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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après 650 premières pages qui ont été un véritable pensum pour moi, et les 300 dernières que j'ai trouvé vraiment bien, autant dire que je ressors de cette lecture complètement mitigée !
Disons pour faire clair que si j'avais acheté la version "Orbit" dont le premier tome s'arrête en plein milieu de mon "pensum", je n'aurais sans doute pas continué cette série.
Il se trouve que j'ai acheté la version poche...

Je me dois de m'expliquer sur plusieurs points :

Pourquoi un pensum ? Parce que les 650 premières pages ne sont que redites, répétitions, périphrases et dilutions diverses. L'auteur dit à chaque fois en 3 pages, ce qu'elle aurait pu dire en une demi. Sous divers points de vue. Autant dire que les répétitions, à la fois d'idées, de faits, d'actions, et même de mots, car ça va avec, forcément, sont LEGIONS ! Pour ma part, les bouquins comme ça, ça me donne l'impression que l'auteur me prend pour une idiote...
Quand ce ne sont pas les mêmes phrases qui sont répétées 50 fois. Les "Ash de la Marche abandonnée à la porte Vaine pour y mourir", tin, j'avais juste envie de balancer le bouquin contre le mur à chaque fois que je lisais ces mots dans les 300 dernières pages !

Pourquoi, si c'était si pénible, me suis-je accrochée comme un arapède à son rocher, en ce cas ? Et bien d'une part j'ai mis ce livre dans mon défi ABC et je voulais m'y tenir. Et d'autre part parce que le fond est vraiment bien. Passionnant, même. Rares sont les bouquins de fantasy se déroulant dans une ambiance "mongole", avec toundras, glaces, grand froid, chamanes et fétiches "vivants". Et il faut dire que l'auteur est excellente (forcément) au petit jeu des descriptions de cette vie rude et sans atermoiements ni concessions possibles. La moindre erreur coûte la vie. Point. Et c'est un monde que j'aime bien, ce n'est pas pour rien que je lis le Marco Polo à côté.

Mais quel dommage que son style, du coup, ne soit pas du tout en phase avec cette ambiance... Vraiment dommage. Avec elle, pendant ma lecture, j'ai plutôt eu l'impression d'une chute de neige pépère mais continue qui dure des mois et des mois, et pas vraiment la tempête qu'elle a entrepris de décrire...
Contrairement au petit mot de Michel Robert sur la couverture (trucs auxquels je ne me fie jamais, et je fais bien), je n'ai pas trouvé ce bouquin "enlevé", mais alors pas du tout.

Je vais lui mettre 3 étoiles parce que les 300 dernières pages sont tout ce que j'aurais attendu de l'ensemble du livre. Mais malheureusement ça ne réussit pas à vraiment à le sauver à mes yeux, le début est vraiment trop lent et ennuyeux. Du coup je sais pas si je vais lire la suite, que je regrette d'avoir acheté avant d'avoir lu ce premier...

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Les mages en séries, leurs longues barbes et leurs pouvoirs surnaturels.

Les guerriers bodybuildés, chevauchant fiers destriers, fouraillant de l'épée, bousillant à la hache, bref massacrant à tout va, buvant pas mal aussi, violant à l'occasion et, parfois même, se faisant cléments voire galants et attentionnés.

Les entités maléfiques à la mord-mois-le-noeud, toujours logées en des lieux inhabitables, gouffres volcaniques, montagnes désolées et surgissant à l'improviste du fond des ages, mues par d'obscures et inextinguibles volontés de domination.

Les princesses, arrogantes ou naïves, potiches le plus souvent prétextes à de longs paragraphes rasoirs décrivant leurs mises et leurs atours, entraînant la multiplication des tomes et, se faisant, des bénéfices des heureux éditeurs.

Les amazones affriolantes, les filles de joies lascives et autres perfides maquerelles laissant entrevoir l'idéal féminin fantasmé des auteurs.

Les royaumes légendaires, leurs souverains en armures festoyant en leurs ancestrales demeures entourées de marais fétides, refuges d'ignobles créatures squameuses sans parler des forêts mystérieuses peuplées de gnomes et autres goules sanguinaires....

C'est bon, ça va, la barbe!
Du lu et relu!
Je sais je l'ai déjà écrit ici à propos de quelques-uns de ces conteurs parfois géniaux, souvent besogneux et heureusement plus rarement, méprisables, à l'image de Terry Brooks, le maître indiscutable du plagiat. Décidément lui je ne le lâche pas!

Mais alors bougre d'idiot, objecteront quelques impertinents, pourquoi s'entêter à lires un genre qui vous excède tant?
Et bien pour finalement tomber sur cette "Caverne de glace noire" par exemple.
Bien sûr on retrouve ici la plupart des ingrédients que je singe plus haut, sauf qu'avec J.V Jones, bien secondée pas son traducteur, la mayonnaise prend.
Son univers tient debout, elle décrit sans lasser, elle digresse utile ou badin sans nous perdre, la violence est souvent extrême mais pas gratuite, le verbe parfois cru mais à-propos.
Tout bien quoi.

Après plus de quarante années de bonnes et de moins bonnes rencontres en territoire de Fantasy, la découverte de cette saga glacée est une sorte de récompense à la persévérance.

Les bonnes surprises sont rares, ne boudons pas notre plaisir quand elles se présentent. Je retourne illico me plonger dans le second tome de "L'Épée des ombres" et il m'en restera encore deux pour affronter le deuxième confinement.
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