AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,48

sur 510 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tellement déçue après la lecture d'Isabelle, l'après-midi, que j'avais décidé en 2021 de ne plus lire de livre de Douglas Kennedy.
Son dernier livre venant d'être mis en rayon à la bibliothèque juste avant la fermeture estivale, je l'ai quand même pris...

Douglas Kennedy a décidé de virer science-fiction, style distopie. Un roman d'espionnage dans les Etats désunis d'Amérique. Une nouvelle guerre de Sécession ayant séparé les Etats du Centre où reigne une théocratie qui ferait passer l'Iran des ayatollah pour Disneyland et les Etats des côtes est et ouest, avec une grande liberté de moeurs, mais une surveillance technologique constante.

Un virage à 180° pour Douglas Kennedy, mais qui manque - selon moi - de substance, tant pour la partie espionnage que pour la partie futuriste.
Commenter  J’apprécie          220
Une lecture décevante. Certes la description initiale est savoureuse et dystopique à souhait mais qu'est ce qu'on s'ennuie ! On ne s'attache pas aux personnages, les rebondissements sont téléphonés... Encore une déception. A chaque fois je me dis que c'est le dernier Kennedy que je lis, j'y retourne toujours et je suis déçue. Cette fois je crois que c' est vraiment le dernier que je lis.
Commenter  J’apprécie          150
La dystopie proposée est a priori intéressante : nous sommes en 2045 et les États-Unis ne sont plus ce qu'ils étaient. Suite à une nouvelle guerre de sécession, le pays a été partagé en deux : d'un côté la « Confédération unie », vouée à l'ultra-conservatisme et à la religion chrétienne, de l'autre la « République unie » où règne un régime de liberté ultra-surveillée.
Sauf qu'il ne s'agit pas là du sujet du roman, mais de son décor pour une intrigue des plus classiques : Samantha Stengel, agent des services spéciaux de la RU est chargée d''assassiner une certaine CS, agent de la CU.
Cette chasse nous est décrite sans grande originalité, épicée d'abondants gadgets techniques qui s'avèrent vite des plus lassants.
C'est dommage, on aurait en savoir plus sur ces deux sociétés, qui nous menacent selon certains.
Commenter  J’apprécie          120
J'ai entendu l'auteur il y a quelques semaines dans une émission de France Inter parler de son livre. Il en parlait bien et le thème abordé m'a poussé à acheter ce nouveau livre de Douglas Kennedy que j'ai plaisir à lire.
Je m'attendais peut-être à trop et j'ai été assez déçu par le contenu de ce livre qui m'a paru assez pauvre. Une fois que l'on a compris la scission des Etats Unis en deux ; un côté plutôt libéral mais avec une surveillance de TOUS les instants et l'autre côté plutôt théocratique avec un gouvernement de douze apôtres (excusez du peu) où les buchers de l'inquisition fonctionnent chaudement, il y a - à mon sens - relativement peu de réflexion sur la société de demain. La majeure partie du roman tourne autour d'une affaire d'espionnage qui va mener Samantha Stengel de l'autre côté de la frontière. Une histoire d'espionnage sans suspense ni surprise. En bref, d'un côté (analyse société) comme de l'autre (espionnage), un livre qui se lit mais sans grand intérêt.
Commenter  J’apprécie          80
Un thriller visionnaire, vraiment ?

Je ne connaissais pas Douglas Kennedy mais j'ai appris par les autres critiques qu'il était plus habitué à ausculter les fêlures des couples que celles de notre société. S'il abandonne les "charmes discrets de la vie conjugale" le temps d'une dystopie, c'est pourtant bien pour raconter un divorce, un divorce entre deux Amériques.

À droite, une théocratie homophobe, transphobe et tous les autres "phobes" du dictionnaire, branchée "travail, famille, patrie" et Inquisition au lance-flammes. À gauche, une technocratie où ce ne sont plus des technocrates qui dirigent mais des magnats de la tech, en particulier l'inventeur d'un implant qui a ringardisé les smartphones et instauré une société où la vie privée est devenue tout aussi obsolète. À la fin des années 2020, l'éloignement des deux camps devient tel qu'une nouvelle sécession se produit entre les États des côtes est et ouest d'un côté, ceux du centre de l'autre.

Voilà pour le côté "visionnaire"... Cette situation est essentiellement décrite, en gros, dans les dix premiers chapitres du roman. La suite de l'histoire ne permet que de rajouter quelques petites touches par-ci par-là mais la lecture des dix premiers chapitres suffit pour se faire une idée du monde qu'imagine Douglas Kennedy. Cette vision m'a laissée très dubitative. Elle me paraissait beaucoup trop excessive et manichéenne pour me convaincre. J'ai du mal à croire que des régimes aussi oppressifs ou "control freak" pourraient se mettre en place sans rencontrer plus d'opposition. En tant que chrétienne évangélique, j'étais mal à l'aise avec cette vision très paranoïaque des chrétiens évangéliques. J'ai bien conscience que le mouvement évangélique n'est pas le même en France qu'aux États-Unis. J'ai du mal à comprendre comment des chrétiens ont pu soutenir aussi aveuglément Trump mais je veux croire (et je sais) que tous les chrétiens évangéliques américains ne sont pas aussi extrêmes que le dépeint Kennedy. le christianisme évangélique est très loin d'être monolithique, en France comme aux États-Unis. D'ailleurs, plusieurs passages du roman trahissent par leur vocabulaire une certaine méconnaissance du sujet. Si les termes de "prêtre", "messe", etc. peuvent peut-être venir de l'ignorance du traducteur, la description des crucifix qui n'omettent aucun détail sanguinolent est absurde puisque les crucifix sont un truc spécifiquement catholique : les protestants n'arborent que des croix "inoccupées". Je comprends néanmoins qu'un Américain plutôt athée comme semble l'être Douglas Kennedy ne connaisse pas bien les chrétiens évangéliques et les juge de l'extérieur. Ce sont alors plutôt ses peurs qui s'expriment qu'une compréhension fine de ce qui se joue.
C'est cette même paranoïa qui s'exprime, il me semble, vis-à-vis de l'autre camp où la surveillance jusque dans le plus stricte intimité s'est développée. Cette vision me semble tenir plus du pessimisme que d'une analyse fine des mécanismes en jeu dans la société actuelle. La technologie génère beaucoup de peurs et de fantasmes mais l'histoire nous démontre que les Cassandre n'ont pas toujours raison sur ce sujet.

Je n'ai donc pas été convaincue par sa "vision". Quant au côté thriller, bof. La manière dont la situation se mettait en place était prometteuse, avec ce duel annoncé entre l'héroïne, agente de la république technophile sus-présentée, et une agente de l'autre camp, sa propre demie-soeur. Mais, par la suite, l'affrontement est long à venir. L'angoisse n'est pas vraiment présente puisque l'ennemie s'affiche ouvertement : elle m'aurait beaucoup plus angoissée en restant continuellement invisible. La situation d'affrontement entre les deux demies-soeurs pouvait générer une pression émotionnelle forte mais les sentiments de l'héroïne semblent assez incompréhensibles : pendant longtemps, elle ne rêve que de descendre sans état d'âme sa "cible" et, sur la fin, elle a finalement envie de la connaître, voire de la sauver.

Je n'ai pas trouvé les personnages très attachants et "concernants". Je n'arrivais guère à m'identifier avec le personnage principal. En outre, elle n'évolue finalement pas, dans cette histoire, comme on aurait pu l'attendre et l'espérer. Elle est un bon petit soldat résigné à sa solitude au départ. Elle en est au même point à l'arrivée. Quant à son adversaire, les raisons de son adhésion à l'autre camp m'intriguaient mais je suis restée sur ma faim sur ce sujet.
Ce qui nuit également au rythme du roman, ce sont l'avalanche de détails inutiles. Je me soucie fort peu de savoir combiende cafés l'héroïne ingurgite le matin ou combien de temps elle passe sur son vélo elliptique. J'étais un peu agacée également par la manie de citer des morceaux de musique diffusés ou d'analyser des films anciens, comme si l'auteur ne pouvait s'empêcher d'étaler sa propre culture musicale et cinématographique, sans que cela soit toujours pertinent vis-à-vis de l'histoire.

J'ai découvert ce roman dans la version audio de Lizzie, grâce à la plate-forme NetGalley et je terminerai donc par un point positif : la voix de la donneuse de voix, légèrement âpre, correspond bien à l'atmosphère et au personnage principal. Elle la modifie très légèrement pour les autres personnages mais sans que cela sonne bizarrement.

En résumé : un roman qui n'est pas tant visionnaire que paranoïaque. Il reflète bien les peurs d'un Américain mais peut laisser assez dubitatifs des Français. Beaucoup de détails inutiles ralentissent le rythme et nuisent au côté "thriller".
Commenter  J’apprécie          70
Le thème du livre est indéniablement captivant, bien que l'on puisse regretter qu'il réitère des éléments déjà explorés ailleurs. Il lui manque cette touche enchanteresse propre à la science-fiction qui aurait pu insuffler davantage de suspense et d'action. À certains moments, le récit traîne en longueurs, perdant ainsi le lecteur dans des méandres d'intrigue sans grande conséquence.
Il est intéressant de noter que l'héroïne se questionne sur la capacité de son supérieur à être constamment informé, alors même que chaque individu est sous surveillance permanente grâce à des implants. Cette notion devient encore plus délicate à avaler lorsqu'il s'agit d'une espionne infiltrée au coeur du système. Les scènes d'action se font rares, presque enfantines dans leur exécution, ce qui détonne dans un contexte de science-fiction.
En ce qui concerne les aspects futuristes et novateurs, ils brillent par leur absence, laissant l'impression que l'histoire pourrait se dérouler de nos jours, sans éléments futuristes ou imaginaires significatifs. En fin de compte, le roman de science-fiction manque d'envergure et de passion, à l'exception de ses aspects psychologiques et politiques, qui, bien que fascinants, ne sont pas explorés aussi profondément qu'on le souhaiterait.
Il est regrettable de constater que l'originalité fait défaut, laissant place à une prévisibilité qui limite les surprises. Il semble que l'auteur ait pris sa retraite en écrivant ce livre, une conclusion amère pour un auteur qui a pu être l'un de mes préférés.
Commenter  J’apprécie          70
"Et c'est ainsi que nous vivrons"... Ah bon ? Monsieur Douglas Kennedy est donc devenu voyant !? 😉
Sûrement, puisqu'il nous offre dans ce roman un petit aperçu de la vie réjouissante et épanouissante de l'année 2045, principalement aux États-Unis. Enfin... "Unis", c'est vite dit...

En effet, les états de l'Ouest et de l'Est appartiennent à la RU, la République unie, et ont fait sécession avec les états du Centre qui eux, appartiennent désormais à la CU, la Confédération unie. Et autant dire que ces deux là ne s'aiment pas du tout. En plein milieu de l'état du Michigan se trouve une Zone Neutre, la ZN.
Pour schématiser, la RU est l'Amérique des Démocrates et la CU, celle des Républicains mais poussées à l'extrême, confinant presque à la caricature par moment. Quant à la ZN, c'est une zone tampon telle qu'on la trouve entre les deux Corées, à ceci près qu'elle est habitée.
Ça, c'est pour le décor !

Pour l'histoire, on suit Samantha Stengel, une agente des services secrets de la RU qui est envoyée en mission en ZN puis en territoire ennemi, à savoir en CU.

Donc ce roman allie la dystopie tendance science-fiction au polar à suspense. Tout du moins, c'est comme cela qu'il est présenté. Et je n'ai adhéré ni à l'un, ni à l'autre !

Je me suis ennuyée par manque de crédibilité de l'histoire et par manque d'action. de plus, j'ai regretté que l'auteur nous donne à voir principalement le mode de vie en RU et non en CU, avec un parti pris politique évident de Douglas Kennedy. Certes, on a bien compris qu'il détestait l'Amérique de Trump et tout ce qui va avec, mais cela aurait donné une épaisseur historique d'avoir une réelle et profonde confrontation entre RU et CU. C'est dommage !
Quant à l'aspect "enquête" des services secrets, elle est quasi inexistante et sans crédibilité aucune. Pensez donc, notre agente en mission en terrain ennemi, la fameuse Samantha, vient d'abattre deux personnes, et elle est tellement secouée par cet assassinat (pourtant prémédité) qu'elle se réfugie dans la boutique du Salon du tricot où elle accepte bien volontiers une tisane aux plantes déstressantes offerte par la propriétaire de la boutique. Et comme si cela ne suffisait pas, elle s'empresse d'accepter également la proposition qui consiste à piquer un petit somme sur le canapé de la boutique pour se remettre de ses émotions. Bonjour la super agente des Services secrets super entraînée !

Et puis j'ai trouvé des passages très longs, sans intérêt, comme si l'auteur ne savait pas quoi dire ni comment le dire, et surtout en oubliant le but ! Bref, ce n'est pas un livre qui restera dans mes annales ni dans ma mémoire (à moins qu'entre temps, on m'implante une puce comme en 2045 😬!). Je préfère largement le Douglas Kennedy plus classique relatant des fresques de l'Amérique contemporaine. Question de goût 😉 !
Commenter  J’apprécie          42
Et pourtant j'avais envie de le lire celui-là !Au point de l'acheter même ! Ma fille m'avait prévenue pourtant… Il faut toujours écouter ses enfants…
Mais la dystopie - genre que j'adore - proposée était trop géniale pour que je passe à côté : Les États Unis divisés et séparés par une frontière infranchissable, pire que le rideau de fer. D'un côté la République Unie, en gros les états de l'Est et de l'Ouest, tolérants, ouverts à la diversité et de l'autre la Confédération unie dirigée par les « douze apôtres », religieuse, ségrégationniste, raciste, etc…
Bref, un avenir possible pour l'Amérique d'aujourd'hui. C'était un bon point de départ, mais malheureusement ça s'arrête là.
Le récit vire très vite à une espèce de roman d'espionnage, totalement creux, sans épaisseur, au scénario poussif. Les personnages sont insignifiants. Les dialogues fades.
Je l'ai terminé quand même, dans l'espoir d'un rebondissement de dernière minute. Et même le rebondissement était prévisible…
J'avais lu un autre livre de Douglas Kennedy il y a quelques années qui m'avait laissé un bon souvenir. Là, je suis vacciné.
C'était ennuyeux au possible.
Commenter  J’apprécie          30
Cela faisait quelques années que je n'avais plus lu un livre de Douglas Kennedy. J'étais un grand fan.

Le pitch de celui-ci m'attirait. La couverture est bien faite, attirante. Je suis fan des uchronies et autres disgressions sur le passé, le devenir de nos sociétés en fonction des accidents ou des hasards de l'histoire.

Mais je suis quand même assez déçu. Si l'idée est bonne il y a d'abord le ressentiment omniprésent de Kennedy vis-à-vis de son Amérique natale (une certaine, mais majoritaire Amérique) qui l'a largement rejetté. La narration est bâclée, et pourtant, il avait de la marge pour affiner son propos, le livre fait un petit 300 pages.

J'ai eu le sentiment que derrière l'idée principale, il manquait une vraie histoire palpitante.

Les deux Amériques CU et RU sont caricaturales, comme si l'on opposait le NYTIMES et le NEWYORK POST et qu'il n'y avait pas de milieu. La ZN est inutile et politiquement aberrante.

Il y a des incohérences « paye la moitié des commissions car je n'ai pas hérité d'un vieil oncle » et 4 pages plus loin elle annonce qu'elle a obtenu 2 millions de dollars de dédommagement devenus 4 car elle n'en a rien fait.

Les bouleversements de l'histoire se voient à 1 kilomètre.

Et surtout, le dernier dialogue entre les 2 demi-soeurs relève de l'atelier d'écriture, section je débute.

Très déçu en fait.
Commenter  J’apprécie          10
Un point de départ intéressant, quoique la sécession des USA en deux pays que tout oppose semble déjà se profiler. Je suis cependant déçu par une intrigue qui manque totalement de crédibilité et qui ne se développe, me semble t il que pour pouvoir donner des détails supplémentaire sur la vie quotidienne dans les deux états. Tout cela est bien artificiel.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1265) Voir plus



Quiz Voir plus

Douglas Kennedy

En quelle année parait son premier roman Cul de Sac (parfois titré Piège nuptial)?

1973
1987
1994
2003

10 questions
217 lecteurs ont répondu
Thème : Douglas KennedyCréer un quiz sur ce livre

{* *}