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Jean-Christophe Salaün (Traducteur)
EAN : 9791041412976
312 pages
Points (02/02/2024)
  Existe en édition audio
3.16/5   522 notes
Résumé :
Quatre amis. Une nuit. Tout le monde n'en sortira pas vivant. . . Alors qu’une dangereuse tempête de neige frappe les montagnes islandaises, quatre amis cherchent refuge dans un petit pavillon de chasse abandonné. Nous sommes au milieu de nulle part ; il n'y a aucun moyen de communiquer avec le monde extérieur. Les quatre amis se retrouvent isolés, certes. Mais ils ne sont pas seuls. . .Tandis que la nuit descend sur un des endroits les plus sauvages du pays et qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (170) Voir plus Ajouter une critique
3,16

sur 522 notes
Quatre amis qui partent en week-end dans un chalet isolé à la montagne en Islande en plein hiver, c'est du déjà vu, mais comme j'aime beaucoup cet auteur, j'ai cru que j'allais passer un bon moment.
Grossière erreur, je me suis ennuyée pendant un bonne partie du temps, car le début est lent et il ne se passe rien, et quand enfin, il se passe des choses, rien ne tient la route.
Les personnages sont antipathiques, dès le départ, je les ai trouvé mesquins, envieux ou égoïstes, alors qu'ils se fassent tuer par une avalanche, un ours ou assassiné n'avait pas beaucoup d'importance à mes yeux, je n'avais envie d'en sauver aucun !
La fin est bâclée, elle arrive soudainement, et tout est réglé en une page ou presque.
Je suis extrêmement déçue, je ne sais pas si c'est un vieux roman qui traînait dans un tiroir ou une commande écrite à la va-vite, mais ce roman n'est pas au niveau de ceux que l'auteur écrit habituellement.
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4 amis d'enfance, Daniel, comédien, Gunnlaugur, juriste, Helena, ingénieure et Armann, tour opérateur, décident de partir le temps d'un week-end, chasser la perdrix des neiges. Armann, le roi du tourisme islandais a organisé méticuleusement ce périple sans malheureusement bien anticiper la météo…si bien que les 4 copains se retrouvent rapidement pris dans un environnement hostile. Et ce qui s'annonçait comme un week-end détente tourne vite au cauchemar : l'ambiance s'alourdit, les secrets remontent à la surface, les conflits fusent ! On se demande même ce qui peut unir ces 4 protagonistes ; l'amitié se fait blessante.
Un roman choral sans temps mort, avec une nature omniprésente, où les situations périlleuses ne manquent pas. le style est efficace, sans fioritures, les pages se tournent vite. Par contre, la fin est bien trop abrupte à mon goût !
C'est bien dommage…
Merci à Netgalley et aux éditions De La Martinière pour le partage
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A qui la faute, un roman glaçant et réfrigérant au sens propre et figuré signé Ragnar Jönasson.
Le week-end s'annonçait bien , prévu de longue date, nos quatre amis projettent de se retrouver comme au bon vieux temps. Daniel, comédien, vit à Londres , Gunnlaugur est juriste, Helena ingénieure et Armann a réussi dans le tourisme. Au dernier moment Armann et Helena ont convaincu les deux autres d'une virée dans le grand est islandais pour chasser la perdrix des neiges... Seul imprévu et de taille une tempête d'une rare violence s'abat sur eux . La ballade tourne à la catastrophe; L'abri d'un chalet de secours s'avère au final périlleux, l'ambiance s'alourdit, la peur s'insinue, les esprits s'échauffent, le huis-clos tourne au drame...
Ragnar Jönasson mène de main de maitre son lecteur, le confinant à un rôle de spectateur un brin ahuri. Les personnalités des protagonistes sont bien cernées, leurs passés étalés au grand jour, l'écriture est aisée et la lecture agréable. Ceci dit, j'ai un ressenti mitigé sur l'histoire proprement dite et la survenue des évènements. Beaucoup d'invraisemblances, une fin à l'emporte pièce peu crédible. Je retiendrai néanmoins les très belles pages consacrées à l'espace , tempête, neige, blizzard tout est là pour nous faire frissonner et là j'y ai cru pour de vrai.
Un grand merci aux éditions De La Martinière pour ce partage via Netgalley
#Aquilafaute #NetGalleyFrance !
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Vous le savez déjà tous si vous me suivez ou si vous avez déjà lu l'une ou l'autre de mes chroniques mais j'ai une profonde attirance pour la littérature nordique : que ce soit la littérature contemporaine ou la littérature noire comme les polars et les thrillers.

C'est donc avec joie que j'ai découvert que le dernier roman de Ragnar Jónasson, « A qui la faute » faisait partie de la sélection en lice pour le Prix Audiolib 2023. Depuis que j'ai lu en écoutant un livre audio-book pour « Tant que le café est encore chaud », j'ai adoré ce style de lecture totalement immersive avec le livre entre les mains et la voix du lecteur en même temps dans les oreilles. C'est ce que j'ai, à nouveau, fait ici dans le cas présent.

Ragnar Jónasson est un auteur islandais que j'apprécie. A nouveau, dans son dernier thriller, « A qui la faute », il est parvenu à me dépayser avec cette histoire qui se déroule dans les hauts plateaux de l'est de l'Islande. En soit, l'histoire n'est peut-être pas la plus originale de l'année mais, bien que j'adore être surprise, j'ai surtout besoin d'être captivée et de me laisser entraîner sur les traces des personnages.

Et c'est ce que j'ai fait une fois encore. Pendant mon écoute et ma lecture, j'étais à mille lieues de mon quotidien et de la Belgique. C'est aussi ce que je demande à mes lectures. Donc, mission réussie.

Au niveau de l'écoute, malgré la dextérité du lecteur, Slimane Yefsah, cela a un peu bloqué pour moi dans le sens que je trouve que l'histoire aurait dû être lue par plusieurs personnes et non par un unique lecteur. J'aurais préféré que cela soit fait par 4 narrateurs, comme c'est le cas avec le livre « Blizzard » de Marie Vingtras.

Vu la configuration identique du livre : une alternance de chapitre conté par les 4 protagonistes principaux (1 femme et 3 hommes), l'intrigue aurait été mieux supportée de la sorte. Je n'ai pas compris le choix de l'éditeur, Audiolib, de l'avoir fait lire par une seule personne, à l'inverse du livre « Blizzard », par exemple, cité ci-dessus. A tout le moins, à vous maintenant de vous forger votre avis sur cette question.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Avec plusieurs romans de Ragnar Jonasson dans ma PAL il était temps que je commence à découvrir cet auteur… et c'est finalement Netgalley qui m'aura mis le pied à l'étrier avec son nouveau roman : A qui la faute, qui sort le 13 janvier.

Il s'agit d'un roman choral, qui suit 4 personnages lors d'un huis clos très … glacial.
Daniel, Gunnlaugur, Helena et Armann, 4 amis d'enfance se retrouvent pour un weekend de chasse à la perdrix dans la campagne islandaise.
Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu : une terrible tempête de neige se déclare et ils doivent trouver refuge dans un petit pavillon de chasse abandonné. Nous sommes au milieu de nulle part… pas de réseau et personne à l'horizon.
Dans la promiscuité et l'adversité les langues se délient, les secrets refont surface et aucun des 4 amis n'en sortira indemne…

Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman. La première partie est très déroutante, car la narration se fait un peu à reculons.
Le format du roman en choral m'a empêchée de m'attacher aux personnages, car chaque chapitre ne fait en moyenne que 2 ou 3 pages, et chacun est dépeint de manière fort peu flatteuse.

J'ai cru à un moment que l'on allait déboucher vers du fantastique (ce qui n'aurait pas été pour me déplaire) mais il s'agit bien d'un thriller angoissant sous la forme d'un huis-clos.

Le point fort de ce roman est vraiment le 5ème personnage : cette tempête terrible, sans pitié, glaçante est très bien décrite, et on s'y croirait vraiment … tant et si bien qu'après avoir fermé le livre, je me suis endormie et j'ai rêvé que je me trouvais moi-même dans la neige islandaise…

Je compte lire « 10 âmes, pas plus » très bientôt et j'espère y retrouver cette ambiance réfrigérante.
Dans l'ensemble je suis très friande de polars et thrillers nordiques (Lackberg, Aegisdottir…)

Et toi, aimes-tu ce style de roman ?
Quel livre du beau Ragnar me conseilles-tu ?

Bonne lecture !
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critiques presse (4)
Culturebox
26 juin 2023
L’écrivain islandais nous plonge dans une ambiance tendue à l’extrême, où la moindre pensée, le moindre geste contribuent à rendre insoutenable une atmosphère déjà angoissante.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
07 mars 2023
D'une écriture nerveuse, narrant les événements du point de vue de chaque protagoniste, Ragnar Jónasson brouille tous les repères et nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne
Lire la critique sur le site : Culturebox
LesEchos
23 janvier 2023
Quatre amis se retrouvent dans un refuge islandais, pour se souvenir et partager à l'approche de la quarantaine. Mais une tempête se prépare. Ragnar Jonasson revient, plus inventif que jamais, avec « A qui la faute ». Un polar intimiste et oppressant.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Culturebox
19 janvier 2023
L’écrivain islandais nous plonge dans une ambiance tendue à l’extrême, où la moindre pensée, le moindre geste contribuent à rendre insoutenable une atmosphère déjà angoissante. Un thriller étouffant.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
On lui avait toujours appris à faire les choses correctement, à obéir à ses parents, à travailler, à ne jamais faire de vagues, et il y était parvenu - presque trop. Parfois, il avait eu la sensation de passer à côté de sa vie, de rater toutes les aventures de la jeunesse. Désormais, il avait vécu une expérience extrême, un acte effroyable qui l’avait fait basculer vers le mal.
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Ármann

Jetant un coup d’œil rapide à la fenêtre, il distingua la clarté blême du matin à travers la couche de neige qui recouvrait la vitre.

Il fallait agir vite. Ármann n'était pas certain de l'issue qui les attendait. Pour le moment, il n'avait qu'un seul moteur : son instinct de survie. Ainsi que son désir de protéger Helena, comme toujours.

Il repensa à Daniel, perdu et livré à lui-même dans ce désert hostile, sans doute mort depuis longtemps. Mourir de froid pouvait cependant prendre un long moment, bien plus que ce que la plupart des gens soupçonnaient : le corps humain pouvait montrer une capacité extraordinaire à résister dans des conditions extrêmes. Ils n'avaient toutefois aucune chance de tomber sur lui. Dieu seul savait ou son corps gisait dans la neige, coincé entre deux congères, à quel endroit il avait contemplé les ténèbres pour la dernière fois en songeant que c'était terminé, que personne ne viendrait à sa rescousse.

C'était le sentiment le plus insoutenable : être seul, abandonné, et voir tout espoir s'étioler peu à peu.

Ármann s'était résolu depuis bien longtemps à façonner son destin de ses propres mains, à agir en refusant d'être une victime, et même s'il lui était arrivé de dévier de sa trajectoire, ce principe de vie lui avait plutôt été favorable. À cet égard, Helena lui ressemblait beaucoup.

- Bon, on y va ? lança-t-il à Gunnlaugur.

Celui-ci s'était encore rapproché de la porte, comme s'il voulait rester le plus loin possible d'eux et du cadavre. Si Ármann ne le savait pas aussi lâche qu'incapable de s'orienter, il aurait pu craindre de le voir prendre la fuite. Mais sans son aide ou celle de Helena, il ne saurait comment regagner la civilisation.
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Été comme hiver, la nature avait beau être majestueuse, elle n’en demeurait pas moins meurtrière. Se perdre dans les terres hautes d’Islande était sans doute similaire au fait de se perdre dans le Sahara, le froid pouvait être aussi dangereux que la chaleur.
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Jamais il n'avait eu aussi froid.
Daníel avait beau être recouvert de plusieurs couches de laine sous son épaisse doudoune, rien n'y faisait : l'air glacial parvenait quand même à s'insinuer à travers ses vêtements.
Ses compagnons de voyage ressentaient-ils la même chose ? Il n'osait pas poser la question, de peur de paraître faible. La tête baissée, il avançait péniblement, secoué par le vent et les paquets de neige. Il ne discernait plus le paysage, ni même le sol sur lequel il progressait ; son monde s'était réduit à des tourbillons blancs traversés par des vagues silhouettes en mouvement.
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C'était le sentiment le plus insoutenable : être seul, abandonné, et voir tout espoir s'étioler peu à peu.
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Ragnar Jónasson vous présente son ouvrage "Reykjavik" co-écrit avec la première ministre d'Islande Katrín Jakobsdóttir, aux éditions De La Martinière .
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