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3,97

sur 690 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier roman de Gaëlle Josse. Pour écrire son histoire, elle s'est inspirée d'un tableau d'Emmanuel de Witte, peintre hollandais du XVIIe siècle. Sous forme de journal intime, nous découvrons la vie Magdalena ainsi que ses préoccupations familiales, elle est l'épouse de l'administrateur de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales de Delft.
Son père, ancien administrateur, lui a transmis sa passion pour la vie maritime. Elle soutient aujourd'hui son mari qui a repris cette charge et le conseille dans ses choix car ils rencontrent parfois des difficultés (retard de livraison, perte de marchandise…). Elle doit aussi s'occuper de ses cinq enfants.
A travers ce court roman, nous entrapercevons la vie quotidienne de l'époque : forte natalité mais également fort taux de mortalité infantile. On voit que la musique occupe une place importante dans leur temps libre.
Ce livre dans l'ensemble m'a plu.
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avalé en une fois ! jolie histoire douce et amère comme la vie parfois ...
je devrais le relire puisque j'ai fait la gourmande !
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Ce livre me fait penser à deux autres romans: celui de Philippe Besson, " L'arrière-saison", où il imagine une histoire à partir d'un tableau d'Edward Hopper et celui de Tracy Chevalier, " La jeune fille à la perle", évoquant la naissance de cette oeuvre. Justement, il est question aussi d'un peintre flamand de la même époque, Emmanuel de Witte et le roman s'inspire d'un de ses tableaux: "Intérieur avec femme à l'épinette" .L'auteur imagine, à travers son journal intime, quelques semaines de la vie de cette femme apparaissant sur le tableau.Elle y raconte ses joies, ses tourments.L'écriture est comme toujours fine, délicate, poétique.Mais je suis restée un peu sur ma faim, on aurait aimé en savoir plus sur le personnage, on ressent une impression d'inachevé.
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Le postulat de départ est intéressant : raconter l'histoire d'un personnage aperçu sur un tableau.

Ce roman est écrit comme un journal intime où une femme issue de la noblesse néerlandaise rédige en quelque sorte ses mémoires.

Elle y décrit, son enfance, sa passion pour les bateaux et de commerce de son père, sa vie de couple, ses enfants, ses espoirs et désillusions.

Le récit est bien écrit mais le tout reste très contemplatif, sans enjeux et finalement on termine la lecture en se demandant "Pourquoi ce livre ?".

Peut-être se veut-il être un témoignage des conditions de la femme à l'époque de la Compagnie des Indes ?
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J'ai terminé ce court roman dans lequel je suis entrée plutôt facilement - la forme du journal permet une certaine intimité avec le personnage, une proximité.

Malgré son assez jeune âge, Magdalena semble à une étape de sa vie où elle doit dresser des bilans : elle se laisse aller à des souvenirs d'enfance, elle remonte le fil du temps de sa vocation, lorsqu'elle aimait accompagner son père au déchargement des bateaux, et qu'il lui demandait conseil, qu'il avait confiance dans son jugement.

Puis sa rencontre avec Pieter, leurs fiançailles, les enfants, devenus maintenant de jeunes gens, sauf le benjamin. Certains sont morts au fil des années, la maternité est alors chose douloureuse, il faut pourtant s'y résigner. Sa soeur, elle, se ronge les sangs car elle n'a pas de descendance.

La narration est resserrée, certains épisodes marquants se détachent : perte du navire Amsterdam et regret qu'il ait coulé à cause de l'esclavage (qu'elle désapprouve), visite de la délégation française, intrigue amoureuse vite laissée de côté au bénéfice de sa fille cadette. Dans sa réflexion douce-amère, Magdalena abandonne ses illusions, et se prépare avant l'heure aux renoncements de l'âge, ce qui n'est pourtant pas si triste, car elle y puise un apaisement, et renoue avec les souvenirs heureux de l'enfance.
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Point de départ du livre : un tableau d'Emmanuel de Witte ‘'Intérieur avec femme à l'épinette''. L'auteur a imaginé un court récit (89 pages) dont la narratrice serait la femme du tableau. Celle-ci explique, dans un journal intime, les raisons de sa position de dos dans le tableau ; elle retrace sa vie : fillette puis adolescente aimant commerce et vie maritime et collaboratrice de son père armateur puis épouse et mère se conformant aux standards de l'époque avec des bonheurs mais, aussi et surtout, des déceptions et des regrets bien qu'elle assiste et conseille son mari qui a repris la charge d'armateur.de son père.

Ce journal intime est tenu sur cinq semaines : ‘'La concentration sur une période courte m'a semblé donner davantage de tension à l'ensemble, répondant pour Magdalena à l'urgence de se délivrer d'un certain nombre de choses qui pèsent dans sa vie dont il lui faut se libérer.'' a dit l'auteur dans un interview.

Un récit en clair-obscur comme ces tableaux de maîtres flamands du XVIIe siècle…

NB - Deux tableaux jumeaux ont été peints par Emmanuel de Witte : l'un est au Musée des Beaux-Arts de Montréal, l'autre est au Musée Boymans van Beuningen de Rotterdam. La reproduction du tableau est tronquée sur la couverture du livre ; voici un lien le montrant en entier :
http://www.akg-images.fr/archive/Interieur-avec-femme-a-l%E2%80%99epinette-2UMDHUQ03TJY.html
On y trouve certains éléments dont parle la narratrice (la fenêtre, le lit, ...) qui ne figurent pas sur la couverture du livre.
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De cette même autrice, j'avais lu il y a quelques années Noces de Neige sur les conseils d'une bibliothécaire de la médiathèque et j'avais beaucoup apprécié ma lecture, même si je sortais de ma zone de confort. J'avais le souvenir d'un texte assez contemplatif porté par une belle plume et c'est ce que j'ai retrouvé ici.

L'aspect historique est très intéressant, tout comme la description de la condition des femmes à cette époque. Je n'entrerai pas dans le détail, le texte étant très court, mais en dehors de ces éléments, je ne pense pas que cette lecture sera mémorable. A la fin, je me suis dit: « c'est tout? » et je me suis demandé où l'autrice avait voulu en venir. Quelque chose a dû m'échapper, si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à me dire quoi ^^

Je retiens cependant la plume de Gaëlle Josse, toujours aussi agréable, presque envoûtante, et le contexte que j'ai apprécié découvrir.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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En 1667, Magdalena a 36 ans, elle est mariée à un homme qu'elle aime profondément, mère de famille et fine conseillère dans le commerce marchand maritime.

Sur une très courte période (1 mois), elle nous offre une porte ouverte sur son intimité .

Nous n'avons aucune peine à imaginer Magdalena faisant glisser sa plume sur les pages blanches de son journal intime.

La couverture du livre représente un tableau du peintre Emmanuel de Witte où l'on voit une femme, de dos, installée à son bureau en train d'écrire.
L'auteure s'est librement inspirée de cette toile pour raconter l'histoire de Magda.

Épouse modèle, femme amoureuse, mère de famille comblée mais souvent meurtrie par la mort de certains de ses enfants, elle raconte son quotidien, ses joies, ses peines, ses inquiétudes et sa solitude qui s'intalle insidieusement.

Au fur et à mesure du temps qui passe, des pages qui se noircissent, les heures silencieuses finissent par s'installer et tout en pudeur et retenue , Magda s'épanche.

Une jolie confidence sur la vie des femmes hollandaises au XVII ème siècle.

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Gaëlle Josse en sait plus que moi sur la femme à l'épinette son nom : Magdalena von Beyeren l'épouse de l'administrateur de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales, il fallait beaucoup d'argent pour commander et payer un tableau d'Emmanuel de Witte. Avec tout le talent qu'on connait à cette auteure, elle nous fait revivre la vie d'une femme de 1667 en Hollande. elle imagine que cette femme aurait bien voulu avoir une autre vie que celle d'épouse d'un administrateur des Indes et être Administatrice . Malheureusement à cette époque les femmes n'avaient pas d'autres choix que d'être fille, épouse et mère. Pourtant penchée sur son épinette quels rêves pouvaient bien avoir cette femme ? Gaëlle Josse lui a donné vie et c'est, encore une fois, bien agréable à lire car elle le fait avec un style très agréable à lire. Mais je pense que c'est un petit roman qui s'oublie assez vite
Lien : https://luocine.fr/?p=11985
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J'aime les livres qui parle de tableaux et la peinture flammande est celle que je vais voir quand je suis au Louvre alors ...
J'ai aimé ce récit bref, tout en finesse où la peinture n'est qu'un prétexte pour parler de soi, délicat, habile, une jolie évocation à la fois d'une période où les navires partaient pour des horizons lointains et où dans le même temps les femmes ne pouvaient pas encore imposer leur présence et leurs dons.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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