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sur 199 notes
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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pas très original ... Dommage c'est prévisible , sans suspense, mou...
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Un Armel Job en demi-teinte.

Un bon petit thriller aux accents locaux de l'Ardenne belge (mais pourquoi l'éditeur mentionne erronément « Les Ardennes » sur sa quatrième de couverture ?), des caractères ruraux bien typés, des personnages bruts mais, néanmoins, attachants ; un récit qui se laisse donc lire très agréablement. On y retrouve la plume habituelle d'Armel Job dans un ouvrage truffé de références locales (par contre, Monsieur Job, hum, chez nous… on boit un Orval, pas une Orval !) dans une région que l'on imagine celle d'Arlon ou de Martelange, sans conteste limitrophe du Grand-Duché de Luxembourg.

Par contre, la référence, pour moi implicite, à Béatrice Berlaimont m'a profondément dérangée. Pourquoi choisir un personnage central au prénom – Bénédicte - si proche de cette adolescente disparue à Arlon en novembre 2014 ? Pourquoi avoir choisi, dans le livre, de décrire une photo d'avis de recherche de Bénédicte si proche de celle utilisée lors de la disparition de Béatrice, le blouson en moins ? Certes, l'auteur, a, selon moi, de manière expresse, choisi de finalement dissocier les deux jeunes filles, notamment en donnant deux ans de plus à Bénédicte, en situant l'histoire en 2005, etc. mais, à mes yeux, j'ai trouvé le parallélisme maladroit, voire déplacé.

La disparition de Bénédicte n'est finalement qu'une fiction remplie de rebondissements alors que, malheureusement, la disparition et la mort de Béatrice sont une bien triste réalité.

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Surfant complaisamment sur la vague post Dutroux (ce temps où l'on ne pouvait pas sortir un appareil photo en rue sans se faire quasiment lyncher), Armel Job nous donne encore une nouvelle leçon de morale.

Dans sa cornue, il introduit une disparition d'enfant pour étudier les réactions qu'elle suscite dans un bourg.
Au premier rang desquelles les rancoeurs.
Ah, les rancoeurs.
Celles qu'entretiennent entre eux les conjoints.
Celles des habitants du petit village.
Sur les réactions de foule, au passage.
À la moitié du bouquin, on devine sans peine de quoi il s'agit : un discours destiné à tromper, ça s'appelle une pantalonnade.

SPOIL :
En effet en toute inconséquence, Bénédicte fait une fugue, en totale contradiction avec le portrait qu'on vient de nous peindre avec son caractère de fifille bien sage, bien rangée. Méfiante du moindre regard qu'on porte sur elle, la voilà qui monte gentiment dans la voiture du voisin à la mauvaise réputation.
FIN du spoil. (Désolé, la parenthèse {Masquer} n'a pas fonctionné, déstructurant le texte.

Ça tient bien mal la route.
Pour l'essentiel du bouquin, l'auteur nous noie dans les introspections des protagonistes. Sur fond de médisances, de suspicions, d'affrontements.

Que dire de la fin bâclée, sinon que l'auteur évacue tout de ce pseudo-psycho-drame par une insignifiante pirouette.
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Un roman qui se laisse lire mais qui n'aura pas su captiver mon attention... Je n'ai pas vraiment apprécié la construction des personnages, j'ai d'ailleurs souvent eu tendance à en confondre certains... J'ai trouvé la lecture longue, sans grand rebondissement. La fin n'aura pas non plus réussi à me convaincre. Par contre, j'apprécie le fait que l'histoire prenne place dans un environnement belge.
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cette lecture ne m'a pas passionné
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