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sur 1833 notes
Hétéroclite, déroutant, irritant et attachant. Tels sont quelques-uns des qualificatifs qui me viennent à l'esprit après avoir achevé la lecture de ce roman à propos duquel mes goûts de lecteur ont oscillé entre le pire et le meilleur.
Le pire pour un amoureux du travail stylistique bien fait, s'illustre dans la première partie de l'ouvrage par la surchage insupportable de l'emploi d'un conditionnel modal de phase 2... dit simplement, "quelque chose" vu à partir du passé dont le conditionnel est le futur.
Vous voulez un ou deux exemples ?
-" Liv Maria penserait, parce que mon père n'était pas ce genre d'homme, mais elle ne dirait rien..."
-" Dans les années qui suivraient, Liv Maria s'efforcerait de revenir en mémoire dans cette salle de classe, pour revoir le professeur comme elle l'avait vu ce jour-là."
-"Beaucoup plus tard, elle entendrait des mères de famille, quand elle serait elle aussi devenue une mère de famille, dire..."
-"Plus tard, elle penserait : je l'écoutais, mais je n'entendais pas ce qu'il me disait..."
Et cet effet littéraire qui, employé à doses raisonnables et appropriées, peut concourir, tant pour la forme que pour le fond, à faire de votre plume un modèle de virtuosité grammaticale... occupe au sens indésiré du terme, la moitié du bouquin !!! ...
Le pire, c'est aussi ce que la protagoniste du roman exprime ainsi :
-"Comme un cheval dopé, entraîné depuis sa naissance à franchir des obstacles sans les regarder, elle avait été incapable de reculer, incapable de freiner ni de faire demi-tour."
Voilà bien une phrase qui caractérise la singularité narrative de ce livre, qu'on peut appeler élégamment l'ellipse temporelle, mais à laquelle plus prosaïquement j'attribue l'expression empruntée à l'audiovisuel de " en mode accéléré..."
Page 185 dernières phrases :
-"Malgré sa confusion, le reflet de son corps nu dans le miroir l'avait arrêtée net.
Elle était enceinte.
Puis aussitôt page 186 :
-"Huit mois plus tard, elle avait mis au monde Colm."
Et l'auteure, toujours au triple galop, poursuit sa narration effrénée...
Enfin, pour ne pas insister lourdement sur le pire, je dirais que la cerise sur le gâteau en la matière est l'invraisemblance de l'intrigue, fondée sur une probabilité infinitésimale dans une réalité qui se veut crédible.
Le meilleur... car il y en a, c'est d'abord la qualité du thème choisi et traité.
C'est une approche psychologique qui hameçonne le lecteur... quitte à le laisser sur ses doutes, mais ce n'est en rien ni un défaut ni une lacune; c'est un choix !
Enfin, le meilleur, c'est la seconde partie moins débridée, mieux contrôlée, un peu plus posée, davantage intellectualisée ( le passage sur la librairie, les références littéraires, titres d'oeuvres, auteurs, citations sont un régal trop bref...), et c'est surtout la fin... mais là, je me tais.
Liv veut dire vie en Norvégien, et Maria " c'était la tradition insulaire de donner aux garçons comme aux filles le nom de la Madone pour les protéger de la noyade".
Liv Maria sont les deux prénoms éponymes qui donnent son titre au roman.
Liv Maria Tonnerre, tel est son patronyme, est la fille de Mado Tonnerre, patronne d'une auberge familiale sur une petite île au large du Finistère, et de Thure Christensen un marin norvégien, qui, en visite entre deux escales sur l'île, voit en Mado le havre de paix qui lui fait poser définitivement sac à terre.
Sa mère, taiseuse, est un personnage, une héroïne telles Jane Eyre, Molly Bloom, Anna Karénine.
Son père est un lecteur qui va lui apprendre les livres et lui donner le goût immodéré de la lecture.
Son enfance entre ses parents, ses oncles, l'océan, la pêche, les promenades, la liberté, va avoir un petit goût de paradis que va venir gâcher l'amertume du péché originel.
Victime à 17 ans d'une tentative de viol, sa mère l'envoie, sans explications, à Berlin chez sa tante norvégienne, la soeur de son père.
Première rupture du cordon ombilicale... incompréhensible !
Elle va faire à l'occasion de cet exil la connaissance de Fergus, un professeur d'anglais natif d'Irlande... un quadragénaire marié et père de trois enfants.
Ils vont s'aimer le temps d'un été. Promettre de s'écrire et... Plus rien ! Fergus ne répond pas à ses lettres.
Entre-temps, un coup de téléphone lui apprend la mort accidentelle de son père et de sa mère.
Rupture définitive du cordon ombilicale ; il faut apprendre à vivre sans mode d'emploi !
Liv Maria décide de reprendre l'auberge familiale mais au bout d'un an, encouragée par ses oncles, elle repart en Amérique du Sud cette fois.
Elle va y mener mille vies, y avoir mille amants. Faire fortune. Retourner une fois encore sur son île natale, puis repartir dans la pampa.
Un beau jour, dans une librairie, entre un jeune Irlandais de cinq ans son cadet.
Coup de foudre mutuel.
Mariage local.
Installation en Irlande.
Son mari la présente à sa belle-mère... choc !!!
Pour faire ce portrait complexe d'une femme entre 17 et 40 ans, aux mille vies, aux mille rencontres... le tout en un peu plus d'une centaine de pages ( après la centaine consacrée à l'enfance et à l'adolescence ), il n'était pas possible à l'auteure de s'arrêter sur les "détails".
Il fallait zapper, survoler les descriptions de tous ordres, les paysages, les dialogues, les personnages "annexes", tout ce qui était de l'ordre de l'intime, du questionnement, des états d'âme.
Il lui fallait être dans l'action, le survol, le zapping coûte que coûte...
D'où pour le lecteur cette impossibilité de se poser, de sortir son mouchoir ou d'exulter.
Liv Maria a été pour moi un courant d'air prometteur qui a débouché sur une disparition...
Liv Maria est un roman que j'ai lu comme je regardais naguère le dessin animé de Chuck Jones " Bip Bip et Coyote "... sauf que j'ignorais en ouvrant ce bouquin que j'allais devoir lire un bouquin sur le mode dessin animé...
Pour rappel.
"Bip Bip est un drôle d'oiseau bleu (en réalité, un grand géocoucou) qui sillonne les routes du désert californien. Ainsi un coyote décide de le pourchasser malgré sa rapidité qui est loin d'égaler celle de sa proie. Coyote n'aura alors de cesse d'inventer des stratagèmes loufoques (du patin à réacteur à la catapulte géante) pour capturer son repas. Il verra ses idées se retourner les unes après les autres contre lui. Pétard mouillé, élastique capricieux ou enclume facétieuse, Coyote se fera prendre à chaque fois à son propre piège dans l'amusement du téléspectateur tandis que Bip Bip, farceur et malin, nous gratifie d'un panneau à l'humour grinçant pour commenter la situation avant de repartir en lâchant un « bip bip ! » provocateur."
À dire vrai, je n'ai pas encore assez de recul pour déterminer avec certitude si j'ai vu passer un coyote dans un roman ou si j'ai lu l'histoire d'unBip Bip dans un dessin animé.
That's all folks !!!

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C'est PRESQUE avec dévotion ( titre de l'opus précédent, ne croyez pas que je sois tombé dans la béatitude) que je me suis précipité pour acheter le nouveau roman de Julia Kerninon, tellement son troisième roman m'avait impressionné.
C'est énormément déçu que j'ai refermé "Liv Maria". Me voilà délivré de toute dévotion, tant cette nouvelle parution m'a paru peu inspirée.

Nous sommes pourtant en terrain connu, déjà labouré par l'autrice: un destin de femme. Mais autant la précédente fois, c'était fouillé, charpenté par une réalité que magnifiait une écriture au cordeau, que cette fois-ci, tout va très vite. Liv Maria saute de son île bretonne à Berlin. Elle a eu à peine le temps d'apprendre toutes les positions du Kamasutra avec un iralndais que la voilà déjà au Chili créant des espaces hôteliers, puis dans le commerce des chevaux tout en continuant à mettre à profit ses connaissances sexuelles avec tous les gringos qui passent. Puis elle se cogne à un routard irlandais. Bingo ! La voilà enceinte et mère de famille en Irlande! Quelle vie ! Mais ce n'est plus un roman mais un vague résumé de roman. Tout rebondit avec une telle facilité que l'on n'y croit pas une seconde ( et je ne parle pas du coeur du livre, le fameux mystère qu'elle cache, aussi crédible que la possibilité que les bateleurs littéraires de la télé et la radio aient lu les livres dont ils parlent).

Le pire peut être, c'est que l'autrice a abandonné son style si perlé, pour nous offrir une sorte de tout-venant banal, parsemé ici ou là d'images sensément poétiques parfois risibles ( " Elle avait plongé la tête la première dans l'eau fraîche du coeur de Flynn") ou de notations littéraires lourdement pédagogiques, sans doute pratique pour avoir une petite idée sur Faulkner ou Beckett, mais totalement déplacées dans le contexte de ce petit roman sauf pour impressionner quelques blogueurs (euses) ignares. Jamais je ne suis parvenu à m'imaginer Liv Maria. Avec une psychologie de cacahuète et un vague remord sur son passé berlinois, on ne peut pas dire qu'elle soit foncièrement passionnante.Elle a beau virevolter sur le globe, paraître libre, Liv Maria ne reste que l'ébauche d'un personnage dont le roman reste à écrire ( mais en enlevant les tonnes de facilités).
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Liv Maria est née sur une île au large de la Bretagne entourée de ses parents, un père norvégien, une mère bretonne. Enfant de la nature et de l'océan, sa vie est tranquille et insouciante. A l'âge de dix-sept, un évènement décide ses parents à l'envoyer le temps d'un été à Berlin chez une tante. Là-bas, une relation va bouleverser son avenir.

Liv Maria est le portrait d'une jeune fille puis d'une femme éprise de liberté, d'amour et d'aventure.

"Je suis la fille unique du lecteur et de l'insulaire, je suis le bébé tonnerre, l'orpheline, l'héritière, je suis la jeune maîtresse, la femme-enfant, la fille-fleur, la chica, la huasa, la patiente, la petite amie, la pièce rapportée, la traîtresse, l'épouse et la madone, la Norvégienne et la Bretonne. Je suis une mère, je suis une menteuse, je suis une fugitive, et je suis libre.
Mon nom est Liv Maria Christensen. Je suis - ce que je suis."

Liv Maria grandit au milieu des livres qu'affectionnent son père, mais aussi des bateaux et des pêcheurs. Elle n'imagine pas encore que son avenir s'apprête à prendre un nouveau tournant. Avec son départ de l'île, la jeune fille découvre le continent, puis l'Allemagne. A Berlin, elle rencontre la famille de son père, apprend l'allemand et rencontre un homme, son premier amour. Un irlandais. Cette relation est intense, mais vouée à l'échec ce qui marque le début d'une nouvelle aventure qui la conduit en Amérique du Sud, continent sur lequel elle reste plusieurs années.

Liv Maria est une héroïne qui mène une vie sans contraintes, ni objectifs. Elle va là où le vent la mène. Elle occupe divers métiers, fait de nouvelles rencontres, voyage entre les continents. Elle mène plusieurs vies toujours ailleurs. C'est une jeune fille, une femme, une épouse puis une mère aimante. Elle est belle, libre et indépendante.

"Liv Maria" est le portrait d'une femme éprise de liberté,
fuyant un passé qui finira par la rattraper.

Une très bonne lecture.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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De Julia Kerninon, j'ai bien aimé Buvard. Liv Maria l'a surpassé à mes yeux. Cette auteure a l'art et la manière de me faire sortir de ma zone de confort, l'air de rien, tranquillement.

J'ai suivie avec plaisir l'itinéraire de cette insaisissable héroïne. Liv Maria m'a touchée, en éternelle insatisfaite qui passe son temps à se demander si l'herbe est plus verte ailleurs.

Les personnages secondaires sont attachants eux aussi, ils ont leur propre univers. Par effet de miroir, ils viennent compléter le portrait de Liv Maria.

Voici un court roman qui permet de balayer une vie d'une richesse incroyable, au rythme de la plume légère et percutante de Julia Kerninon et de chapitres succincts qui vont à l'essentiel.

Quelque part j'admire Liv Maria : sans se soucier des diktats de la société, elle fait ce qui lui convient à elle, point. Mais la peine de ceux qu'elle laisse derrière elle m'interpelle. Comment concilier son propre bonheur et celui de l'autre ?
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Ce roman, c'est une fleur. Vous savez, ces fleurs qui ont l'air de rien au début. On se dit, bof, on la garde, elle poussera comme elle poussera. Et finalement on se retrouve avec une plante magnifique, flamboyante, auprès de laquelle, les autres plantes font bien pâle figure…
Liv Maria c'est ça. Une jeune fille qui parait comme les autres, et qui finalement vit sa vie avec une liberté farouche. Empoigne chaque moment pour les vivre intensément, totalement. Les bons comme les mauvais. Elle se jette vraiment dans l'instant comme d'autres dompteraient un cheval fou. Comme si l'instant d'avant et celui d'après n'existaient pas. Ce qui confère à sa vie la dimension d'une épopée. Sans compter ces histoires d'amour qui rappellent certaines tragédies antiques. C'est terriblement moderne pour des scénarii qui remontent à l'aube des temps. Je me suis un peu reconnue en Liv Maria. Cette faculté de se transporter d'un univers à l'autre, naturellement, sans jamais le prendre pour acquis. C'est une liberté pour certains, une incertitude insupportable pour d'autres. Juste une question de point de vue.
Quant à l'écriture, elle est fluide, envoutante, naturelle.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Bon roman qui pourrait se faire une place dans une valise pour les grandes vacances. Poursuivez avec Ma Dévotion de la même auteure. C'est bien aussi. Mais vous vous souviendrez longtemps de Liv Maria.
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Très déçue par ce roman. Je ne partage pas les très bonnes critiques que j'ai pu lire un peu partout.
Il s'agit d'une femme sous ses multiples facettes, une femme qui a un secret à cacher, qui voyage beaucoup, rencontre pas mal d'hommes.
J'ai trouvé que les personnages n'étaient pas tellement fouillés, je n'ai pas eu d'empathie pour Liv Maria que j'ai trouvée égoïste et centrée sur ses besoins, ses envies.
ça se lit vite mais je l'oublierai tout aussi vite. Je suis sans doute passée à côté et ce n'est, du reste, que mon avis !
Faites-vous le vôtre.
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Liv Maria, un prénom aussi romantique que le personnage qui le porte.
De très belles critiques sur Babelio m'avaient séduite et j'avoue ne pas avoir été déçue par cette lecture.
Liv Maria naît sur une petite île bretonne d'une mère autochtone, silencieuse et aimante et d'un grand norvégien, passionné de lectures qu'il fait découvrir en père très attentionné à sa fille. L'enfant grandit entourée de parents très amoureux et d'oncles maternels qui l'amènent à la pêche et lui apprennent les secrets de l'île.
A la suite d'un événement traumatique, Liv Maria - alors âgée de 17 ans - est envoyée à Berlin chez sa tante paternelle. Là, elle va découvrir une ville pas encore réunifiée, une langue, une culture, d'autres moeurs. Mais surtout, elle va rencontrer Fergus qui enseigne l'anglais dans l'école qu'elle fréquente. Très vite entre l'irlandais, quadragénaire et père de famille, et la jeune fille, la passion s'installe. Elle ne durera que quelques semaines mais marquera Liv Maria pour toujours.
C'est un magnifique personnage de femme, libre, entière. Une femme qui fait des choix d'exil, de ruptures mais également capable d'aimer passionnément. J'ai été très vite embarquée et j'ai lu d'une traite ce beau roman, qui nous fait voyager entre les continents et partager la quête d'une femme, quête de soi, quête du sens à donner à sa vie.

Challenge ABC 2021-2022
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Difficile, en refermant le livre, de définir qui est exactement Liv Maria.
Petite fille solitaire et rêveuse, adolescente passionnée, épouse et mère cachant un énorme secret difficile à avouer....
Julia Kerninon, dont je découvre la plume avec ce roman, sait placer justement les mots sur cette personnalité fascinante, attachante au possible.
Le lecteur voyage aussi avec cette histoire, d'une île bretonne à Berlin, puis en Irlande, comme Liv Maria entre les hommes et les familles.
Comme l'entrée dans l'ouvrage est déjà une belle surprise, la fin est inattendue, mais laisse ouvertes toutes les portes.
Remarquable. Je vais m'empresser de lire les autres oeuvres de l'auteure.
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L'histoire de cette jeune femme, norvégienne par son père, bretonne par sa mère, est celle d'une méprise.
Après une enfance et une adolescence heureuses dans une île préservée, elle se trouve plongée dans la dureté de la vie.
, une erreur de jeunesse puis une improbable rencontre et la voilà vivant avec le poids d'un mensonge trop lourd à supporter.
Ce beau roman fait réfléchir à l'héritage familial, aux secrets et à l'infidélité.
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Je me suis laissée séduire par Liv Maria. Superbe héroïne lumineuse et complexe. J'ai partagé avec bonheur, en quelques heures, une trentaine d'année de sa vie.

Avec elle j'ai voyagé d'une île bretonne où elle passe une enfance heureuse auprès de sa mère forte et silencieuse et de son père amoureux de littérature, à l'Irlande en passant par Berlin et l'Amérique du sud.
En partageant sa vie j'ai été témoin de hasards dramatiques et de belles rencontres. Tout ce qui fonde un destin et construit une personnalité. Je l'ai vu grandir, s'épanouir, devenir forte. Je l'ai vu devenir femme, belle amoureuse sensuelle aimant les hommes. Passions éphémères, rencontre de quelques heures, grand amour, amour cocon, Liv Maria aime la rencontre des corps, des esprits, des projets. Les projets elle s'y donne corps et âme, forte et énergique que ce soit l'aménagement d'hôtels, une librairie ou les chevaux de course.

Grâce à Julia Kerninon j'ai partagé ses pensées, ce qu'elle tait à ses proches: ses doutes, ses secrets, ses rêves, ses failles et ses blessures.
Sait-on jamais qui l'on veut être? N'a-t-on pas toujours, un jour, des envies d'ailleurs, d'autrement? Au prix de quelle solitude peut-on être libre?
Porté par une écriture fluide, précise et très évocatrice ainsi que par une construction dense et rythmée ce roman est un très beau portrait de femme.
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