comme je suis incorrigible, je ne résiste pas au plaisir de citer des passages où l'auteur révèle son goût pour ses illustres devancières:
"-'Si, lors de ton choix [d'un chien], tu pouvais faire en sorte de jeter ton dévolu sur un specimen de petite taille et modérément jappeur, je t'en saurais gré.'
Hilda sut alors qu'elle avait gagné la partie. Elle se rappela ce que Philippa lui avait dit un jour : quand Maurice parlait comme un personnage dun roman de Jane Austen, cela signifiait qu'il était de bonne humeur."

"-Qu'est-ce que tu lisais en prison?
- Surtout les romanciers de l'époque victorienne. (...) La lecture carcérale exige deux choses : que le livre soit très long et que l'auteur soit capable de créer un monde particulier et différent. Je suis devenue une sorte d'autorité en matière de romans-fleuves, tu sais, ces histoires où des femmes intelligentes et masochistes poussent la perversité à épouser l'homme qui ne leur convient pas, ou même à ne pas se marier du tout. Tu vois ce que je veux dire : Un portrait de femmes, Middlemarch, The Small House at Allington.
- Est-ce que le fait de les lire en prison ne t'a pas dégoûtée de ces livres?
- Non, pendant que je les lisais, je n'étais pas en prison. Grâce à Middlemarch, je suis restée saine d'esprit pendant six semaines. Cet ouvrage comporte quatre-vingt-six chapitres. Je me suis rationnée à deux par jour."
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Une fois de plus, PD James construit des personnages fouillés, vivants, conscients. Elle ne juge pas, tout son monde évolue avec ses peurs, ses forces et ses faiblesse. Rien de manichéen. Elle prend le temps de décrire sa ville finement, avec une conscience des couleurs, des sons ou de leur absence, des différentes périodes de la journée. J'ai adoré ce livre, me demandant souvent par quelle magie l'auteur peut imaginer des personnages aussi vivants et aussi complexes. Il n'y a pas de laissés pour compte, on découvre petit à petit ce qui dirige les uns et les autres. Les thèmes traités ici ne sont pas anodins : l'irréparable, la vengeance, le pardon, le statut des différentes classes de la société, la manipulation, mais aussi ce qui nous construit : est-ce le contexte ou l'hérédité. Et pour chaque personnage, PD James prend le temps de décortiquer quelque peu le passé, les influences, le dit et le non dit. le ton est juste et la peinture précise. Crédible, et passionnant.
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Pas emballée par ce roman de P. D. James malgré la qualité de son écriture et son sens de la formule.
L'intrigue est intéressante mais sa mise en musique est bien trop poussive en raison d'une lourdeur descriptive et d'un manque flagrant d'action. C'est trop lent et cela en devient ennuyeux. La troisième et dernière partie que j'ai trouvée meilleure que les deux autres ne suffit cependant pas à donner l'élan qui manque tant à ce roman.
Quant aux personnages, ils n'ont rien d'attachant et la meurtrière reste impalpable aussi bien émotionnellement que psychologiquement, me laissant sur ma faim.
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Que feriez-vous si vous appreniez que votre mère s'est rendue coupable d'un crime atroce et que, après avoir purgé sa peine, elle s'apprête à sortir de prison ?

Une enquête qui se lit bien.

Il est toujours agréable de passer de bons moments avec un policier de PD James.
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