Nous autres, les humains, sommes comme des chiens. Profondément seuls au milieu de la foule. Mais notre peur est plus grande que la leur, car nous savons que la douleur a une histoire, nous savons la reconnaître et l'appréhender.
Le mal s'abat comme un déluge, se dit Malin. Comme une impitoyable tempête d'automne. Comme une coulée de boue qui dévale une montagne et ravage tout sur son passage. Un déluge de mort et de violence qui éteint toute vie sur son chemin et laisse un désert derrière lui, où nous, les survivants, nous nous dévorons afin de survivre entre les tas de cendres.
Le mal s'abat comme un déluge, se dit Malin. Comme une impitoyable tempête d'automne.
J'ai commencé à lire assez tard. J'ai commencé quand j'ai eu besoin de croire en quelque chose.
Il n'y a pas de douleur avec laquelle on ne pourrait pas vivre. Il faut la transposer à autre chose, l'éloigner de soi-même.
Ils pensent déjà aux saloperies qu'ils vont mettre en une, les journalistes. Une histoire sordide qui ferait un malheur, parce qu'elle répondrait à ce besoin qu'ont les gens de se confronter à la mort et à la violence, bien confortablement installés dans leur canapé.
Peu importe ce que les parents leur font, aux enfants, ils courent quand même vers eux pour chercher de l’amour et du soutien.
L'art m'a chamboulé, m'a donné beaucoup plus que je n'avais cru.
"Des mots lancés dans la pièce qui n'arrivent pas à destination et rebondissent contre les murs, sans réponse"
Les douleurs. Tu as tout appris sur la douleur, et tu disais que l'on ne ressort pas plus sage de telles leçons.