À qui la faute

Daníel, Ármann, Gunnlaugur et Helena se sont organisés un weekend pour une chasse à la perdrix dans les hauts plateaux de l'Est de l'Islande. Ils n'ont plus beaucoup l'occasion de se retrouver depuis leur entrée dans la vie active, les déplacements ou les déménagements. Voilà une belle sortie en perspective.
Alors que tout est prêt, les amis prennent la route. Mais, peu de temps après leur arrivée en montagne, un blizzard se lève. Pris dans la tempête, paralysés par le froid, ils réussissent à trouver refuge dans un abri abandonné. Lorsqu'ils pénètrent dans les lieux, ils ont une vision terrible.

"A qui la faute" est un huis clos qui se déroule au coeur de la nature islandaise comme Ragnar Jónasson sait les écrire. J'ai retrouvé l'ambiance, le froid et le suspense que j'avais tant aimés dans "Snjor", son premier roman.

On découvre tout d'abord les quatre amis et leur nouvelle vie. Daníel vit aujourd'hui en Angleterre où il suit des cours d'art dramatique, Il subit ce séjour à la montagne difficilement. Gunnlaugur est avocat, c'est le personnage le plus à part. Helena est ingénieur, elle vient de vivre le décès de son compagnon. Ármann est guide, c'est celui qui a mis le plus de temps à trouver sa voie.

La narration alterne entre eux grâce à des chapitres courts et entraînants.

J'ai adoré me perdre dans cette Islande sauvage et mystérieuse où tout est possible. Tout est blanc, il neige à presque toutes les pages. On ressent le froid glacial. L'ambiance se resserre rapidement. L'auteur nous conduit dans un huis clos angoissant.

Du côté de l'intrigue, tout est parfaitement maîtrisé. Mis à part le fait que quelque chose de terrible attend les amis dans le refuge, c'est la personnalité de chacun des quatre amis qui s'affirme jusqu'à nous dévoiler leur côtés les plus sombres.

Ce nouveau roman se dévore dès la première page et se lit d'une traite. J'ai retrouvé la plume de l'auteur que j'avais tant aimée dans les intrigues de Ari Thór. Une excellente lecture !

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Ils sont quatre amis de longue date. Daníel, Ármann, Helena et Gunnlaugur. Ils décident de se retrouver afin de partir à la chasse dans les plaines islandaises le temps d'un week-end. Après avoir quitté le chalet dans lequel ils vont résider pour leur séjour, ils commencent alors leur randonnée. Malheureusement, les conditions météorologiques vont s'avérer épouvantables, et guidés par Ármann, les amis n'auront pas d'autre choix que de se réfugier dans un petit gîte prévu à cet effet. Ils vont pourtant y faire une découverte qui va les choquer.

Inutile de tergiverser, pour ma part ce roman s'est avéré être un coup de coeur. Dès le départ, j'ai aimé cette ambiance pesante que l'auteur a su instaurer tout au fil des pages. Les conditions météorologiques sont très bien rendues, et les descriptions précises permettent au lecteur de s'immerger dans ce thriller glaçant.

D'emblée, je me suis aperçue que ces quatre d'amis nourrissaient bien des rancoeurs les uns envers les autres. L'auteur va nous les présenter à tour de rôle et nous fournuir peu à peu des informations afin de reconstituer les liens qui les unissent, jusqu'au dénouement surprenant et au suspense très bien maintenu.

J'ai lu ce roman avec beaucoup de rapidité, tant je voulais savoir ce qu'il se passait réellement. Entre faux-semblants, manipulations et rancoeurs, ce groupe d'amis semble avoir bien des secrets à cacher.

La plume de l'auteur est d'une grande fluidité, idéale pour ce genre littéraire. Je ressors conquise par le schéma narratif qu'il nous propose ici, consistant à alterner les points de vue des quatre personnages, et avec des chapitres très courts, qui rythment particulièrement l'histoire. Les caractères sont très bien décrits.

Un thriller en huis clos, à l'ambiance glaçante qui vous surprendra jusqu'au dénouement inattendu. À découvrir.
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Quatre amis partent pour un week-end dans les plateaux désertiques de l'Est de l'Islande pour chasser la perdrix.
Une violente tempête de neige survient de manière inopinée les obligeant à s'abriter en urgence dans un refuge. le cauchemar va commencer…
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume de Ragnar JONASSON dans ce roman qui nous transporte dans les fascinants paysages islandais.
Son art de faire monter quasi insensiblement la tension est porté à son maximum dans cette histoire.
De quels secrets chacun des quatre personnages est-il dépositaire ? Comment ceux-ci s'articulent-ils autour de la mort, il y a quelques années, de Vickingur, l'ami d'Héléna, la seule femme du groupe des quatre chasseurs ?
Un livre qu'on ne lâche pas avant d'en connaître le dénouement…plutôt inattendu !
Je suis toujours aussi accro aux polars/thrillers venus du froid

Quatre amis d'enfance, un week-end, font une excursion dans une lande sauvage en Islande. Au beau milieu de nulle part, la météo les prend au dépourvu. Alors que le blizzard commence à se déchaîner, ils décident de rejoindre le refuge le plus proche. Mais à l'intérieur, une surprise terrifiante les glace : un homme se tient là, hagard, dans le fond, une arme à la main. Qui est-il ? Que leur veut-il ? Que lui est-il arrivé ? Avec ce froid mordant, les quatre compagnons ont bien peu d'alternatives. Dans la petite cabane, la tension monte… jusqu'au drame.

« A qui la faute » est un roman policier écrit par Jónasson Ragnar. C'est un chef d'oeuvre de bout en bout, écrit d'une main de maître et construit très habilement.

Dans une polyphonie propre à un roman choral, les quatre protagonistes s'expriment tour à tour : Daníel, acteur peu talentueux qui vit à Londres ; Gunnlaugur, avocat tout aussi peu brillant et plutôt asocial ; Helena, marqué au fer rouge par la mort de son amant ; et Ármann qui a brillamment réussi dans le tourisme. Quatre amis mais quatre personnalités bien différentes et qui vont, le temps d'un week-end, mettre à nu des plaies d'antan mal refermées.

Le suspense est instillé d'emblée, le ton du départ laissant affleurer un malaise, une tension diffuse. L'intrigue va se jouer principalement dans le huis-clos du refuge, minuscule réduit battu par la tempête. Il n'y a finalement que très peu d'actions dans « A qui la faute ». le ressort essentiel — et le talent de l'auteur — est de rendre les états d'âme de chacun, avec une justesse et une finesse psychologique remarquable.

Au fil de l'histoire, à la faveur des points de vue narratifs différents, le lecteur fait connaissance avec chacun, ses zones d'ombre, ses lâchetés et ignominies. Aucun n'est épargné et une autre forme de tempête va se déchaîner dans le refuge, bien sombre au regard de la blancheur aveuglante du dehors. Tandis que croît la tension, que le suspense s'épaissit, des parcelles de sens éclairent peu à peu l'ensemble et l'on mesure pleinement les ressorts machiavéliques imaginés par l'auteur.

Quatre amis, un week-end. Tous ne reviendront pas. Ni même le lecteur, bousculé au coeur du blizzard et bluffé par tant de talent !

Tous les ans je me rue sur le dernier livre de Ragnar Jonasson
j'ai adoré la série Ari Thor, ainsi que celle de la dame de Reykjavik
il a le pouvoir de nous catapulter au fin fond de son pays : l'Islande
comme d'habitude, je me suis mise sous mon plaid puisque le fraicheur que dégage ses livres est communicative
Alors que dire de ce dernier livre qui est un one shot
l'auteur comme a son habitude va à l'essentiel, pas de phrases hyper alambiquées et dès les premières pages ou presque
ici on suit 4 amis (ou presque) qui ont décidé de partir au fin fond de l'Islande pour un week-end frigorifiques
Rapidement on se pose des questions sur la fameuse "Amitié" qui les lient. Et l'auteur arrive a nous tenir en haleine sur une chose anecdotique dont je tairai la nature pour ne pas spoiler et faire perdre tout interet pour ce livre
j'ai un seul Bemol : la chute que j'ai trouvée un peu brouillonne
Ce n'est pas encore pour maintenant que j'arrêterai de lire cet auteur
je vous propose de partir en Islande et ses paysages desertiques et ses nuits qui durent 6 mois

A qui la Faute, Uti dans la version originale parue en 2021 traduite par Jean-Christophe Salaün, a été publié par les éditions La Martinière en 2023. Il fait partie du cycle Dark Iceland, les enquêtes de Siglofjordur. le style de Ragnar Jonasson est fluide, entraînant: "Helena inspira une bouffée d'air glacial et sentit l'oxygène affluer dans tout son corps. Elle observa le paysage, savourant ce moment privilégié de communion avec la nature. Toute la matinée, ils avaient gravi la pente sur un terrain rude et monotone fait de graviers et de rochers, seulement égayé çà et là par des plaques de mousse givrée: ils venaient d'arriver à la limite des neiges éternelles..." (Page 59)
Construction: chapitres courts dans lesquels l'auteur donne la parole à l'un des quatre protagonistes, chacun reprenant le récit où le précédent l'avait laissé. le récit, se déroulant sur un week-end, commence au moment où les quatre amis arrivent au refuge. Puis, fait un saut en arrière pour revenir à la veille. Ensuite, l'histoire déroule ses épisodes chronologiquement. 

Novembre. Daniel, qui vit à Londres depuis de nombreuses années, revient en Islande pour passer le week-end avec ses amis de lycée. Ils ont prévu une randonnée de chasse pour la journée mais dès le début tout va de travers. La météo qui devait être clémente se change en une violente tempête de neige. le petit groupe n'a d'autre choix que de faire confiance à Armann, qui pratique régulièrement la chasse à la perdrix des neiges dans les montagnes de l'est, une région sauvage qu'il connaît bien. Qui dit connaître une refuge dans lequel ils pourront attendre la fin de la tempête qui ne devrait pas durer plus de quelques heures.
Outre le froid mordant qui les assaille, ils redoutent de se perdre dans ces immensités neigeuses. Sans tente ni sac de couchage, ils ne résisteraient pas longtemps. le folklore islandais est d'ailleurs plein de ces histoires de personnes égarées que l'on ne retrouve jamais, sans doute mortes de froid, quelque part dans les fjords ou les montagnes.
Au fil des heures qui passent sans aucune amélioration météorologique, la tension monte au sein de groupe. Les anciennes rancoeurs, les jalousies mesquines font place à l'amitié et à la solidarité. Une fois parvenus au refuge, une vision d'horreur les accueille. 
Dès lors, les quatre compagnons sont soumis à un terrible dilemme: rester dehors dans le blizzard sous peine de mourir de froid? Ou affronter cet homme, assis un fusil à la main, figé mais vivant, les dévisageant de ses yeux vides, ne répondant à aucun de leurs questions? Les dissensions larvées éclatent alors au grand jour. Sortiront-ils vivants de cet enfer? 

Un thriller terrifiant, mené de main de maître par Ragnar Jonasson, dans lequel le lecteur, à l'instar des personnages, se sent assaillir par la tempête, comme privé d'oxygène. Un suspense oppressant habilement orchestré, notamment lorsque l'auteur tarde à révéler ce qu'ils ont vu en ouvrant la porte du refuge, mettant nos nerfs à vif à force de conjectures. Puis, nous plongeons à pied joint dans l'angoisse de savoir si nous allons retrouver le chalet, nous sortir de cette terrible tempête sain et sauf. Rien n'est moins sûr. Et pour le savoir, une seule option: lire A qui la faute...
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Mon auteur islandais préféré est de retour.
Comme chaque oeuvre de sa part je me plonge dans son univers et part en islande .
Avec un petit goût different cette fois ci car dans moins d'un mois je pars visiter ce beau pays.

Bon revenons à notre lecture.

Imaginez 3 amis vous proposent de passer un week end dans l'ouest de l'islande. Natif de reykjavik vous dites OUI.

Arrivé de Londres, où vous vivez actuellement vous apprenez que finalement ce n'est pas dans l'ouest que vous passerez le week end mais dans l'est beaucoup plus sauvage et moins peuplé.
Sachant qu'un de vos amis est guide pour touriste vous dites OK.

Lors de votre première journee de randonnée, une tempête terrible s'abbat. Il va être difficile de rejoindre le refuge initialement prévu.
Heureusement vitre amie guide connait un refuge de secours vers lequel bous pouvez vous rendre.
Vous essayez d'oublier que vous êtes fatigués et que vous avez froid.

Allez en route vers ce refuge de secours.

Ca y est vous êtes arrivés.
La porte est difficile à ouvrir mais avec un peu d'effort de chacun la serrure cede.
Vous laissez vos amis entrer puis c'est a votre tour.
Tout le monde crie.
Que voyez vous ? face à vous un homme assis sur une chaise tient un fusil et ne bouge pas.
En fin si, seuls ses yeux bougent.

Vous voilà entrez dans ce roman
Envie de connaitre la suite ?

Étouffant.
Traumatisant.
Prenant.
Addictif.
Ce huis clos est une petite pépite qui ne vous laisse aucun répit.
Une multitude de questions se bousculent pendant cette lecture : Mais pourquoi? Qui? Comment? Quoi???? Hein??!!! Ainsi que tout un panel d'émotions contradictoires.
Au final, je ne sais même pas qui sont les personnages que je dois aimer ou détester .
Vous ne pourrez pas sortir indemne de ce roman.
J'ai juste un petit pincement au coeur pour cette fin qui n'a pas répondu à toutes mes questions .

Helena, Daníel, Ármann et Gunnlaugur ont décidé de se retrouver pour une partie de chasse à la perdrix dans le hauts plateaux de l'Est de l'Islande. Il se connaissent depuis l'enfance mais ne se sont pas vus depuis longtemps. Cette sortie est l'occasion de renouer des liens. Leur aventure tourne court lorsqu'ils sont surpris par une tempête imprévue. Ils arrivent à se réfugier dans un cabanon de chasse. Cet abris inespéré sera leur sauveur mais aussi leur bourreau. Dans le cabanon il découvre un homme, visiblement vivant, pointant un fusil dans leur direction. Malgré leur équipement et leur fusil, les amis hésitent. Que fait cet homme ici ? Dans un cabanon fermé de l'extérieur ? Avant de régler ce problème, ils décident d'aller chercher de l'aide. Daníel et Helena d'un côté, le second duo de l'autre. Cette partie de chasse ne va pas tarder à se transformer en règlement de comptes. La peur, l'angoisse et l'exiguïté vont faire ressurgir les animosités entre les compagnons. Les mensonges, les addictions, les problèmes d'enfance, la mort d'un proche, tout va ressortir. Tout ! Cette sortie sera finalement l'occasion pour chacun de vider son sac et de découvrir les vraies raisons de leur présence dans ce cabanon. Sauf qu'il sera trop tard pour revenir en arrière ! Un roman haletant ! Une histoire d'amitié qui tourne mal ça s'est déjà vu, mais dans ce contexte tendu de tempête, c'est inédit. Les rancoeurs sont expliquées au fur et à mesure. La tension monte crescendo jusqu'au dénouement improbable. D'une écriture acérée et forte, ce roman choral vous donnera des frissons à n'en pas douter.
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Non dits, mensonges, désir de vengeance, tous ces ingrédients pour une bonne intrigue quatre personnes copains de longue date décident d'un week-end de chasse en un lieu très éloigné et là chacun se révèle avec un passe plutot trouble et au final le but reel de ce séjour inavoué au départ à savoir reglement. de compte et vengeance suspens bien maintenu jusqu'à la fin tragique. Bravo ragnar jonasson