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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comment ? Moi l'amateur du Silver age me voilà embarqué dans la lecture des super-héros DC version Renaissance ? Mais c'est la faute à môssieur Dionysos89 et à ses critiques salivantes aussi ! Sans quoi jamais je n'aurai abordé ce personnage de fond de classe dont je n'ai lu dans ma vie qu'un petit récit où il repoussait à lui tout seul l'armée de Xerxès (qu'est-ce qu'il faisait là ? M'en souvient pas).

Eh bien môssieur Dionysos89 avait bien raison. Je me suis bien amusé.
Ce ne sont pas tant les aventures proprement dites qui m'ont emballé : les espèces de poissons anthropomorphes à dents de sabre (que bouffaient-ils avant de trouver la lumière ? On se demande) sont d'un intérêt moyen.
C'est plutôt le second degré. Aquaman est apparemment un héros plutôt négligé voire tourné en ridicule par le lectorat comicsien. Les auteurs ont dit chiche : on va faire une mise en abîme et utiliser cette réputation dans ses aventures mêmes. Voilà donc un gars plutôt sobre, très loin de l'insupportable morgue de son collègue Marvelien Namor le Submariner, qui en a eu marre de l'Atlantide et remonte dans la maison de son enfance avec sa superbe femme Mera pour reprendre contact avec l'humanité. Il file des coups de main à la police, va au restau et tout, mais partout on se fout de sa gueule. Il est le souffre-douleur des showmen de la télé. Aquaman prend sur lui. Sa femme moins, elle réagit parfois plus… brutalement.

Mais dans le concert d'avanies, une voix s'élève de temps en temps qui revigore nos héros : celle d'une femme sauvée d'un harcèlement sexuel, d'un policier admiratif ou d'un gamin déclarant qu'Aquaman est son héros préféré.

L'espoir de se voir crédibilisé existe, au sein de l'univers du héros comme en celui de nous autres lecteurs.

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Comme disait Hannibal « j'adore quand un samedi matin se déroule sans accroc » (citation remasterisée version week-end ndlr). Après un bon petit footing pour se décrasser d'une semaine harassante suivi d'une douche revigorante, quoi de mieux qu'une petite lecture musclée, pépère dans le canap' encore dopé aux endorphines ? Une aventure du bellâtre à la chevelure platine flamboyante des océans me semblait de circonstance.

Dès les premières pages la claque graphique est telle que vous prenez un tsunami en pleine face. Pause. Vous comprendrez que le vocabulaire marin pourra être plus présent qu'à l'accoutumée, aussi je recommande aux lecteurs concernés par la thalassophobie de fermer un oeil sur deux. Reprenons. La patte d'Ivan Reis diffuse un charme céleste et dévoile des planches mirifiques au trait ciselé, expressif et gracieux.

Ajoutez à ce majestueux tableau l'ancrage précis de Joe Prado et le coloriage envoûtant de Rod Reis et vous obtenez une grâce visuelle des plus exquises. Les couchers de soleil embrasés de tons dorés offrant une vue aérienne sur l'océan scintillant de mille feux vous resteront gravés sur les rétines encore quelques temps.

Pour fermer la marche de cette équipe en grande pompe, Geoff Johns insuffle un nouveau souffle épique emprunt de valeurs éthiques et philosophiques des plus appréciables à ce héros que trop éclipsé dans l'ombre de l'aile DC. Entre action pop-corn, moments intimistes et réflexions sociétales, l'auteur redore avec subtilité et modernité le blason du roi de l'Atlantide.

Oubliez le ténébreux Jason Momoa (je sais mesdames cela ne sera pas forcément facile) et l'insipide film éponyme dont il tente tant bien que mal de sauver l'honneur et plongez dans les sombres entrailles de la planète bleue. Pour vous situer, on est sur le niveau 9 de plongée sous-marine. Ah, on me souffle dans l'oreillette que les niveaux s'arrêtent à 5 pour le commun des mortels. Vous voilà prévenus.
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Et un nouvel album parmi les New 52 pour ma bibliothèque, un ! Merci à ma Bichette et à la Saint-Valentin : ma bibliothèque de comics devient vraiment classe maintenant ! Et aujourd'hui, c'est justement avec un super-héros considéré comme bien peu classe que je complète ma collection.

En effet, avec la Renaissance de DC Comics (toujours cette histoire des « New 52 », nouvel univers pour reprendre les séries à zéro), Aquaman refait une entrée fracassante dans le petit univers des Batman, Superman et autres Wonder Woman (je vous passe Green Lantern et Flash). Ayant souvent été victime de quolibets au sujet de sa tenue, de son pouvoir ou tout simplement de son nom, Aquaman avait besoin d'un nouveau départ et il profite pleinement de ce nouveau contexte.
Nous découvrons un héros bad-ass qui sait qu'il a toujours été dénigré par le passé, mais qui devient ou redevient (la chronologie n'est pas encore bien claire dans ces premières pages) un super-héros crédible, grâce au scénario de Geoff Johns. En effet, l'auteur, qui a déjà remodelé complètement l'univers de Green Lantern depuis neuf ans et qui chapeaute celui de la Justice League depuis des mois, réussit à détourner volontairement les gros clichés au sujet d'Aquaman : le héros qui « parle aux poissons », qui porte du orange et qui a un nom qui commence par « Aqua », s'en sort très bien quand il s'agit de voir son image évoluer à contre-courant (je me devais de la placer !). Puissant, calme et poli, il incarne le héros parfait, au moins dans sa relation avec le « public » humain.
Le premier arc est ici purement introductif finalement, car il ne sert que de prélude à une série d'arcs plus conséquents qui débutent également dans ce tome et se poursuivront notamment via la Justice League. D'abord placé face à des créatures aux pensées bien primitives venues du fond des mers, des monstres abyssaux bien répugnants, Aquaman n'effleure finalement que la surface des choses (!) dans ce premier tome ; laissons les spoilers de côté pour une autre fois, mais c'est certain que l'accent est surtout mis sur les relations dénigrées entre Aquaman (et sa femme Mera) et les humains qu'il désire protéger.
Malgré tout, on apprécie l'ensemble qui se lit rapidement et les dessins aident beaucoup. Même s'il y a peu de scènes sous-marines, Ivan Reis (puis Joe Prado après lui) réussit, avec son trait classique, à magnifier un minimum le Roi des Atlantes.

Une bonne surprise donc que cette reprise en main d'Aquaman par Geoff Johns, Ivan Reis et Joe Prado. Reprise en main, nouvelle mise en avant, redécouverte de ses lettres de noblesse : toutes ces expressions sont nécessaires pour constater le chemin parcouru pour refaire d'Aquaman un vrai super-héros crédible. Et ça marche !

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Ce comics est composé de 3 histoires appartenant au même cycle. Dans Peur Abyssale, Aquaman est appelé à la rescousse après que des créatures marines carnivores aient attaqué un port de pêche. Dans Perdu, le héros se retrouve dans le désert et reçoit des visions du passé. Dans Déserteuse, c'est Mera, la compagne d'Aquaman, qui est à l'honneur.

Les 2 1es histoires ont une continuité entre elles et explorent le mystère mis en place avec les dévoreurs de chair humaine. Aquaman et Mera mènent l'enquête, aident la population agressée et tentent de remédier au problème. C'est bien mené, les créatures ne sont pas juste des monstres, mais ont des motivations et un passé plus intéressants qu'on pourrait le penser au départ. Il y a de l'action, des questionnements sur l'identité et la place d'Aquaman dans notre monde. Les dessins quant à eux sont très chouettes, avec des camaïeux de couleurs qui varient suivant les lieux.

L'histoire autour de Mera est plus anecdotique, même si elle permet de découvrir un peu le personnage. On y trouve encore une fois une réflexion (succincte, l'intrigue est brève) sur l'identité et la place que tient le personnage dans notre monde. S'y ajoute une revendication féministe assez convenue, mais traitée de façon réaliste.

Dans l'ensemble, une bonne lecture, qui ne nécessite pas d'en connaître trop sur Aquaman pour suivre.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Après des années à régner sur le royaume de l'Atlantide, Arthur Curry, dit Aquaman, décide de revenir au monde la surface avec son épouse, Mera. Mais le retour à la vie civile ne se fera pas sans peine, entre la méfiance des autorités à son égards, et les attaques de créatures des profondeurs de l'océan !

Personnellement, je n'étais pas un grand fan d'Aquaman, comme beaucoup. Mais avec les "new 52" de Dc comics, je me suis dit que c'était une bonne occasion de découvrir le personnage. Après avoir lu "Marineman" de Ian Churchill, j'ai été très attiré par les héros des fonds marins. Donc Aquaman était le digne successeur de se genre de héro.

- Bon points : Les dessin avant tout ! je ne connaissais pas Ivan Reis, mais je conte bien suivre ces oeuvres. Son niveau de dessin est éblouissant. A coté de sa on peut retrouvé un excellent encrage de Joe Prado mais aussi une colorisation magnifique Rod Reis. Oui, vraiment le dessin est convainquant et rien que pour sa on peut sauter sur l'occasion. Ensuite, les personnages sont vraiment attachants, on peut voir un Aquaman rejeter de presque tous, genre - mais qui es-tu ? - ou - je préfère superman -. Oui, voici un héros représenter dans le comics comme nous nous le représentons. Ensuite, la relation entre Aquaman et Mera (Aquawoman) est bien, à voir, comment elle évoluera dans les prochains tome.

-Mauvais points : le scénario ! Bien que Geoff Johns soit un scénariste de comics que j'adore, je n'ai pas trouvé celui d'Aquaman très convainquant. Une chose néanmoins l'escuse, la non popularité du héro. Effectivement, Aquaman n'est pas le héros le plus connu et encore moins le plus apprécié donc, difficile de donner une histoire bonne avec des bases aussi faible. Cependant, l'histoire de ce premier tome est très "potable" et manque juste de suspense, de révélation et d'un véritable ennemi !

-Donc : Un très bon tome, à découvrir si vous êtes fan de l'univers DC et encore plus si vous voulez voir un Bon Aquaman !
J'attend avec impatience le futur tome, en espérant que ce seras réalisé par la même équipe car il y a un gros potentiel, et encore plus, un héros à re-faire découvrir !
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Jusqu'à présent, j'avais acheté tous les albums de ce fameux relaunch « The New 52 » de DC Comics, rebaptisé Renaissance par Urban Comics. Comme cette remise à zéro des cinquante-deux séries de l'univers DC propose une nouvelle porte d'entrée à tous les néophytes, autant poursuivre sur ma lancée, en m'attaquant à cette remise à neuf d'Aquaman.

Pourtant, à la base, rien ne m'attire chez ce héros totalement ringard de l'univers DC et il faudra donc un solide reboot pour que je poursuive les aventures de ce véritable loser de la Justice League. Avec Geoff Johns et Ivan Reis aux commandes de cette saga qui a donc tout pour prendre l'eau, tout espoir n'est cependant pas perdu.

Les quatre premiers épisodes de ce premier volet opposent Aquaman à une menace sous-marine qui fait route vers la surface pour s'attaquer aux humains. L'intrigue est on ne peut plus classique, mais le but de Geoff Johns est clairement de nous présenter les différents personnages, tout en redorant le blason d'Aquaman. A ce titre, l'auteur joue intelligemment avec l'impopularité de ce personnage has-been. Par le biais de plusieurs situations amusantes, le héros est mis face à tous les préjugés et les moqueries qui l'entourent. Mais, au fil des pages, l'auteur installe son personnage, revient sur ses origines à coups de flashbacks, met en place son univers et le lecteur se rend vite compte qu'il devra dorénavant compter avec ce super-héros que personne ne prenait au sérieux.

Les deux derniers épisodes se concentrent sur le passé d'Arthur et sur sa femme Mera. Cette dernière fait honneur à ses origines atlantes en proposant un caractère bien trempé (oui, je sais, c'est ridicule). L'auteur en profite également pour poser les bases de la suite de cette série, avec une intrigue qui revient sur les causes de la disparition de l'Atlantide.

Visuellement, le travail d'Ivan Reis est une belle réussite. À l'aide d'un dessin dynamique, il parvient à redonner une aura à ce personnage peu charismatique à la base. La colorisation plus douce des retours en arrière, permet de mieux distinguer les changements d'époque, tout en installant un sentiment de nostalgie lorsqu'Arthur se souvient des moments passés en compagnie de son père. le dernier épisode dessiné par Joe Prado est légèrement moins réussi, mais cela reste tout de même très bon.

Bref, encore une belle surprise de ce relaunch DC !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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EXTRAIT "Nous avons là de l'excellente bd de super-héros classique. Sans déconsidération aucune, Johns et Reis livrent une prestation de grande qualité, jouant des codes du genre, les travaillant pour en donner le meilleur.
On est dans une remise à zéro, il ne faut pas l'oublier. Ainsi donc, Aquaman n'a pas une grande considération dans les coeurs du public américain et il passe pour un has-been sans intérêt face à Superman ou Wonder Woman. J'adore cette idée que développe Johns."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Je ne connaissais pas du tout Aquaman jusqu'à cet été. J'étais dans une période "super-héros" et après avoir épuisé film et série sur le sujet, je n'avais plus qu' me tourner vers les comics pour assouvir ma soif.

Autant dire que la mise en place des "New 52" par DC Comics a été une véritable aubaine pour moi. Si je ne m'abuse, les comics datent au moins des années 30/40, donc difficile de vraiment savoir par où commencer, surtout quand on est un novice du genre.
Avec les "New 52", ça s'est fait tout naturellement par le numéro 1 de chaque série. Ce ne sont pas chaque fois des reboots, mais ça a le mérite de poser un point de départ pour de nouveaux lecteurs.

Aquaman fut le premier. Pourquoi ? Eh bien, comme je l'ai expliqué, j'ignorais jusqu'à son existence. Et me lancer dans les aventures d'un Batman ou d'un Superman largement surexploité ne m'attirai pas vraiment.

Après lecture, Aquaman s'est révélé être un personnage vraiment intéressant. Fils d'un gardien de phare et de la reine de l'Atlantide (si j'ai bien suivi...), il a été élevé par son père exclusivement. Son ascendance lui confère très tôt des pouvoirs remarquables lié à l'eau (respirer sous l'eau, nager très vite, "communiquer" avec les animaux etc.) et il va s'en servir pour aider les autres.

Pour autant, et c'est ce qui le rend intéresssant, voire attachant, il n'est pas vraiment apprécié comme peuvent l'être Superman ou Batman. Au contraire, il est plutôt ridiculisé et moqué par les humains qui le méconnaissent.

L'intrigue par contre est un peu faible dans ce premier tome. C'est assez dommage mais elle reste tout de même facile à lire. Elle a le mérite d'introduire le lecteur dans le monde d'Arthur Curry à défaut de le passionner.

Les dessins sont quant à eux agréables. En tout cas, ils correspondent aux attentes que je pouvais avoir d'un comics. Les scènes dévoilant la jeunesse d'Arthur sont plutôt réussi grâce à leur teintes plus pastel que les autres planches.

En somme, un héros qui mérite d'être connu ou en tout cas d'être découvert. Il faut juste lui laisser sa chance...
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Voici Aquaman période "New 52" ou "Renaissance", ces termes barbares indiquant un "soft reboot" de l'univers DC, il est tout à fait possible de commencer la lecture de l'homme poisson par cet série.

Geoff Johns, architecte du reboot de DC (Justice League, Aquaman, Green Lantern...) a redoré le blason du roi atlante qui en avait bien besoin.

En effet, avant les New 52, Aquaman était vu comme un héros ringard qui parle avec les poissons.

Geoff Johns lui offre une série très sympathique en alternant histoire dans le présent et flashbacks pour nous raconter le passé d'Arthur Curry et de Mera.

Mais surtout, l'auteur apporte une réelle mythologie de l'homme trop humain pour les atlantes et trop atlante pour les humains.

Ainsi, il crée un background a l'Atlantide et aux différentes espèces d'atlantes peuplant les océans.
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Ce comics signe la renaissance du personnage d'Aquaman, super-héros de l'univers DC, créé en 1941.
Dans ce premier numéro, Aquaman décide de protéger la côte alors qu'il a quitté le trône d'Atlantide. Avec l'aide de Méra, sa compagne, ils affrontent des créatures abyssales affamées. Progressivement, des éléments sur la mythologie d'Aquaman apparaissent. On entre complètement dans l'ambiance du monde sous-marin et le traitement de l'histoire de ce super-héros est originale : Aquaman ou comment parler d'un super-héros trop longtemps jugé “ringard” ?
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