Charley Davidson, tome 12 : Douze tombes sans un os

- Tu es vraiment complètement frappée.
- C'est marrant, on me le dit souvent.

Une fois, j’ai fait mon café tellement fort qu’il a réussi à m’ouvrir un pot de confiture.
TEE-SHIRT

« Un jour, le Diable souffla à mon oreille :
« Tu n’auras jamais la force d’affronter l’orage. »
Aujourd’hui, je lui réponds : « L’orage, c’est moi. »
MÈME 

C’est alors que je compris quelque chose de fondamental sur moi-même. J’adorais provoquer, et j’aimais encore plus remuer la merde. 

« Il y a des jours où je m’épate.
Et puis, il y en a d’autres où je range mes clés dans le frigo.
MÈME »

— Où es-tu ? lança Cookie avant que j’aie pu caser un : « Allô, ici la Maison de Charley pour Papillons Asexués.  »

Je cherchai la clé de secours, cachée dans une fausse tortue à côté de la porte. Ça valait mieux qu’une vraie tortue.  

— La grande Charley Davidson s’est abaissée à voler ?
— Hé ! protestai-je, outrée. Ce ne serait pas la première fois.
— Oui, oui.
— Et puis, j’ai laissé 100 dollars sur une table avec un petit mot d’excuse, mais ne t’en fais pas, j’ai déguisé mon écriture.
Il me refit le coup du regard blasé.
— Et tes empreintes digitales, tu les as déguisées aussi ?
Et merde. 

Toutes mes forces. Il me fallut toutes mes forces pour me retenir de glousser. 

Dieu est amour, mais Satan sait faire un truc de dingue avec sa langue.
AUTOCOLLANT VU À L’ARRIÈRE D’UNE VOITURE