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4,32

sur 943 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On a beaucoup entendu parler de "Daisy Jones & The Six" ces dernières semaines -la série sortie sur Amazon n'y est sans doute pas pour rien- et j'ai fini par me laisser tenter. A vrai dire, je me méfie toujours un peu des engouements soudains, des livres encensés sur les réseaux sociaux parce que je m'y retrouve très rarement mais j'ai craqué pour celui-ci.
Son univers me tentait: les années soixante-dix, le milieu de la musique... Et cette musique là fait partie de celles avec lesquelles j'ai grandi. Tous jeunes, mes parents écoutaient Joan Baez, Janis Joplin, Bob Dylan, les Stones, Fleetwood Mak, The mamas and the papas, The Doors et j'ai adoré m'emparer de leurs trente-trois tours pour les écouter sur la vieille platine de la maison quand j'ai eu seize ans, un teeshirt Che Guevara, des foulards arc-en-ciel, des premières causes à défendre, le droit de faire brûler de l'encens dans ma chambre et des premières manifs à organiser... Clichés d'une adolescence française au temps de la Guerre en Irak et du CPE. Il n'empêche que cette musique là m'est restée (contrairement au teeshirt Che Guevara) et avec elle une forme de fascination pour la culture hippie (avec ses lumières mais ses ombres aussi!), le rock de ces années-là et cette atmosphère complètement libre, excessive, créative...
J'ai lu peu de roman sur tout ça étrangement, parce que j'en ai peu trouvé et je l'ai toujours un peu regretté. Aussi, j'ai pensé combler ce manque (tout à fait acceptable au demeurant) avec le roman "Daisy Jones & The Six" qui m'a d'autant plus attirée lorsque j'ai lu dans la presse qu'il s'inspirait librement de l'histoire, franchement torturée mais romanesque, du groupe Fleetwood Mac.

Le roman de Taylor Jenkins Reid, dont c'est ma première lecture, entreprend de faire le récit de l'histoire mythique, des débuts miteux à l'apothéose gigantesque, d'un des groupes les plus mythiques des années soixante-dix, les "Daisy Jones and The Six", d'autant plus mythique qu'après quelques années d'un succès monstre et fulgurant, le groupe s'est séparé sans que nul ne sache pourquoi.
Le narrateur, qui ne révélera son identité qu'à la toute fin du roman, annonce dès les premières pages que son projet étant de retracer le parcours du groupe, il a entrepris d'interviewer les différents protagonistes de l'époque (membres du groupe, entourage...) afin de remonter le fil de l'histoire. Il nous livre là, de manière brute, le contenu de ses interviews. Libre à nous lecteurs de démêler le vrai du faux, l'objectif du subjectif dans les différents témoignages qui forment un ambitieux et vaste patchwork dont les morceaux ainsi rassemblés racontent une seule et même histoire dans une multiplicité de points de vue.

Cette vraie fausse introduction étant posée, on peut alors se lancer dans le récit constitué de témoignages plus ou moins longs qui donnent au roman un aspect très documentaire. C'est assez réussi même si c'est au départ un peu déstabilisant et si je déplore un peu la facilité de ce style de narration qui semble un peu facile au moment d'aborder des sujets complexes... Ce que je veux dire par là, c'est cette sensation d'un manque de profondeur qui m'a accompagné tout au long de ma lecture, me faisant dire que Daisy, Billy, Graham, Karen et les autres auraient mérité plus de profondeur, bien plus.
Il n'empêche que le récit fonctionne, qu'il est très immersif et qu'il restitue avec sensibilité l'atmosphère ravageuse des années soixante-dix ainsi que ses excès.
Parce que oui "Daisy Jones & The Six", c'est "sex, drugs and rock'n roll", c'est glamour parfois mais c'est souvent glauque aussi. La drogue circule comme les touristes en juillet sur l'autoroute du soleil et l'alcool coule à flots, jetant les personnages dans un quotidien effréné, violent, coloré, jouant avec leurs nerfs et leurs vies, leurs relations et leur musique aussi. Parce que c'est bien de cela dont il est question: de la formation d'un groupe de rock à l'enregistrement de leur album, de leurs liens à leur tournée, de ce qui les unis et de ce qui les sépare, de leurs égos et de leurs coeur. En ça, le roman est une réussite, en ce qu'il dissèque le fonctionnement d'un groupe et la composition d'un album, en ce qu'il en ausculte les fondements, en ce qu'il ne dissimule pas que ce les paillettes et les applaudissements dissimulent. Pour ça, je l'ai adoré.
J'ai beaucoup aimé également la tension qui se met progressivement en place et qui monte tout au long du roman jusqu'à la révélation ultime, la raison de la séparation... qui m'a déçue. Toute cette tension, ce poids, cette oppression... pour si peu?
Dans la liste des "j'aime" aussi pêle-mêle: la présence des paroles des vraies fausses chansons d'"Aurora" à la fin de l'ouvrage tout comme celle de la play list de l'auteure que je valide complètement; le personnage de Karen et ses réflexions sur la place des femmes dans le milieu du rock; le discours sur l'amour que j'ai trouvé d'une beauté poignante...
Et ce truc qui me poigne à chaque fois, sans que je ne puisse vraiment l'expliquer, ce truc indéfinissable qui rend si bien le passage du temps et la nostalgie qui va avec, ses regards sur le passé qui ne reviendra jamais... ça, ça m'a touché plus que le reste.

Peut-être bien finalement que je vais me laisser tenter par la série...
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Par l'intermédiaire d'une série d'entretiens réalisés avec chaque personne ayant eu à partie avec Daisy Jones And The Six, groupe de rock américain ayant connu la gloire avant la séparation dans les années 1970, la narratrice, ou plutôt l'intervieweuse, dont nous ne découvrirons l'identité que vers la fin du récit, nous permet de plonger dans l'histoire de ce groupe, de ses balbutiements jusqu'à sa rencontre avec Daisy Jones, qui va le rendre mythique, et bouleverser l'existence de Billy Dunne, son frontman, dans la foulée.

L'intérêt potentiel de ce roman qui met en scène un groupe fictif, c'était la confrontation des points de vue de chacun, qui ne voit pas forcément les choses de la même façon que les autres, permise par la technique narrative de l'entretien. Mais, finalement, on peut aussi lire un bon ouvrage du même type sur un groupe réel, il en existe pléthore, cela apportera la même chose. Parce qu'en effet, rien dans la façon dont l'autrice raconte, même par les entretiens, ne donne un souffle original à l'ensemble : oui, c'est un groupe de rock, ça se défonce, ça fornique, ça s'embrouille, ça a des cas de conscience, ça a des moments de béatitude musicale, ça se sépare au moment où ça ne se supporte plus sur scène - sauf The Rolling Stones...

Et puis j'avoue que l'aspect moralisateur de l'ensemble, très WASP, a fini par me gêner : le final a en effet un côté happy end peu crédible, fait de sacrifice, de rédemption, de "bouh, mon côté sombre est trop méchant, c'est pas bien", qui arrive, en plus, comme un cheveu sur la soupe, donnant lieu à des personnages de plus en plus caricaturaux, et, forcément, de moins en moins crédibles aussi.

Un roman dont j'attendais beaucoup plus, qui aura au moins eu le mérite de sortir enfin de ma PAL.
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Voilà un autre livre qui me faisais très envie dès sa sortie et dont la lecture ne fut pas à la hauteur de mes espérances. Il est bon, très bon même, mais c'est le problème lorsqu'on attend trop d'un livre... Jenkins nous propose une plongée direct dans les années 70, avec les confessions d'un groupe de rock. Sexe, drogue, conflits internes, souffrances, déceptions... Tout est là. Et je trouve qu'il décrit également très bien une époque. La construction du roman est particulière, comme une interview, où chacun des personnages donnent son point de vue sur l'histoire. C'est peut-être ce qui m'a déconcerté... l'alternance aussi rapidement des protagonistes. Dans une même page, on peut avoir 3 voire 4 points de vue différents. Bref, une lecture que je suis contente d'avoir faite, mais qui m'a un brin déçue.
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Oh boï voilà le pétard mouillé de la semaine ma petite gueule de love !

Pourtant j'ai adoré Les sept maris d'Evelyn Hugo qui pour moi est beaucoup plus abouti avec des vraies thématiques et des réflexions certes résolues superficiellement mais avec au moins un intérêt derrière.

Daisy Jones & The Six m'a ramené à l'époque où Disney faisait dans le « faudrait un truc rebelle mais qui tâche pas non plus trop trop histoire d'attirer le plus de public possible », ce qui est assez maladroit surtout quand t'as lu masse bouquins sur cette période, autant sur des groupes de musique que les icônes qui se sont VRAIMENT brûlées les ailes après avoir touché le ciel.

Le côté interview avec plusieurs personnages est ultra efficace pour vous faire dévorer le roman en deux-deux, et côté histoire c'est tellement pompé sur la bio de Fleetwood Mac que ça en deviendrait limite lassant, mais Reid est une autrice qui sait accrocher le lectorat et on peut au moins lui accorder ça !

Sans déconner si vous êtes resté sur votre faim à cause du côté faussement rebelle et « sex, drugs et rock'n'roll » (je suis mdr) je vous conseille vivement :

- Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noire, de Cookie Mueller - dispo en poche aux @editions1018 - sur une icône qui incarne à elle seule toute la définition des seventies

- Please kill me, de Gillian McCain et Legs McNeil chez @editionsallia une histoire du punk racontée depuis l'intérieur et qui rend surtout compte du rôle des femmes dans les groupes rock des 70's

- Lola Bensky de Lily Brett, aux éditions 10/18 également et où une journaliste rend compte de ses premières interviews avec les stars de Woodstock

Pour le reste je me tâte quand même à mater la série parce que le roman est hyper visuel pour le coup so, why the fuck not ?

- traduit de l'🇺🇸 par Typhaine Ducellier -

Sioux ! 😘
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Watch me arriver avec mon unpopular opinion 🥸
J'ai longtemps hésité à me lancer dans ce roman ; je n'en voyais que des avis dithyrambiques mais à côté de ça le résumé ne m'emballait pas plus que ça et ça n'entre vraiment pas dans mes genres de lecture préférés. Mais j'ai des crédits audio à utiliser, et puis je participe à un bingo littéraire avec une case « Arts » alors je me suis dit allez, c'est un signe.
Le signe que peu importent les signes, des fois il faut juste écouter son instinct et passer son chemin ? 🤡
Enfin dans le fond, c'est pas mauvais, c'est même assez original et très rythmé, mais clairement je ne suis pas dans la cible. L'histoire et les diverses « péripéties » ne m'ont absolument pas intéressée, et les personnages n'ont pas su m'emporter dans leur sillage. Ils ne m'ont pas semblé très flamboyants et j'ai trouvé leurs enjeux très plats, vus et revus, prévisibles. C'est une basique histoire de sex, drugs and rock n'roll, d'ascension fulgurante et de descentes aux enfers, de popularité et de talent gaspillé, d'amitiés indéfectibles et de familles éclatées… tout ce à quoi on peut s'attendre, au final, dans une histoire dépeignant le parcours de rock stars.
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Il semble qu'il n'y ait que moi qui ait trouvé ce roman bien, mais sans plus...
La structure rend ce roman très particulier, l'auteur à la façon d'un documentaire nous relate l'histoire de ce groupe de rock, les membres du groupe, leurs dirigeants et journalistes sont interviewés, on bascule entre eux alternant les témoignages de chacun pour reconstituer l'histoire. Nous revenons ainsi sur l'histoire de la montée du groupe et de sa chute.

L'auteur retrace juste des faits, je me suis un peu ennuyée dans cette histoire si banale des groupes de rock : drogues, sexe, alcool et drogues, sexe, alcool... rien de bien intéressant au final.
Il y avait du potentiel, de belles idées, mais j'attendais une histoire différente... et la fin, je n'ai pas plus été emballée que cela.
Lien : https://pause-the.blogspot.c..
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Je l'ai lu parce-que j'avais bien aimé un autre livre de l'autrice, Les sept maris d'Evelyn Hugo, gros coup de coeur même, donc je lui laissais sa chance.
Et son côté sexdroguerocknroll je trouvais ça génial !! MAIS j'ai trouvé ça long, pas intéressant, pas d'émotion, zéro attachement aux personnages... bref, un enfer.
En plus le côté "interview" me sortait complètement de la lecture, j'avais l'impression de lire des succession de "Eddie : Billy a prit ma guitare. / Billy : J'ai pris la guitare d'Eddie. / Eddie : J'étais paconten / Billy : j'ai su qu'après qu'il était pacontent" etc etc pendant environ 1500 ans et à la fin, le "twist" et la "révélation finale" c'était un peu genre wtf, tout ça pour ça.
EN REVANCHE j'ai commencé la série et elle est Parfaite, elle corrige tous les défauts du livre et J'adore la regarder.
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Sympa ce groupe fictif, une époque est rendue : Daisy est un mix de Janis, stevie, patti, Deborah, le groupe un mix entre celui de Springsteen et country, ça ratisse large seules les personnes écoutant encore cette musique peuvent s'imaginer cette atmosphère musicale; les compos; les egos Etc.

C'est un exercice de style, un livre facile à lire, un bon produit commercial, il y a même une playlist à la fin, pour ceux qui n'y connaissent rien en musique et/ou qui veulent découvrir.

On sent que l'auteure n'y connaît pas grand chose et qu'elle accumule les clichés, la basse vibre, la batterie cogne, la chanteuse est gaulée comme une déesse mais a la voix de janis joplin.

Bref c'est pas très grave, ça m'a fait plaisir de lire ce bouquin car le groupe est tellement impersonnel cliché que l'on peut mettre n'importe qui derrière les portraits.

Si vous adoré le remake a star is born ça pourrait le faire ;
peu de musique et plus de sentiments.

Pour les autres one + one de Godard pour voir 1 groupe travailler et great jones street de don delillo ça commence à être largement au-dessus.

Et je ne parle pas de toutes les autobiographies existantes, bref un bon livre pour approcher le milieu musical, pour les jeunes, pour les autres pas indispensable.






Merci à babelio et 10/18
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Daisy Jones & the Six est un roman qui a eu un beau succès à sa sortie et qui est revenu sur le devant de la scène dernièrement grâce à son adaptation en série TV. C'était donc l'occasion de lire ce roman intriguant, surtout que les avis sont en général très élogieux. Malheureusement, je ressors plutôt déçue de cette lecture qui n'a pas su me charmer et mon avis va donc à contre-courant des autres...

On suit un groupe de rock des années 70 qui parvient peu à peu à s'imposer aux États-Unis et dans le monde grâce à sa musique, ses paroles et son duo de chanteur et chanteuse iconiques. Mais qui dit rock'n'roll dit dérives, alcool, sexe, drogues et conflits. le groupe à connu un succès fulgurant, une heure de gloire éclatante et une chute tout aussi violente et s'est séparé sans explication. Quarante ans plus tard, les membres du groupe raconte...

Le récit entier retrace la formation du groupe et son évolution époque par époque. Et ce qui marque dès les premières lignes c'est le format : le texte n'est que sous forme d'interviews. Les membres du groupe, personnes ayant travaillé avec eux et proches (amis et famille) prennent la parole à tour de rôle pour raviver les souvenirs et expliciter certains moments avec leur propre point de vue. le fait de proposer un récit choral sous forme d'interviews est très original, je n'avais encore jamais vu ça, et je salue la créativité de l'autrice ! Ça rajoute vraiment une dimension d'authenticité et on est prêt à croire que ce groupe de musique fictif a réellement existé. Mais le format interview sur plus de 400 pages offre peu de subtilités et peu de place à l'imagination : les personnages ne font que raconter. J'ai donc trouvé que l'ensemble manquait de rythme et de dynamisme et je me suis pas mal ennuyée.

Selon moi, ce format d'interview créé aussi une distance avec les personnages, il en ressort une certaine froideur, et j'ai eu du mal à m'impliquer émotionnellement dans ce qu'ils racontaient ou encore à m'attacher à eux. J'ai d'ailleurs eu particulièrement du mal avec le duo principal, Daisy et Billy, que j'ai trouvé insupportable et antipathique (et puis bon, faut arrêter avec ces personnages absolument magnifiques dont tout le monde tombe amoureux au premier regard, c'est d'un cliché et d'une invraisemblance folles). J'avais aussi du mal à différencier les autres membres masculins du groupe qui se confondaient sans cesse dans mon esprit et qui sont peu marquants. D'autant plus que les différents points de vue et paroles se succèdent à toute vitesse d'une page à l'autre et que les personnages évoluent peu.

L'histoire est intéressante et bien construite, elle aborde des thématiques autour de la famille, de la force de l'amour, de l'addiction et bien sûr de la passion artistique. Daisy Jones & the Six propose un bel hommage du rock des 70's. On découvre l'industrie musicale de ces années-là et on voit comment le talent, le succès et l'ambition peuvent détruire des personnes et des relations. Mais j'ai trouvé que dans l'ensemble ça manquait de pep's, on enchaîne les anecdotes, les enjeux sont assez fades et tout est plutôt prévisible, sans grande surprise.
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J'ai lu beaucoup d'éloges sur Daisy Jones & The Six et sur son autrice, Taylor Jenkins Reid. Je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié ma lecture, simplement, une fois le roman fermé, m'est resté ce sentiment de « tout ça pour ça ».

Il est indéniable que Taylor Jenkins Reid sait retranscrire une ambiance et une atmosphère. Tous les personnages sont fictifs et pourtant on y croit dur comme fer. Cette vraisemblance est en partie due à la forme du récit : le roman est présenté comme étant un patchwork d'interviews, il n'y a presque pas de trace d'un quelconque narrateur. J'ai également trouvé que le langage oral était très bien restitué, au niveau des tics de langage notamment, sans que cela devienne répétitif pour autant. On trouve par ailleurs à la fin du roman les paroles des chansons évoquées au cours du récit (du moins en ce qui concerne l'édition anglaise que j'ai lue, je ne peux pas le certifier pour la traduction).

Vous l'aurez compris, la force de ce roman est qu'il nous plonge avec brio dans l'industrie musicale des années 70 (avec tout ce que cela implique d'excès en tout genre…). Et si c'est très agréable de se laisser porter dans cet environnement, je me suis malgré tout lassée.

La raison principale est que j'ai trouvé que le récit tournait en rond. Je ne voyais pas d'évolution dans les personnages et j'ai fini par être totalement désintéressée et à ne plus me soucier de leurs trajectoires. le résumé suggère que le roman est fondé sur une révélation finale, que son propos réside dans la réponse à la question pourquoi le groupe s'est-il séparé. C'est cette attente qui m'a perdue, car je ne voyais rien venir, et rien (ou si peu) changer par rapport aux chapitres précédents. J'attendais une bascule qui n'a finalement jamais vraiment eu lieu parce que les personnages étaient confrontés aux mêmes situations et aux mêmes enjeux.


Lien : http://monrockingchair.wordp..
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