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3,88

sur 1071 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
217 critiques, je crois qu'il est donc inutile que je reprenne le résumé. Ce qu'il m'a déçu ce livre ! Non seulement je n'y ai pas retrouvé la plume de Gaëlle Josse, cette plume qui habituellement me transporte, mais l'auteure n'a pas été, selon moi, à la hauteur de ses prétentions. Faire d'un pan de l'Histoire l'ossature d'un roman est certes un projet très ambitieux, mais encore faut-il maitriser son sujet et en savoir plus que le commun des mortels dont je fais partie. C'est loin d'être le cas, car personnellement, je n'ai rien appris que je ne savais déjà sur Ellis Island. L'auteure survole bien allègrement le sujet, nous sert le "minimum syndical", et elle entend, avec ce peu de connaissances, mêler la petite histoire de ce dernier gardien d'Ellis Island à la Grande Histoire... Soit. On va dire que c'était pour "faire sérieux ", mais il ne faut quand- même pas prendre les lecteurs pour des ignares. Venons en donc à la petite histoire. Celle de monsieur Mitchell, ce personnage que je trouve proprement odieux, pour des raisons que bien évidemment je ne peux évoquer. Puisqu'il est question, sur la quatrième de couverture, de deux femmes qu'il "garde au creux de son coeur", force est de reconnaître qu'en ce qui concerne Liz, la première, le moins que l'on puisse dire est que Gaëlle Josse ne s'est pas tracassée. Elle s'est contentée de gratifier le lecteur de tout ce qu'il y a de plus simple, avec une issue pour le moins convenue... pour ce qui est de la deuxième, toujours en manque d'inspiration je présume, ne voilà t-il pas qu'elle me propose une histoire bien tirée par les cheveux, peu crédible et complètement abracadabrantesque, à laquelle elle ajoute, en plus, des touches fantastiques qui ne portent absolument rien de plus à cet ouvrage. Gaëlle Josse est une auteure que j'aime beaucoup, mais je crois qu'elle devrait se cantonner à sa sphère de connaissances. Il vaut mieux être moins ambitieux et faire bien, en tout cas du mieux qu'on peut, plutôt que de vouloir donner à ses écrits une dimension intellectuelle, lorsqu'on n'en n'a pas "la carrure" et qu'en plus on ne dupe personne.
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Le titre n'est pas mensonger, le dernier gardien d'Ellis Island est bien l'histoire d'un homme et d'un seul, pourquoi ai-je alors imaginé une fresque avec d'innombrables candidats à l'installation aux Etats-Unis, dont les visages défileraient dans ce roman ? John Mitchell est le dernier directeur d'Ellis Island, plutôt qu'un simple gardien, il est petit à petit arrivé à un poste de responsabilité, et c'est à lui que revient de superviser les derniers instants du centre d'accueil et de tri des immigrants, avant sa fermeture en 1954. Pendant les neuf jours où il reste seul, à vérifier que tout est prêt à être laissé sur l'île, John revient, par écrit, sur le bref récit de sa vie, sur la femme qu'il a aimée et épousée. Mais aussi, sur son attirance pour Nella, une jeune femme sarde arrivée par bateau avec son frère.
Malheureusement, je n'ai pas été convaincue par l'ensemble du roman qui m'a peu touchée. Je pense que les motivations du personnage principal me sont restées étrangères, pas seulement à cause de son comportement pour le moins ambigu à un certain moment. Je crois aussi que j'ai peu d'attirance pour les gens qui vivent exclusivement dans le passé, et qui se complaisent dans le remords autant que dans le regret. Cette forme de récit de souvenirs amers a peu de prise sur moi. J'ai par contre aimé les parties plus historiques sur Ellis Island, quoiqu'elles n'aient fait que réactiver des faits que je connaissais déjà, et que, de plus, elles m'ont paru légèrement plaquées sur l'histoire de John Mitchell.
Depuis le temps que je lisais des avis des plus positifs sur les romans de Gaëlle Josse, ce premier roman lu me fait penser que je ne suis pas très sensible à son univers. Rien à redire à l'écriture, plutôt agréable à lire.
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Ellis Island voit ses portes se fermer en 1954 emportant avec elles le souvenir de ces millions d'étrangers en quête de liberté et d'espoir: le rêve américain perd son entrée principale. Un pan de l'histoire rangée à titre posthume dans le souvenir collectif. Et plus encore dans celui du dernier gardien, le directeur John Mitchell.

Le roman se lit aisément mais sans grand enthousiasme pour ma part.
Je m'attendais à en savoir d'avantage historiquement parlant, le sujet n'en n'est qu'effleuré. Je pensais vivre un grand moment à la découverte de ces hommes et femmes aux portes de leur paradis rêvé, il n'en a rien été, des bribes de vie sans grand intérêt. Et ce dernier gardien, détenteur de tant de savoir, s'est avéré être un personnage peu attrayant, très nombriliste, même mélodramatique.

Grande déception donc, peut-être en attendais-je trop? Mais je pense qu'un sujet pareil pouvait donner matière à un récit moins superficiel, beaucoup plus vivant et passionnant.
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J'ai emprunté ce roman à la bibliothèque en même temps que Les Heures silencieuses de la même auteure. J'ai commencé par le deuxième que j'ai beaucoup aimé et c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai commencé celui-ci.

Il a fait partie de la rentrée littéraire 2014 et j'avais eu envie de le lire au moment de sa sortie, mais il n'était jamais disponible à la bibliothèque quand j'y allais. J'ai donc été ravie de le trouver en août.

J'ai eu beaucoup de mal finalement…j'ai aimé, mais…

Commençons par le positif :

L'écriture est toujours aussi douce et belle…c'est un véritable plaisir de lire ses textes et cela me donne envie de lire toutes ses oeuvres.

Le cadre m'a donné vraiment très envie. C'était vraiment passionnant et j'ai été déçue de ne pas en savoir plus sur ce lieu, sur ses règles et sur les immigrés qui passaient par là. C'est un thème qui est assez d'actualité en ce moment en plus, j'ai donc été ravie d'en savoir un peu plus sur la manière dont les choses se passaient à cette époque. Toute cette organisation, ce travail de titan, toute cette documentation est passionnante!

Mais…et le mais est de taille. J'ai été très gênée -voir même furieuse- par le narrateur. Je ne l'ai pas trouvé attachant, je pense même avoir été dégoûtée par lui.

Evidemment, les êtres humains ne sont pas tous « blanc » ou noir », pas que gentil ou méchant… J'ai toujours aimé suivre des personnages qui semblaient réels, qui étaient plus complexes que le gentil héros ou bien le vilain méchant. Mais là, je n'ai pas pu…

[Attention, je spoile un point important de l'intrigue, mais vraiment TRÈS important]

————————————–

Une lecture donc en demie-teinte…le sujet et le lieu me passionnait, mais le personnage principal ne m'a pas plu du tout. Difficile de s'attacher au roman dans ces cas-là.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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C'était la première fois que je lisais Gaëlle Josse et j'ai été bien déçue. L'auteure mentionne en fin de livre l'immense émotion qui l'a saisie en visitant Ellis Island, mais cela ne fait pas un roman. Tout est inventé, c'est le privilège de la fiction mais le titre alors est trompeur. L'attente qu'on pouvait avoir d'une histoire vraie, d'une connaissance plus approfondie de ce lieu emblématique de l'immigration est plus que déçue, bafouée par un personnage pas du tout sympathique et pas empathique pour deux sous. Alors même que l'on pourrait partager l'émotion de l'auteure, on se retrouve confronté à personnage sans envergure et pleurnichard. Je ne le recommande à personne.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Le portrait de ce gardien, hanté par les deux femmes de sa vie, est touchant et permet d'aborder quelques aspects du rôle d'Ellis Island comme porte d'entrée de l'Amérique. J'aurais cependant aimé avoir un regard plus large sur cette île, sur les immigrants et l'immigration en général que seulement celui de ce dernier gardien. Comme l'auteur, j'ai eu la chance de visiter Ellis island et j'en ai gardé un souvenir marquant et un intérêt pour toutes les histoires liées à l'immigration. Peut-être avais-je trop d'attentes...
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1954. Alors que les autorités décident de fermer Ellis Island, un homme qui y a fait toute sa carrière professionnelle se souvient.
C'est un court roman bien écrit, quoique sans brio, qui mêle l'histoire individuelle de cet homme et l'hasardeuse destinée de tous les immigrants rêvant de l'Amérique, terre promise.
Splendide sujet, libre assez plaisant , mais dont j'ai trouvé l'aspect documentaire assez survolé et platement pédagogique. Quant à l'histoire personnelle du gardien, c'est malheureusement trop souvent l'aspect mélodramatique qui occupe ma première place. au détriment du questionnement sur le rôle réel de l'Américain face aux migrants, terre d'accueil au filtrage impitoyable, la responsabilité des hommes travaillant à ce centre de tri et leurs petits aménagements avec la probité.
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New York - 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d'immigration d'Ellis Island va fermer ses portes. John Mitchell, son directeur reste seul dans ce lieu déserté et remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé. Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'évènements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maitre de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige. A travers ce récit, résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse, et de complexité d'un homme face à ces choix les plus terribles.

Ces mots ne sont pas les miens, même s'ils résument assez bien ce roman. Assez bien, car il m'aura définitivement manqué quelque chose pour vous dire que j'ai beaucoup aimé ce livre. Je l'ai lu un dimanche en deux fois. Il ne fait que 163 pages (sans compter l'épilogue).

Une fois en main, je l'avoue, j'ai eu plaisir à lire le testament de cet homme, qui à la veille de la fermeture d'Ellis Island, choisit de raconter les faits marquants de son existence. Celle d'un homme qui aura passé quarante-cinq années à Ellis Island, accueillant des milliers d'hommes et de femmes, d'enfants, fuyant un pays en guerre, la persécution ou tentant leur chance en Amérique - pays de toutes les opportunités. John Mitchell gravira les échelons et ne quittera plus cet île. Il en deviendra son prisonnier.
(..)
Plus je le lisais son récit, moins je l'appréciais. Il se veut le témoin de toutes ces souffrances, de tous ces espoirs mais ne fait que s'épancher sur ses remords et ruminer ses digressions. Alors, soit, Mitchell n'aura pas respecté les règles une seule fois en quarante-cinq ans. Mais lire à la fin qu'il s'agit d'une véritable tragédie humaine, j'ai eu du mal. Lire que l'homme qui trouve son testament est à ce point bouleversé, soit. Mais ce ne fut pas mon cas.

La véritable tragédie humaine, c'est celle des immigrants. Et l'auteur sait à merveille rappeler le sort de ces immigrants, leurs doutes, leurs espoirs réduits à néants. Comme lorsqu'elle donne la parole à cet intellectuel hongrois dont l'Amérique lui ferme la porte pour cause de sympathie communiste. J'aurais aimé être avec eux à Ellis Island.

suite sur mon blog
Lien : http://electrasamazingflying..
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J'entendais tellement de bien de Gaëlle Josse sur la blogosphère que je savais qu'un jour, je la lirai. Et dès que j'ai vu le titre de son nouveau roman, j'ai su que ce serait avec celui-ci puisqu'Ellis Island me fascine, que je l'étudie avec mes élèves et que c'était le but premier de mon voyage à New-York (évidemment, j'ai pris les billets avant de me rendre compte que l'île était fermé pour cause de dégâts suite à l'ouragan Katherine). Je pensais donc que ce roman serait mon voyage de compensation. Je pense qu'il va surtout plaire à ceux qui ne connaisse pas grand chose au thème. Moi, j'ai eu l'impression de relire un cours connu, et même si toutes les informations sont insérées dans une histoire, je n'ai pas été emballée par l'écriture. C'est donc une déception pour moi. Pour finir par une touche positive tout de même, j'ai découvert grâce à ce roman qu'Ellis Island fut un centre de détention de prisonniers d'origines ennemies (japonais, italien et allemands).
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Il y a des lectures qui ne passe pas et celle-ci en fait parti. Cette lecture a été pour moi un gros raté. Je n'ai aimé ni l'histoire, ni l'écriture, ni les personnages.
On a des phrases longues qui nous perdent, associées à des phrases courtes plus attrayantes. Ca donne une impression de rythme saccadé qui ne m'a pas convaincue. Niveau histoire, ce n'est absolument pas ce que je pensais. J'imaginais une retrospective de l'histoire de l'arrivée des migrants mais en fait on a un retour uniquement sur la petite vie du narrateur. On referme ce livre avec la certitude que ça pourrait se dérouler n'importe où ailleurs, on aurait le même texte ou presque. pour ne rien arranger, le narrateur est imbuvable. On a envie de le baffer. Il considère normales un grand nombre de choses qui sont juste scandaleuses. Il mériterait juste de finir en prison et il a une façon de s'exprimer qui n'est même pas agréable à lire.
Il fait le point sur sa vie, avec ses erreurs mais c'est principalement le bilan de tout ce qui ne lui a pas plu et où il ne comprend toujours pas le soucis. Si vous voulez des histoires de migrants, oubliez ce texte-ci, c'est tellement léger qu'on ne les voit même pas. En revanche, si lire le bilan d'une vie d'un personnage dans le déni vous tente, là vous pouvez essayer ce texte.
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