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Wahou, je sors de ce roman sonnée, sous le choc, ébahie, renversée.

J'avais lu Tu ne jugeras point, j'avais apprécié mais ici, j'ai craqué et adoré ce roman comme jamais. La claque ! La claque belge en plus, je m'incline !

En son absence retrace les quelques jours de plusieurs familles suite à la disparition de Bénédicte, une jeune fille de quinze ans. On suit les parents séparés, le chauffeur de bus Julien et un autre couple tumultueux. Que se passe t'il dans la tête de tous ces gens quand une jeune fille disparaît dans un faubourg belge ? Soupçons, prise de conscience, menaces, tout part en vrille. Plongée en apnée dans les abysses de l'âme humaine, dans le poumon d'êtres humains qui tanguent, se supportent, s'insupportent, se lient et se délient dans le seul but, retrouver Bénédicte.

On pourrait reprocher à Armel Job de faire l'impasse en cette année 2005 sur l'affaire Dutroux qui a ébranlé le pays. Il ne met pas son talent au service des inspecteurs et la trame n'est pas axée sur le côté policier. Par contre, quelle richesse et talent pour fouiller l'âme humaine ! Je me permets une brève et hasardeuse comparaison mais durant ma lecture, j'ai songé à Karine Tuil et Amélie Antoine (Raisons obscures) qui à eux trois savent distiller le doute et glacer le sang à partir d'un point de départ, d'une négligence pour renverser tout le sac humain dans ses conséquences. En son absence, c'est le chavirement de tout un monde qui bascule pour notre plus grand plaisir d'érudits, de lecteurs affûtés et sensibles à un tableau d'orfèvre dans toute sa psychologie et sa finesse d'esprit. Bravo Armel Job.
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Tout le monde connait ou a rencontré un jour cette hantise chevillée au coeur d'un père et d'une mère : que leur enfant disparaisse, emmené par un sombre satyre.

Armel Job joue ici assez subtilement sur cette hantise, en la mettant en scène dans un tout petit village des Ardennes belges tout près de la frontière française.
Des personnages hauts en couleur peuplent les chaumières aux murs épais le long des ruelles pentues. Il ne fait pas si bon vivre, finalement, au bord de la Sûre, car les villageois n'y sont guère avenants. Enfin, ils sont humains, voilà tout, avec leurs qualités et leurs travers.
Armel Job appuie sur ces travers, les fait ressortir avec tellement de réalisme qu'on a envie de réagir avec force devant la bêtise populaire qui se targue de rendre la justice ou devant une commère amère qui se venge en semant le mal par des paroles doucereuses.

On s'y croirait, oui.
Bénédicte, 17 ans, disparait un beau jour de printemps précoce. Elle n'arrive pas à l'école. le chauffeur de bus en est le premier surpris, qui ne la voit pas à l'arrêt. Ce chauffeur a le coeur bien lourd...
A la fin de la journée, la maman de Bénédicte s'inquiète, et puis sombre dans l'angoisse de plus en plus profonde. Il faudra bien qu'elle avertisse son ex-mari.
Et puis les voisins s'en mêlent.
Bénédicte reviendra-t-elle ?

Armel Job s'amuse en entrant à pas feutré dans les chaumières. Il nous y invite à sa suite. Ce n'est pas très poli de se mêler de la vie des gens, mais cet auteur n'en a cure, alors tant pis, entrons !
Et nous voilà pris dans l'imbroglio de la vie cachée ou tout au moins méconnue des villageois où amour et mort, tendresse et vengeance, parents et enfants sont intimement liés.
Le suspens est subtilement distillé et la psychologie bien dosée.
C'est très agréable de jouer les voyeurs avec Armel Job !

En l'absence de Bénédicte, il s'en passe des choses...

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L'absente, c'est Bénédicte, 15 ans. Ce matin de mars 2005, elle ne prend pas le bus qui la conduit tous les jours à l'école. le soir, elle n'est pas à la maison quand sa mère rentre. Où a-t-elle bien pu passé ? Inquiétude, puis angoisse, la mère alerte son ex-mari, qui se rend au commissariat le lendemain matin. La police ne s'empresse guère : "c'est-une-fugue-Madame-croyez-en-mon-expérience-elle-sera-rentrée-dans-quelques-jours". Quelques jours, quatre exactement, avant qu'on sache ce qui s'est passé. Fugue, enlèvement, entre-temps les commérages, soupçons, reproches et (pseudo-)révélations vont bon train dans ce petit village des Ardennes belges, près des frontières française et luxembourgeoise : "Un instinct dont elle ignorait l'existence s'était réveillé au fond d'elle-même. Il la prévenait que les humains si paisibles au milieu desquels elle s'imaginait vivre pouvaient, du jour au lendemain, se transformer en bêtes féroces. Ils n'attendaient que le moment propice. La disparition de Bénédicte, dont ils feignaient de se scandaliser, les excitait. Depuis deux jours, les allées et venues de la police leur avait dressé les poils sur la peau. Ils salivaient, ils bandaient leurs forces pour se jeter sur une proie quelconque. Cela faisait trop longtemps qu'ils étaient contraints de se conduire en êtres civilisés".
En l'absence de Bénédicte, il s'en remue, des rancoeurs et des jalousies, il s'en distille, du fiel et du venin. Méchanceté et bêtise, tout cela n'est pas joli-joli, beaucoup de mesquinerie et de bassesse pour vraiment peu de bienveillance. Sans compter le spectre de l'affaire Dutroux qui continue à planer dans tous les esprits depuis près de dix ans. Et c'est justement là que je coince un peu. L'intrigue est située en 2005, soit des années après que la sinistre affaire précitée ait éclaté, et le traumatisme est toujours présent aujourd'hui. Alors je ne comprends pas la nonchalance de la police dans ce roman, ni la guéguerre entre ses différents services, ni la lenteur de réaction des parents, ni l'absence totale de couverture médiatique. Cela m'aurait paru plus vraisemblable si l'auteur avait situé l'histoire avant 1995, année de l'enlèvement des fillettes.
Ce bémol mis à part, ce roman choral est un thriller psychologique subtil et bien ficelé. Il décortique finement la complexité des relations homme-femme et parents-enfants, et celle de l'âme humaine, dont les vices cachés resurgissent parfois brutalement sous la couche de vernis social.
Une fin entre ombre et lumière pour un roman fluide et efficace. Un bon moment de lecture, mais qui fera frémir toute une génération hantée par ces disparitions d'enfants.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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En route pour le lycée, ce jeudi 5 mars 2005, Bénédicte s'est attardée près du pont de la Sûre. Il faisait beau.
Elle n'a pas pris le bus habituel, n'est pas rentrée chez sa mère le soir. Il s'avère qu'elle n'est pas allée en cours. Que lui est-il arrivé ?
On imagine le pire, le procès Dutroux a débuté quelques mois plus tôt. L'affaire hante les esprits, a fortiori dans l'Ardenne belge.

Roman noir, thriller psychologique d'une remarquable finesse.
On découvre alternativement les pensées sombres et les secrets des parents de Bénédicte et des autres habitants du village, les drames passés, les vieilles rancoeurs.
Chacun fait son mea culpa de son côté, dissimule (pour se protéger) des éléments qui pourraient faire avancer l'enquête, suspecte untel ou untel, quitte à pousser certains à faire justice eux-mêmes.

Lecture angoissante, douloureuse. On se détend de loin en loin avec les réflexions bêtes et méchantes de la vieille Mme Maca. Si tout n'était pas si tragique, on pourrait en rire.

J'avais décidé de faire une pause avec les histoires de disparitions d'enfants/adolescents.
C'est le nom de l'auteur qui m'a attirée, souvent encensé sur Babelio.
Le titre aurait dû me mettre la puce à l'oreille.
Quoi qu'il en soit, je ne regrette rien. Armel Job dissèque à la perfection les relations de voisinage et les rapports complexes au sein des couples et des familles. Tout en posant subtilement la question de l'homme 'prédateur' (viol, pédophilie, inceste) :
« Avant de se sécher, elle resta un moment, frissonnante, devant la glace. Une femme peut-elle vraiment imaginer ce qu'un homme ressent à cette vue ? Longtemps, à une fille, chaque parcelle d'elle-même semble aussi innocente que sa main ou que son pied. Jusqu'au jour où le regard hébété des garçons lui révèle le double sens de sa chair. Comme si son corps, dont elle connaissait la langue familière, s'adressait tout à coup à l'autre dans un idiome nouveau qu'elle ne maîtrise pas. C'est parti pour le grand malentendu. »

A lire, dès quinze ans. ❤️
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En l'absence de Bénédicte, jeune fille de 15 ans qui décide de ne pas prendre le bus pour se rendre à son lycée comme elle le fait pourtant tous les matins, tout un village va être impliqué. Les soupçons les uns envers les autres ne se font pas attendre. Une fois encore Armel Job sait décrire le mécanisme psychologique qui se crée chez les uns et les autre : les interrogations, les soupçons, les certitudes, les rancoeurs. Nous, en tant que lecteurs, en savons bien plus dès le départ, mais nous nous délectons de voir le cheminement d'une rumeur, dans laquelle on est finalement pris.
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Le roman commence le jeudi 17 mars 2005 et se termine le dimanche 20 mars de la même année.
Une courte durée pour tant d'évènements qui se déroulent au coeur des Ardennes belges.
Le matin du jeudi, Bénédicte, quinze ans, s'apprête à partir pour le lycée. Surprise par la douceur printanière, elle rentre pour se changer et troque son parka contre une veste plus légère.
Le chauffeur de bus, Julien, son voisin,est surpris de ne pas la voir arriver et semble l'apercevoir passer dans un break.
Et voilà, la jeune fille disparaît sans laisser de traces en tracassant tout le petit village de Montange.
A ce moment, commence à peser un climat de suspicion entre le père et la mère, entre le père et un voisin, entre le voisin et un bûcheron, propriétaire du break.
La vie de quelques familles est minutieusement et finement observée par l'auteur.
La police, prévenue, prend cela à la légère au début et rassure les parents en leur disant que la jeune fille va revenir.
Trois jours intenses avec une fin heureuse et malheureuse en même temps.
Beau suspense bien mené avec une petite réserve. En 2005, en Belgique, la police et les services de recherche étaient très actifs depuis la perte des deux petites, Julie et Mélissa et d'autres.
Armel Job a un très beau style d'écriture et des expressions qui sonnent juste.
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Je découvre le Belge Armel Job avec En son absence. Au-delà de l'intrigue elle-même, j'ai été frappée par la manière dont l'auteur s'insinue dans la psyché de tout un chacun pour la décortiquer et mettre à nu la véritable personnalité des gens. Ceci se passe dans un petit village des Ardennes belges - charmant au demeurant - mais pourrait se dérouler n'importe où.

Bénédicte, quinze ans, qui vit seule avec sa mère depuis le divorce parental, a disparu le 17 mars 2005. L'affaire Dutroux est encore douloureusement présente et les rumeurs s'affolent. Rancunes anciennes, méchanceté crasse ou esprit détraqué, le village s'emballe, les accusations étayées de pseudo-vérités fusent et les préjugés rentrés derrière les façades sociales peuvent enfin s'épanouir.

" Il [son instinct] la prévenait que les humains si paisibles au milieu desquels elle s'imaginait vivre pouvaient, du jour au lendemain, se transformer en bêtes féroces. Ils n'attendaient que le moment propice. La disparition de Bénédicte, dont ils feignaient de se scandaliser, les excitait. Depuis deux jours, les allées et venues de la police leur avaient dressé les poils sur la peau. Ils salivaient, ils bandaient leurs forces pour se jeter sur une proie quelconque. Cela faisait trop longtemps qu'ils étaient contraints de se conduire en êtres civilisés." Voilà qui résume parfaitement une attitude fréquente dès que survient un fait troublant l'habituelle tranquillité de la communauté.

Il y a beaucoup de noirceur dans l'esprit des divers protagonistes. Et une tension qui va crescendo avec les questions qui se posent : où est Bénédicte? Qu'est-il arrivé? Fugue? Enlèvement? Meurtre? Accident? Suicide? de quoi devenir fous pour les parents. de quoi susciter fascination et pitié chez les autres, avidité de savoir, malveillance parfois. Une curiosité plus ou moins malsaine. Et pourtant si humaine. Car Armel Job ne dépeint pas une commune constituée de monstres. Simplement d'êtres humains avec leurs qualités, leurs défauts, leur passif, ... Et comment un fait peut entraîner dans un engrenage inquiétant.

Une sacrée claque que cette lecture qui m'a tenue en apnée de bout en bout. L'écriture est fluide, terriblement efficace dans sa simplicité et sa force. Chaque portrait est construit avec maestria. Une démonstration réussie de la vitesse à laquelle le vernis social et les manières civilisées peuvent se craqueler. Un auteur que je compte bien retrouver dans d'autres de ses romans.
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Montange (dans les Ardennes belges). 2005.

Il y a Liesbeth et Julien. Elle, d'origine flamande, fait la plonge dans un restaurant. Lui est conducteur de bus. Ils ont eu une fille, Annelise. Morte. Morte alors qu'elle était une petite enfant. Il y a un fils aussi qui est à l'Ecole royale militaire.

Il y a Walter, bûcheron, et sa femme, Julie. Julie la jalouse. Julie la soupçonneuse. Walter qui aime draguer. Leur fille Laura qui est passée de l'autre côté de la frontière à Mézière, pour fuir l'atmosphère de Montange et... Et Dieu sait quoi…

Et puis, il y a madame Maca l'épouse d'un ancien gendarme qu'elle a placé en maison de repos pour avoir la paix (apparemment, lui aussi cela lui convenait bien mieux que de vivre à la maison avec son pitbull d'épouse acariâtre). Madame Germaine Maca, agressive, mauvaise langue toujours prête à déverser sa bile. Madame Maca qui n'oublie pas que son neveu adoré, Kévin, est mort dans un « accident »… Un « accident » causé par cette trainée de Laura, la fille de Walter et de Julie.

Et surtout, il y a Marie-Louise, infirmière, divorcée. Sa fille, Bénédicte, qui vit avec elle. Son ex-mari, Medhi Maziri, qui vit avec son fils, Ferdinand.

Dans ce petit village où tout le monde se connaît (ou croit se connaître), Bénédicte disparaît le jeudi 17 mars 2005 alors qu'elle était censée se rendre à l'école. Bénédicte est une superbe adolescente, discrète, peut-être même secrète. On ne lui connaît pas d'amis. Elle disparaît laissant sa mère et son père fous d'inquiétude.

Va-t-elle revenir ? Va-t-on la retrouver ? A-t-elle été enlevée ? Par qui ? Pourquoi ? Est-elle seulement encore en vie ?


Critique :

Armel Job nous plonge dans la vie d'une petite communauté ardennaise (imaginaire, je pense, car à ma connaissance, il n'y a pas de village du nom de Montange). Cette disparition inquiétante rouvre de vieilles blessures. L'auteur nous plonge dans la tête des différents protagonistes pour nous dévoiler jusqu'à leurs pensées les plus intimes, leurs rancoeurs, mais aussi leurs douleurs. Il nous égare quant aux personnes à suspecter et au sort de Bénédicte. Il nous glisse dans les pensées les plus intimes de tous ces individus qui, suite à ce drame, vont souvent révéler les côtés les plus sordides de leurs personnalités. Evidemment, tous ces personnages ont en tête l'affaire Marc Dutroux, affaire bien réelle qui va encore pendant des décennies traumatiser les Belges. Marc Dutroux qui a enlevé des filles et est responsable de la mort de plusieurs d'entre elles. La disparition de Bénédicte fait évidemment resurgir cette peur au sein de cette petite communauté rurale (comme elle l'aurait fait ailleurs en ville).

Suspense et psychologie sont savamment dosés par un Armel Job qui connaît bien l'âme humaine. Jusqu'au bout, le lecteur s'inquiète pour Bénédicte. Où est-elle passée ? Est-elle seulement encore en vie ? On plaindra certains personnages et on aura envie d'en baffer d'autres…
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Ce jeudi matin, dans une petite ville des Ardennes belges, Bénédicte, une jeune adolescente, n'a pas pris le car pour se rendre en cours. C'est Julien, chauffeur du bus qui l'a remarqué le premier et, quand le soir, la jeune fille n'est par réapparue, il en parle à Lisbeth, sa femme ajoutant qu'il lui semble avoir aperçu Bénédicte à l'arrière d'un véhicule, celui de Walter, un homme d'âge mur qui a déjà eu affaire à la justice. Marie Louise, divorcée et mère de la jeune fille doit vite faire face au reproche du père. Dans la petite ville, sitôt la nouvelle connue et l'enquête amorcée, le climat ambiant devient délétère, angoissant et très vite étouffant.
La disparition d'un enfant - dans ce roman, une adolescente, - est un événement traumatisant mais quand cela se déroule en Belgique, les conséquences en sont cataclysmiques...Un tel évènement fait immédiatement écho à l'affaire Dutroux qui a tétanisé la population pendant plusieurs années. C'est cet état d'esprit qui va vite se propager dans la petite ville, avec son cortège de rumeurs, de suspicions, de non-dits révélés brutalement. Chacun s'epie, se souvient de situations anodines, réinterprétées sous le prisme de la pédophilie ou des perversions sexuelles.
En son absence permet à Armel Job de déployer toute son excellence dans l'art d'observer et d'analyser la nature humaine. Il y parvient en détaillant les points de vue de plusieurs personnages et en distillant les éléments suffisamment trompeurs pour piquer la curiosité du lecteur.
Un roman sur la nature humaine et sur les projections de l'esprit.
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Ce matin là dans le petit village frontalier de Montange le chauffeur du bus, Julien, n'a pas embarqué Bénédicte mais n'était-ce pas elle à l'arrière du break de Walter?

Sur fond d'affaire Dutroux, circulent les suspicions, ressurgissent les rancoeurs enfouies et quelques malentendus pourraient bien pousser des esprits échauffés à se faire justice.

Comme toujours chez Armel Job, des personnages bien campés comme le complexé commissaire Léonard ou la torve veuve de gendarme, madame Maca, mais malgré la flamande Liesbeth, la seule à garder les pieds sur terre, la tension m'a paru trop lourde tout au long du bouquin.
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