Le rameau brisé

Pour moi, c'est la première enquête de ce duo assez improbable entre un psychologue et un flic. Et de plus, ce n'est pas tellement le flic qui se lance à corps perdu dans l'enquête, mais le psy. Bref, passons ce détail. J'ai été emballé dès le départ par l'histoire. L'écriture est captivante et les descriptions des personnages ou des lieux, pour moi, c'est un vrai régal.
Pour l'histoire, on se trouve dans une enquête avec des suicides, du trafic d'enfants, de la drogue, enfin, tout pour faire de ce polar un grand classique du genre.
J'ai suivi avec grand intérêt cette aventure pendant …..les trois-quart du bouquin. Et après, pour la dernière partie, c'est devenu un trop grand fouilli et j'ai eu bien du mal à resituer tous les personnages, tout s'entremêle et j'ai parfois été obligé de revenir en arrière pour ne pas perdre le fil, et je n'aime pas ça.
Dommage, pendant longtemps, les cinq étoiles étaient de mise, mais la fin a bien fait baisser mon opinion.
Enfin, c'est pas mal, car « fureur assassine » du même auteur m'avait laissé de marbre.

Les débuts du duo de choc ! On découvre comment ils ont commencé à collaborer et l'enquête est très bien menée !

Un avis un peu mitigé pour ce livre. En moins : la personnalité du personnage principal qui correspond trop à l'archétype du héros américain. Un beau gosse qui défend le bien contre le mal et qui, forcément, réussit. En plus : une intrigue bien ficelée. L'auteur emmène le lecteur à la découverte des psychopathes pédophiles avec leurs univers glauques à la fois réalistes et terrifiants.

Voici un bon polar, avec ce qu'il faut d'adrénaline et d'embrouilles pour maintenir le lecteur en haleine.

Quelques courses poursuites - après tout, c'est un roman américain - mais rien d'insurmontable.

Des personnages crédibles jusqu'au bout, beaucoup de protagonistes mais j'ai réussi à les retenir tous dans ma petite tête (c'est dire !).

La ville de LA et ses divers quartiers est fort bien décrite : une ville qui n'en est pas une avec des différences de classe bien présentent. Et puis la présence de l'océan qui donne des bouffées d'air.

Je suis toutefois étonnée que l'éditeur ait choisi une couverture aux tons rouges, car dans ce roman, j'ai eu l'impression que tout le monde était habillé en vert ou avait une maison décorée en vert. (Après Flaubert et sa couleur jaune, voici Kellerman avec sa couleur verte).

Petit anachronisme qui a son charme : les téléphones portables n'existant pas, les héros sont obligés d'utiliser les téléphones publiques.

Au final, je n'ai pas appris grand chose, mais j'ai passé un moment passionnant.

L'image que je retiendrai :

Celle des différents vers de l'histoire, parfois élimé sur les fauteuils.
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