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3,18

sur 561 notes
« A qui la faute ? » est un roman qui froid dans le dos. de par son cadre géographique (l'Islande) et de par son intrigue.
Quatre amis d'enfance partent en week-end chasser la perdrix des neiges. Ce sont des retrouvailles prévues de longue date et Armann, professionnel du tourisme islandais s'est fait un plaisir de les organiser dans le moindre détail.
Enfin, c'est ce que tout le monde croyait… mais une tempête de neige d'une rare violence s'abat sur eux. La ballade tourne cours. Ils trouvent refuge dans un petit chalet de fortune qui leur réservera bien des surprises. L'enfermement, l'énervement, le stress alourdissent l'ambiance. La peur s'insinue dans les esprits et le huis-clos tourne au drame.
Ragnar Jönasson fort de son talent d'écrivain à suspense, mène dès le départ le lecteur par le bout du nez. le style est enlevé, les chapitres courts s'enchainent à vitesse grand V et on ne s'ennuie pas une seconde. le caractère de chaque protagoniste est bien campé, les retours dans le passé sont utilisés par touches de façon intelligente et apporte du corps au récit. La description des paysages et des conditions climatiques est très bien restituée, on s'y croirait !
Le seul gros bémol est la fin de l'histoire.
Je la trouve bâclée comme si l'auteur, à cours d'inspiration, voulait se débarrasser de ses personnages vite fait bien fait. Et c'est dommage, car en tant que lecteur, on termine sur une note négative et c'est ce qui nous restera en tête. Grosse déception.
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Mais pourquoi ai-je perdu mon temps avec ce roman intitulé « A qui la faute » ?

Peut-être la faute à la 1ère de couverture : « le meilleur auteur de romans policiers de notre époque ? » (The Times). « Quatre amis, une nuit, tous n'en reviendront pas ».

Et ... j'avais bien aimé La dame de Reykjavik du même auteur.

Et ... Victor Hugo a écrit un poème sous ce titre-là.

Et ... Maxime le Forestier l'a crié aussi : « A qui la fauauauauaute ? »

Peu importe après tout. le « mal » est fait.


4 amis islandais se retrouvent, le temps d'un week end de chasse au perdrix qui tourne au cauchemar.


Une tempête. Sur et sous les crânes.
La neige. le vent. le froid. Glacial.
Les vieux reproches. le ressentiment. La haine. Glaciale.


Un découpage par chapitre, selon le point de vue.
On avance de deux pas. Et le chapitre suivant, on recule de 3. Puisque l'on passe artificiellement à la même scène vue par un autre de nos 4 protagonistes (pour faire bonne mesure, aucun n'est sympathique).
Donc on ne progresse pas beaucoup. On tangue un peu. Sans l'attrait d'une danse ou d'un match de rugby.


Une vague surprise vers la fin, lorsque l'on comprend le but réel de ce week end « prémédité » par deux des 4 amis, et … une fin qui n'en est pas "vraiment" une… En revanche, une « vraie » déception. « Tu deviens en lisant grave, pensif et doux », écrit Hugo dans « son » « A qui la faute ». Hélas, Ragnar Jonasson ne m'a rien fait de tout ça…
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Quatre amis se retrouvent pour une petite virée.
Malheureusement cette petite escapade va prendre une tournure cauchemardesque ! Effectivement ils sont pris en pleine tempête mais la tempête est elle vraiment leur pire ennemi ?

J'apprécie généralement les romans de Ragnar Jónasson, mais celui-ci ne ma pas vraiment convaincue !
C'est sur le climat, l'ambiance pesante sont bien présentes mais j'ai trouvé l'histoire assez plate, une fin peu convainquante...
Bref ce n'est sûrement mon préféré de l'auteur !
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Quatre amis d'enfance se retrouvent dans les hauts plateaux d'Islande pour un weekend de chasse à la perdrix. Ils se retrouvent pris dans une tempête de neige à devoir trouver un refuge en urgence pour ne pas mourir de froid au milieu de nulle part. Quand enfin ils trouvent un refuge, la panique les envahit car un homme, inconnu, est déjà là. Il est assis sur une chaise, un fusil à la main, il ne bouge pas, ne parle pas. Commence alors une sorte de huis clos angoissant et frissonnant durant lequel les quatre amis vont devoir faire des choix : aller chercher du secours ? se séparer ? rester dans cet abri avec cet homme qui a tout du psychopathe ?

Je n'avais encore jamais lu de roman de Ragnar Jónasson et j'étais très curieuse de découvrir cet auteur car je l'avais beaucoup vu passer. J'ai choisi d'écouter la version Audiolib de cette lecture, racontée par Slimane Yefsah.

J'ai beaucoup aimé la façon dont le roman est construit. On jongle entre les différents points de vue des personnages. On voit les scènes à travers les yeux de chacun d'entre eux, tour à tour, et on découvre l'intrigue petit à petit. J'ai trouvé que le lecteur rendait plutôt bien ce changement de narrateur, ce qui n'est pas forcément évident à faire. On a quelques flashbacks qui nous permettent de mieux comprendre la relation entre les personnages, cela apporte un enrichissement intéressant au récit.

La seule chose que j'aurais à redire au niveau de la lecture audio serait que le lecteur a un peu caricaturé les personnages. L'exercice de parler pour quatre personnages reste compliqué, mais pour avoir écouté d'autres livres audio, j'ai trouvé qu'ici ce n'était pas très bien fait. J'ai trouvé que ça desservait un peu l'histoire car les réactions et les intonations étaient trop exagérées.

Du point de vue de la forme, ce roman était une belle découverte du style de l'auteur, même si je pense qu'il ne s'agit pas du meilleur roman de Ragnar Jónasson.

En ce qui concerne le fond de l'histoire, je suis beaucoup plus mitigée. J'ai trouvé le début de l'intrigue assez long à se mettre en place. En outre, j'ai trouvé que la relation entre les personnages était un peu bancale. Ils partent en weekend tous les quatre ensemble mais on sent bien qu'ils ont beaucoup de choses à se reprocher les uns les autres, ce qui m'a fait un effet un peu étrange.

J'ai trouvé les personnages assez antipathiques, cela dit je ne sais pas si ça tient au roman en lui-même ou bien à la lecture qui en est faite en version audio.

Pour ce qui est de l'intrigue, je n'ai pas été très conquise. J'ai rapidement vu où l'auteur voulait nous amener et du coup je n'ai pas eu beaucoup de surprise, ni par les différents twists, ni par la fin du roman.

J'ai très envie de découvrir un autre roman de Ragnar Jónasson, mais cette fois-ci en version papier. Je ne conseille pas forcément ce roman aux amateurs de thrillers car vous pourriez être déçus par l'intrigue, cependant cela peut être un bon roman d'introduction au genre.
Lien : https://bibliotheque-de-lour..
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Polar hivernal en forme de huis clos à cinq dans le blizzard islandais. Nous sommes tenus en haleine tout au long du roman. J' ai meme pensé en le lisant que cela pourait en faire une belle piece de theatre voire un film. Bon thriller que je recommande
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Quatre amis partent pour un week-end dans les plateaux désertiques de l'Est de l'Islande pour chasser la perdrix.
Une violente tempête de neige survient de manière inopinée les obligeant à s'abriter en urgence dans un refuge. le cauchemar va commencer…
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume de Ragnar JONASSON dans ce roman qui nous transporte dans les fascinants paysages islandais.
Son art de faire monter quasi insensiblement la tension est porté à son maximum dans cette histoire.
De quels secrets chacun des quatre personnages est-il dépositaire ? Comment ceux-ci s'articulent-ils autour de la mort, il y a quelques années, de Vickingur, l'ami d'Héléna, la seule femme du groupe des quatre chasseurs ?
Un livre qu'on ne lâche pas avant d'en connaître le dénouement…plutôt inattendu !
Je suis toujours aussi accro aux polars/thrillers venus du froid
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J'ai énormément de mal avec ce que je vais écrire, ne serait-ce par respect pour le travail effectué afin que j'ai ce livre en main.

C'est une réelle déception.

J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, j'ai trouvé que l'histoire était parfois trop invraisemblable et j'ai tourné la dernière page en songeant qu'il devait en manquer une partie...

Très emballée par "Dix âmes, pas plus" le soufflet retombe avec "A qui la faute".
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Helena, Ármann, Gunlaugur et Daniel se connaissent depuis de nombreuses années. Daniel, acteur vit désormais à Londres mais afin de se retrouver, ils ont organisé un week-end sur leur île natale, l'Islande où les trois autres vivent encore. Seulement, ils vont se retrouver en plein milieu d'une tempête, totalement isolé mais peut-être pas si seuls que cela… Cette proximité dans des conditions extrêmes va exacerber les rancoeurs et raviver d'obscures souvenirs...

L'auteur nous embarque dans un huis-clos où la nature est faite de glace et d'espace et l'atmosphère glaciale, glaçante! Au fil des pages, la virée prend des allures dramatiques, les souvenirs se libèrent et ce groupe d'amis est loin d'être ce qu'il n'y parait! J'ai été happée par ma lecture, surprises par les diverses révélations qui donnent une autre saveur aux personnages cependant la fin me laisse un goût d'inachevé, je l'ai trouvée un peu abrupte. Un thrilleur psychologique où l'ambiance prend plus de place que l'action, l'auteur met ses pions en place petit-à-petit tout en nous gardant à distance à travers des personnages complexes et riches.

Très bonne découverte pour moi, cette plongée en pleine Islande m'a beaucoup plu. Cette lecture est vraiment addictive car les secrets de chacun nous sont révélés progressivement et nous ne voulons qu'une chose, comprendre et savoir!
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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J'aime bien les auteurs du froid, mais je ne connaissais pas celui-ci. Une découverte donc :Il s'agit d'un huis clos : quatre amis partis pour une partie de chasse à la perdrix des neiges sont bloqués dans un chalet.
A partir de là, remontent les rancoeurs du passé. Avec, pour ne rien arranger, la présence d'un mystérieux personnage…
J'ai beaucoup aimé la construction dramatique de cette histoire. J'ai dévoré ce livre -assez court, et découpé en brefs chapitres
Seule la fin m'a déplu, car trop abrupte
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Ármann, Helena, Daníel et Gunnlaugur, des amis d'enfance, décident de se retrouver le temps d'un weekend, au coeur des montagnes islandaises, pour chasser la perdrix. Mais une tempête de neige les contraint à s'abriter dans un refuge, transformant dès lors ces retrouvailles en un véritable cauchemar.
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Au départ, ce thriller avait tout pour me séduire. Un probable huis clos, des secrets, un imprévu censé faire monter la tension. Alors, qu'est-ce qui a bien pu déraper au point de me faire décrocher de ma lecture ?
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À qui la faute se présente comme un roman choral, qui, comme le veut la tradition, nous plonge tour-à-tour dans la tête de chacun des protagonistes. Un parti pris intéressant, grâce auquel on comprend rapidement que les relations entre les “amis” sont loin d'être idylliques. D'ailleurs le reste du temps, on ne peut pas dire qu'ils cherchent à entretenir un lien les uns avec les autres. À tel point que je me suis demandé pourquoi ils ont accepté ces retrouvailles.
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Surpris et épuisés par une tempête de neige, les quatre amis se dirigent vers un refuge, menés avec assurance par Ármann, “guide autoproclamé”, “voyagiste expert, comme il l'aurait sans doute formulé.” C'est à partir de ce moment que les choses se gâtent et que l'intrigue se met en place. Ce qu'ils vont découvrir dans ce refuge va les terrifier et bouleverser tous leurs projets.
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Il faut savoir que j'ai vécu ce moment comme un cliffhanger, mes pensées défilant à toute vitesse sur ce qui pouvait bien se trouver derrière cette porte – et j'ai l'imagination fertile. C'est à partir de là que tout, du scenario aux comportements des protagonistes, m'a paru incohérent et surjoué. Je ne prétends pas que je ne perdrais pas mon sang-froid en de pareilles circonstances, loin de là. J'ai simplement trouvé que les réactions des personnages étaient absurdes et très théâtrales. Les mots aussi m'ont semblé assez excessifs.
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L'auteur abuse, à mon sens, de ces sortes de cliffhangers que l'on retrouve tout au long du roman. Un choix qui m'a agacée, notamment car j'avais l'impression de revivre sans cesse les mêmes évènements, sans pour autant avancer dans la narration.
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Je n'ai pourtant pas abandonné ma lecture, non pas car je me devais de l'écouter dans son intégralité, mais plutôt car je gardais espoir que ce thriller pourrait devenir captivant. J'avais en tête Dix âmes, pas plus, dont j'avais beaucoup apprécié l'ambiance et la tension, aussi je pensais retrouver au moins cela dans le récit. Hélas, force est de constater que mon tensiomètre est resté à zéro tout du long.
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Heureusement, je peux généralement compter sur l'alternance passé/présent pour raviver mon intérêt et attiser ma curiosité. Cela dit, même l'histoire des protagonistes n'a pas sauvé la mise, d'autant que ces derniers sont assez imbuvables et manquent tellement de crédibilité, que même pour une fiction, ce n'est pas agréable. Gunnlaugur, notamment, m'a exaspérée. Tout chez cet homme m'a rebutée, sa frustration, sa personnalité, ses pensées. Seule Helena m'a semblé un peu plus profonde et digne d'intérêt.
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Concernant l'intrigue en elle-même, elle est plutôt intéressante, même si l'on devine aisément de quoi il retourne. Un point qui ne me dérange pas (plus) dans les thrillers si j'estime que la construction offre un minimum de tension, ce que je n'ai pas ressenti ici.
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Pour conclure, À qui la faute est un thriller qui ne m'a pas captivée. Je n'ai été convaincue ni par l'histoire ni par les protagonistes, cela étant, cette déception ne m'empêchera pas de lire d'autres romans de l'auteur.
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Mon avis sur la version audio Audiolib, lue par Slimane Yefsah :

Bien qu'il s'agisse là d'un roman choral, Slimane Yefsah est seul à nous raconter cette histoire. Je répète souvent que je préfère de loin un seul lecteur que plusieurs, mais j'avoue m'être posé la question concernant ce roman en particulier. L'écoute ne m'a pas spécialement emportée, mais m'aurait-elle pour autant semblé plus captivante s'il y avait eu plusieurs voix ? Sincèrement, je ne pense pas. Les protagonistes étant très théâtraux, pour ne pas dire caricaturaux, le narrateur n'est pas à remettre en cause. J'avais d'ailleurs apprécié sa prestation dans Les soeurs de Montmorts de Jérôme Loubry, que je vous conseille au passage.
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Roman lu dans le cadre du Prix Audiolib 2023.
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Ma chronique complète est sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
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