Un indic de la police surnommé
le Colibri a disparu. Il aurait été enlevé par le fasciste André Dufresne, bien décidé à se venger. L'oiseau est donc recherché par les flics mais aussi par 2 tueurs professionnels, le tout au milieu d'une guerre de gangs se déroulant sur une nuit et opposant Az-Za'im, Blaise le Picard & Tchot Fiu. Ils sont connus pour trafic d'armes, de drogue, de prostitution. Et puis, il y a le motard mystère et surtout beaucoup de violence.
Je n'ai pas du tout accroché : il y a trop de personnages et l'éditeur a eu la bêtise de mettre leur répertoire à la fin et non au début du roman. Ce que je sais, c'est que je ne pourrais jamais être à la tête d'un gang ; je n'ai pas compris toutes les ficelles pour arriver à gagner des territoires ou parts de marché.
J'ai eu l'impression de lire une suite de fusillades : des hommes de main tombent, d'autres débarquent illico de nulle part pour les remplacer. J'avais tendance à relire les scènes car je n'arrivais pas à comprendre ; ce qui m'amène à l'écriture : soit les descriptions n'étaient pas assez précises soit c'est moi qui n'ai pas suivi. En tout cas, l'auteur aime les phrases sans verbe et les expressions/proverbes. Il y en a trop. Grésillements. Grésillements. Grésillements. Adrénaline. Aux aguets : déjà que le roman n'est pas facile à lire… J'ai mis 10 jours pour lire 250 pages, je crois que ça veut tout dire.