Le redoux printanier incite la jeune Bénédicte, sur le point de partir à l'école, à changer de veste. Quelques minutes de plus qui retardent la routine habituelle, la traversée du village pour prendre son bus un peu plus loin, en bordure de forêt...
Le chauffeur, Julien, ne l'y verra pas monter.
Ainsi débute ce qui est présenté comme un thriller psychologique, car l'auteur s'attarde surtout sur les sentiments des parents, séparés, sur l'incidence de la disparition de la jeune fille sur les habitants de ce petit village, l'occasion pour certains de faussement compatir, de médire ou de régler des comptes. Il faut aussi prendre en compte que l'action se passe en Belgique, traumatisée depuis l'affaire Dutroux.
On peut certes se projeter via les réactions des différents protagonistes, mais tout au long du récit, j'ai eu un sentiment de prévisibilité dans les événements, ce qui m'a laissé une impression de déjà-vu pour cette lecture, que j'espérais plus intense.
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