La femme du Ve

Nul ! Nul nul nul ! C'est rare que je sois si négative et intransigeante envers un livre, mais là vraiment, je ne vois pas quoi dire d'autre... le début est bâclé et bancal, le milieu se cherche sans se trouver et la fin est carrément ratée et ne tient pas debout! Je sais, je suis un peu brutale et pas très tolérante, mais c'est que ce roman m'a été pénible à lire, et même si ma lecture remonte à quelques années déjà, je garde le souvenir de la déception et de la colère croissant au fil des pages. A vrai dire, j'aurais abandonné le livre en cours de route sans scrupules si je n'avais pas espéré tout du long, que la fin serait à la hauteur de sa réputation positive. Elle ne le fut pas!
Je ne connaissais pas Kennedy et je dois dire que cette lecture ne m'a pas donné envie d'en lire plus, peut-être ai-je tort de m'arrêter à ce roman, mais l'auteur m'a vraiment déçue! Je trouve qu'en tous points, du style à la résolution de l'énigme, il a choisi la facilité et il me semble qu'il a préféré écrire un roman pénible et invraisemblable plutôt que de se prendre la tête à en inventer un bon!

Je vais essayer de ne pas taper trop fort, car il s'agit d'un divertissement, et il en faut. Et puis les goûts et les couleurs...
Pour résumer, des personnages assez clichés (le fameux intellectuel respecté qui a tout perdu), un style plat ou passe-partout au choix, et enfin une intrigue à laquelle on ajoute un soupçon de fantastique pour lui donner un semblant de consistance.
Pour moi Douglas Kennedy est le pendant ricain de l'ami Levy, le fidèle compagnon de plage quoi.
Bref, vous l'aurez compris, pas trop ma came le gaillard, mais je comprends que ce genre de romans puisse plaire, et je respecte.

Une belle désillusion ! Après le suspense haletant de "L'Homme qui voulait vivre sa vie", je m'attendais à un roman subjuguant, peignant Paris avec justesse dans ses recoins les plus sombres, avec une intrigue et des méandres dignes des précédents romans de l'auteur. Que nenni ! C'est d'un plat extrême ; le style se veut de plus en plus brutal mais finit par nuire à l'oeuvre. Quant à l'histoire, elle n'est tout simplement pas assez bien exploitée pour être appréciée. L'idée de base, assez classique, de l'homme ayant tout perdu et abandonné de tous, aurait pu donner quelque chose de neuf, de vivant, de brillant. Au lieu de cela, Kennedy part dans une sorte de délire fantomatique dans lequel il ne réussit pas aussi bien que dans le roman noir. A vouloir innover, à vouloir naviguer entre deux eaux, on finit par faire naufrage. "La femme du Ve" en est la preuve.

Je suis une lectrice de Kennedy, j'apprécie beaucoup plusieurs de ses livres, mais celui-là est un somptueux navet. Je ne sais pas ce qui s'est passé. je ne suis pas sûre que les suivants aient été beaucoup mieux. Il me semble qu'à partir de ce mauvais délire (il était saoûl en permanence quand il l'a écrit ou quoi?) cet auteur a dévissé. Quant à moi, j'ai décroché...

Toute la presse a parlé du nouveau roman de Douglas Kennedy et tous en ont dit le plus grand bien. Devant une telle unanimité et à la lecture de certains articles j'ai vraiment eu envie de lire ce livre, pourtant après avoir achevé la dernière page et rangé le bouquin sur étagère de ma bibliothèque, je dois avouer que je suis très déçu. L'écriture n'offre pas de satisfactions particulières, le style est assez quelconque (problème de traduction ?) et l'histoire passe du thriller banal au fantastique, ce qui permet à peu de frais tous les rebondissements de scénario. le roman se termine sur sorte de pacte faustien assez faible à mon goût. J'imagine qu'on en fera un film insipide issu du moule commun à tout ce qui sort sur les écrans depuis quelques années. La seule interrogation après avoir bouclé ce polar, pourquoi une telle unanimité positive pour ce roman ? La preuve évidente et trop voyante cette fois que les critiques littéraires sont à la solde des attachées de presse des éditeurs ?

Mouais… ce roman de Douglas Kenndey a été adapté au cinéma, je serais assez curieuse de voir ça car personnellement j'ai trouvé le livre lent, fade et grotesque…


Notre héros, Harry Ricks est un homme qui a tout perdu : son job, sa femme, sa fille, sa réputation. Ancien professeur à l'université, sa vie bascule suite à une histoire plus ou moins glorieuse avec une étudiante…Il s'exile alors à Paris afin de réaliser le rêve de sa vie “antérieure déchue”, mais surtout pour fuir la situation délicate dans laquelle il se trouve aux Etats-Unis. C'est là qu'il finit par faire la rencontre de la fameuse femme du Vème, vous l'auriez deviné ! Mais qui est-elle vraiment ?!!


Au delà de l'histoire qui met un bout de temps à commencer et qui est bâclée à la fin, ce livre est un ramassis de clichés sur Paris (et même sur les Etats-Unis). Il y a même des moments où je me suis surprise à carrément prendre la défense de Paris, je ne suis pas une pro-Paris mais il y a des limites à ne pas dépasser !! Les critiques gratuites merci mais, non merci ! Notre héros passe la plupart de son temps à s'apitoyer sur son sort et à calculer combien de temps il va pouvoir tenir avec le peu d'épargne qu'il lui reste… pas palpitant, palpitant comme histoire… Enfin page 262 (tout de même, c'était tellement dingue, voire inattendu, que j'ai retenue la page !!!) soit au bon ⅔ du bouquin, BIM !!! Un super rebondissement ! A partir de là, j'avoue que j'ai fini les 150 dernières pages assez rapidos parce que je voulais savoir le pourquoi du comment du rebondissement (dommage que je ne puisse pas vous en dire plus hein ?!!). Mais c'est là que le roman bascule dans une espèce de faille spacio temporelle fantastique abracadabrantesque limite ridicule… Pourtant j'y ai cru, jusqu'à la dernière page, je me suis demandée comment notre cher Douglas allait nous expliquer tout ça… Hé bien je peux vous dire que je suis restée sur ma fin car si on peut qualifier ça de fin, c'est complètement bâclée et sans intérêt ! Douglas Kennedy aurait-il eu lui même envie de passer à autre chose ? Faudrait peut être arrêter d'enchaîner l'écriture de livres comme ça… Je dis ça, je dis rien.


Grosso modo, je ne conseillerai pas ce roman, à moins que vous n'ayez vraiment plus rien à lire !! Même si ce n'est pas un des mes auteurs préférés, Douglas Kennedy nous a habitué à bien mieux que ça, si vous voulez du Kennedy, prenez-en un autre !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..

Très déçue par ce livre ! qui m'a fait penser à un remake de "Et si c'était vrai" de Marc Lévy (bien meilleur...).
Trop d'invraisemblances, une écriture moins accrochante que dans ses autres livres, et des descriptions insipides : DK a perdu le filon de ses romans précédents.
Un gros gros bof ! Catégorie : livre "perte de temps"...
Lien : http://coquelicoquillages.bl..

Livre décevant à part les 5 premières pages.
Vocabulaire pauvre, personnage principal peu crédible, pas de véritable intrigue, une fin décevante.
Seule la description de Paris est intéressante.
A éviter.

Très déçue par ce livre. Je me suis ennuyée. le roman hésite entre le genre policier et le genre fantastique. le résultat est une histoire fade, non crédible. Douglas Kennedy peut faire mieux et a fait mieux.
Par exemple "Piège nuptial", le meilleur de ses livres parmi ceux que j'ai lus (et que je n'ai pas inscrit sur Babelio parce que, même en le saisissant manuellement, il s'inscrit sous le titre "Cul de sac", plus laid et moins adapté à l'histoire, à mon sens. J'ai préféré le supprimer de "Mes livres" plutôt qu'accepter de l'inscrire sous ce titre qui ne plait pas et qui ne figurait même pas sur la couverture du livre que j'ai lu... )

Au début, ça prenait bien. L'histoire d'un américain qui est accusé d'adultère. Il a trompé sa femme avec une de ses étudiantes et pour fuir la haine de sa femme, de ses collègues, etc, se rend en France (ceci sous la pression de son épouse). Il trouve un logement peu agréable, un boulot louche mais qui lui apporte de quoi subsister et d'écrire. Lors d'une soirée, il rencontre une femme avec laquelle il a une liaison et chez laquelle il se rend plusieurs fois par mois. Puis, un meurtre est commis dans son immeuble et il se trouve être le principal accusé. Il fournit donc un alibi à savoir qu'il était chez sa maîtresse. Il donne donc les coordonnées à la police qui se rend au domicile de cette femme et en arrivant sur place, après avoir défoncé la porte, la police trouve un appartement inhabité depuis des années, couvert de poussières, avec des housses sur les canapés !!!! L'alibi tombe donc à l'eau. le héros est donc décontenancé et ne comprend plus rien. Quelques jours plus tard il y retourne seul, cette fois et en arrivant, il retrouve sa bien-aimée, avec l'appartement tel qu'il l'a toujours connu ????!!!!! En fait, elle lui explique qu'elle est morte (mais bien sûr...) et qu'à chaque fois qu'il ne fera pas ce qu'elle lui demande, elle le punira d'une certaine manière. A contrario, s'il fait ce qu'elle lui demande, elle le sauvera de situations délicates.
Alors, là, je vous le dis d'emblée, les histoires abracadabrandesques comme ça, ne sont pas pour moi (les gens qui sont morts mais qui apparaissent aux yeux des autres, qui font leurs courses, fument, parlent au concierge, sans façons). C'est dommage, car ça se lisait bien et les deux-tiers du livre étaient prometteurs. du coup, j'ai été déçue.