Le pays sans lune

Une lecture laborieuse pour ma part, comparé à tous ces avis positifs que je vois... Je ne suis pas réceptive à ces types de narration (oui, au pluriel, car il n'y en a pas qu'un .. et c'est ce qui a tendance à me perdre).
Le résumé était alléchant, je sentais que j'allais rentrer dans un univers fantasy à part entière. Pour sûr, ce fut le cas puisque le narrateur nous interpelle directement et nous intègre à l'histoire à coup de "ta Lola". Et en parallèle on suit l'histoire du Vieux Pays à travers Keema et Jun, deux personnages que tout semble opposer. Il n'y a pas de chapitres à proprement parler, on alterne juste la narration/les points de vue entre plusieurs passages (avec un sous titre mis en avant pour bien les differencier).
Je me suis perdue dès les premières pages, j'ai persévéré mais très difficilement, mon esprit partait ailleurs dès que je finissais un passage. Quand j'ai du mal à comprendre un univers dès les premières pages, c'est pour moi un mauvais départ. J'ai dû me reconcentrer plusieurs fois. Heureusement, c'était plus digeste dès lors que l'on rencontre Keema, auquel je me suis attachée (mais il aura fallu attendre 50 pages).
Alors certes, les descriptions sont belles, le vocabulaire est riche... Mais parfois c'était un peu trop, du moins pour moi (et pourtant j'aime les longues descriptions immersives). J'ai toutefois bien aimé les interventions de personnages en italiques, lorsqu'on les mentionnait (on aurait dit des fantomes qui ne pouvaient s'empêcher d'intervenir).

Je ne suis pas le meilleur public pour ce livre, j'ai du mal à sortir des sentiers battus de la fantasy. Je souhaitais une lecture fluide, sans trop réfléchir. Au moins, j'aurais essayé ^^'

Oh, un univers Fantasy, vite, Mettons Plein de Majuscules partout !
Le Pays sans Lune est un roman de Simon Jimenez, qui s'était distingué en SF en lorgnant fortement sur Cantique pour Leibowitz. Changement de registre, puisqu'il propose donc Un Roman Plein de Majuscules Pour Faire Fantasy (on se demande qui se laissera impressionné par cet artifice) et une narration basée notamment sur la 2eme personne du singulier.
Parce que l'histoire aurait largement pu se passer de ce qui ressemble souvent à un exercice de style pur, comme ces jeunes auteurs qui veulent montrer qu'ils "savent" écrire, avec des mots compliqués et des images à profusion.
De la Hard Fantasy ? Plutôt un roman qui souffre des ambitions tarabiscotées de son auteur alors qu'il avait tout pour être marquant.

Si le roman de Simon Jimenez ne manque pas d'audace, et si cette histoire est aussi poétique qu'audacieuse, la structure volontairement (c'est ce que j'ai imaginé) confuse m'a laissé un peu de marbre.
C'est en tous cas un livre qui demande une certaine patience et une ouverture d'esprit salutaire pour en apprécier au mieux la beauté complexe. Et c'est parfois une affaire de bon moment pour découvrir une nouvelle histoire, tout simplement.

Je n'ai pas l'habitude de lire de la fantasy pour adulte, là l'univers et très complexe certes la plume de l'auteur est un bonheur à lire mais j'ai eu du mal à rentré dans ce monde, heureusement quand les personnages du pays sans lune arrive là l'histoire se met bien en place est à commencé à vraiment m'intéresser. J'ai aimé certaines parties de ce livre tout comme j'ai eu du mal avec certaines autres parties, l'auteur m'a perdue de temps en temps mais point positif j'ai toujours réussi à raccrocher les wagons.

Le périple de deux jeunes guerriers pour accompagner la lune, impératrice en fuite jusqu'à sa liberté retrouvée et l'aider à regagner le ciel. Une histoire très originale mais difficile à lire au début avec ses monologues intégrés au récit, qui ne se différencient du texte que par la typographie en gras. Mais on s'y fait assez vite et au final c'est un bon roman aussi original dans la forme que dans le récit.