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4,03

sur 382 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai dévoré ce livre, effrayant, d'autant plus qu'il relate, et encore de façon purgé un fait divers ayant eu lieu aux États-Unis durant les années 60s. J'ai pleuré, j'ai été choqué, j'ai voulu l'aider, j'ai voulu savoir ce qu'il allait arriver à Meg, à Susan et aussi à David.

Du coup, je n'ai pas pu m'empêcher de réfléchir à la réaction que j'aurai dans une telle situation : Est-ce que je resterais passive ? Est-ce que je me rendrais complice ? (Non, ça je ne crois pas une seule seconde) Ou bien encore, est-ce que j'agirai en conséquence ?
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Une petite bourgade tranquille. Un quartier qui l'est encore plus, où les enfants jouent dehors. Tout le monde se connaît ici. David a 12 ans lorsqu'il fait la connaissance de Meg, cousine de ses voisins. Elle et sa soeur ont perdu leurs parents, elles vivent ici désormais.
C'est dans cette petite bourgade, dans ce quartier paisible, que l'horreur s'immisce, et que nous lecteur, nous assistons impuissants à ce déferlement de cruauté.
C'est bien de la cruauté dont il est question dans ce roman. C'est très difficile à lire, il faut avoir le coeur bien accroché.
J'ai été happée dans cette atmosphère dérangeante, glauque, sinistre, malsaine.
Il n'est pas aisé de donner un avis sur ce roman, il est marquant ça c'est certain. J'aurais aimé un peu plus d'explication sur le pourquoi du comment de ce drame, les personnages m'ont tous fait ressentir des émotions, toutes différentes. Une bonne lecture mais pour lecteur averti.
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Années 1950. Petite ville des États-Unis. Au bord du ruisseau, un jour d'été, le jeune David fait la connaissance de Meg, sa nouvelle voisine. Avec sa soeur, elles habitent depuis peu chez Ruth Chandler, leur tante et mère du meilleur copain de David. Petit à petit, intrigué et fasciné, il se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond chez les Chandler. 30 ans plus tard, David se souvient et vous raconte…

Une lecture bouleversante qui vous retournera les tripes, vous choquera. le contraire est impossible.

Avez-vous lu « Sa Majesté des Mouches » ? Si oui, vous ferez obligatoirement le rapprochement.

L'auteur s'inspire d'un fait divers s'étant déroulé dans le Midwest en 1965. Dans sa note finale, il écrit : « J'ai finalement pris la décision d'adoucir un peu ce qui était arrivé et d'omettre complètement certains faits. »

Ah. … Avec les horreurs que contiennent ces pages, je n'ose imaginer la nature de ce qu'il a volontairement omis.

Moi qui ai l'habitude des récits « trashs » ou « gores », des choses violentes, je vous assure qu'il était temps que ce livre se termine. J'ai cru ne pas pouvoir arriver au bout.

Quand vous savez que l'histoire est inventée de toute pièce, vous vous inquiétez peut-être – mais seulement – de la santé mentale de l'auteur. Quand vous lisez une intrigue inspirée de faits réels, vous abordez le récit différemment. Quand il s'agit, en plus, d'enfants, rester insensible serait synonyme de crime contre l'humanité.

L'objectif de l'auteur était de parler des sociopathes, de leur altérité, et de ce qui arrive aux gens « normaux » quand ils les pensent humains. Après avoir été hanté par ce fait divers, il a décidé d'écrire sa colère.

Le choix de la narration par David, 30 ans plus tard et donc devenu adulte, est très intelligent. Cela a notamment permis d'aborder l'intrigue d'un point de vue technique imposant un minimum de recul émotionnel. Et, paradoxalement, vous vous attachez à David, et faites vôtres ses tourments. Tout du long, vous serez tiraillés par une ambiguïté morale qui fut la sienne : jouir de sa Liberté ou écouter son empathie.

Il est très difficile de noter cette lecture. le fait divers est à vomir, l'horreur qui tend, au fil des pages, à son paroxysme, est insoutenable et rend le récit malsain. Sachez que vous ne passerez pas un bon moment détente...

Mais il faut saluer le travail de l'auteur, la maîtrise parfaite de sa structure narrative, ainsi que son désir de faire la lumière sur ce type de faits et des questionnements qu'ils suscitent.

Je vous laisse sur ces quelques mots. Inutile de vous en dire plus. Libre à vous d'amener – ou non – cette horrible réalité à votre conscience.
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Une fois n'est pas coutume, j'ai abandonné.
Non pas à cause de l'auteur, dont l'écriture est fluide, les dialogues, impeccables.
Mais à cause de l'horreur et de l'ignominie qui y est décrite.
Je n'ai pas pu continuer, malgré mon désir de savoir si, à la fin...
Il m'est donc difficile de noter ce roman, pour toutes ces raisons.
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Difficile de rester insensible face au spectacle dérangeant que nous offre Jack Ketchum ! Sur un peu plus de 350 pages, ce génie de l'écriture propulse le lecteur dans une intrigue à la densité hypnotique et fascinante ! Son roman, inspiré d'un fait réel, dresse le portrait d'une petite bourgade américaine où l'horreur se trouve de l'autre côté de la rue.

Transformé par la haine et la folie meurtrière d'une femme aigrie, ce qui n'était qu'un jeu d'enfant dérape et finit par devenir un jeu abject et sadique dont Meg est la malheureuse victime. Elle subira les humiliations et les outrages jusqu'au point de non retour...

"Nous avions presque de quoi lui en vouloir. (...) Notre colère avait besoin d'un exutoire. Ce fut Meg."

"Et merde, songeais-je. Laissons les choses suivre leur cours."

Jack Ketchum joue efficacement avec les sentiments du lecteur. Il fait sortir des émotions qu'on éprouve rarement en lisant un livre: compassion, honte, écoeurement, colère mais aussi frustration, curiosité et fascination morbide ! Son intrigue, bien qu'ignoble, attire et fascine le lecteur. On brûle finalement de découvrir ce qui va se passer, de savoir où et quand s'arrêtera le calvaire de Meg.

Vous l'aurez compris, Une fille comme les autres n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains. Sans voyeurisme ni complaisance, Jack Ketchum n'épargne rien au lecteur. Il le tient, haletant et bouleversé, jusqu'au dénouement du drame. Mais au-delà des scènes de violence physique (dont la seule évocation suffit à créer un profond malaise), ce sont les scènes de violence morale, les humiliations, les outrages infligés à Meg et l'immobilisme de certains protagonistes qui sont les plus choquants !

Chacun en tirera bien sûr ses propres conclusions. On s'interrogera sur la complexité et la noirceur de la nature humaine, sur les notions de culpabilité et de complicité également.

Une fille comme les autres est un roman choc, dérangeant et malsain. Un roman "coup de poing" dont on sort abasourdi et profondément révolté. Une claque magistrale à réserver à un public averti.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Premier roman de cet auteur et j'ai décidé de commencer avec celui-ci par les bonnes critiques de Babelio. le titre me disait quelque chose et effectivement, ce roman a été adapté au cinéma en 2007 sans que je l'aie vu par contre, donc à moi de découvrir cette histoire dont je ne sais que tirée d'un fait divers.

Le premier quart est passablement long, on découvre les personnages sans pour autant s'y attacher: une bande de jeunes habitant le même quartier où tout le monde se connaît et qui se retrouvent souvent chez les Chandler, domicile de trois garçons élevés par Ruth, leur mère monoparentale. On suit l'histoire par David, voisin de ceux-ci qui raconte des années plus tard l'horreur dont il a été témoin.

Meg et sa soeur Susan emménagent chez les Chandler après le décès de leurs parents. Ruth étant une cousine éloignée du couple défunt, elle prend en charge les deux filles. Rapidement et pour une raison difficile à expliquer, Meg semble s'attirer les foudres de Ruth et le désintérêt total de ses fils. Tranquillement mais sûrement, elle sera victime de sévices psychologiques et corporels qui empireront graduellement.

Arrivé au trois-quarts du roman, j'en suis venu à trouver tout cela un point exagéré. Cette torture inutile et devant tout ce monde qui ne semble avoir aucun remord, c'était presque impensable. Ayant une bonne idée de comment tout cela allait se terminer, je suis allé m'informer un peu sur ce "fait divers". Ok... C'est pas mal près de la réalité finalement et je dois avouer que les 50 dernières pages ont été très troublantes à lire et j'en suis venu à haïr cette femme. L'auteur prend également la peine à la fin d'expliquer d'où lui est venu l'idée de ce roman et ma note finale s'est vue majorée.

Si tout cela n'avait été qu'une fiction, je l'aurais sans doute balancé du côté de ces livres où l'auteur en met beaucoup trop au point d'en être ennuyeux. Mais ce n'est pas le cas et on ne sort pas de cette lecture sans ressentir un peu de dégoût envers la race humaine.
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Meg et sa soeur Susan sont hébergées par leur tante Ruth, avec l'aide de ses fils, elle va commencer à la torturer Meg, et aller jusqu'à l'enfermer dans la cave. Tout au long de l'histoire, nous suivons la remise en question de David face à l'horreur de la situation, et le courage et la volonté de fer d'une fillette face à la souffrance.

Il est basé sur un fait divers survenu à Indianapolis. En 1965, Sylvia Likens 16 ans a été torturée et tuée par Gertrude Baniszewski et ses deux enfants et ceux du voisinage.

Ce qui fiche la trouille et qui mets mal à l'aise c'est que n'est pas un Stephen King ce n'est qu'un livre basé sur un fait divers(certes remanié mais basé tout de même) mais cela aurait pu etre un Stephen King tellement l'histoire et les personnages nous mettent mal à l'aise. On se retrouve à regarder comme David les tortures immondes que subis cette enfant jusqu'à la fin ... à "regarder" David qui passe de spectateurs à acteurs . Les copains qui ne réagissent pas, qui regardent, voir participent ...on souhaite que Meg s'en sorte, que David réagisse ... mais qui est prit entre son coté enfant, son coté l'adulte à raison ...

Et une fois le livre finit on sort dehors regardant nos enfants, regardant les enfants des autres se demandant si lui ou elle serait acteurs, spectateurs ... avons nous inculques assez de valeurs à nos , à ces enfants , l'effet de groupe ne serait il pas plus fort que celle ci ?

Un fait divers malheureusement qui pourrait s'en nulle doute avoir lieu aujourd'hui et qui rend cette histoire encore plus horrifique
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Il est très difficile de donner un avis sur le livre une fois terminé! Nous sommes dans l'Amérique des années 50 ou l'on va suivre le quotidien d'une bande de jeunes adolescents. Jusqu'au jour ou une fille va apparaître... À mon sens, c'est très bien écrit, il se passe quelque chose lorsque l'on est dans ce roman, cela nous prends les tripes, C'est fort!. C'est extrêmement dérangeant et cela nous pousse à connaître la suite tellement cela ne peut nous laisser indifférent. J'ai eu du mal à le finir et j'ai du attendre un peu avant de reprendre un autre roman....
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En tant que fan de thrillers j'ai déjà à mon actif un certain nombres de bouquins particulièrement sordides mais je pense pouvoir affirmer que celui-ci les surpasse tous très largement. D'une part parce que c'est, à la base, un fait divers bien réel que Jack Ketchum nous livre ici en version romancée. D'autre part on assiste à une vague de violence qui va crescendo et dont les coupables pourraient être monsieur ou madame tout le monde, pas forcément des psychopathes en puissance, juste des gens qui pètent un câble et d'autres qui suivent le mouvement ; pour simplifier on assiste à un déferlement extraordinaire de violence et de perversités chez des gens ordinaires (ce qui n'excuse en rien leurs agissements), et c'est bien là que ce bouquin est dérangeant…. Bien sûr le fait que la victime soit une gamine déjà éprouvée par la perte brutale de ses parents ne fait que rajouter à la dureté du récit. Mais plus que tout c'est le narrateur qui contribue à rendre l'ensemble malsain, bien qu'il ne participe pas directement aux violences infligées à Meg il en est le spectateur volontaire, partagé entre une espèce de fascination morbide et l'excitation d'une pseudo position de force ; ce n'est que plus tard (trop tard) que la culpabilité se fera plus pressante.
L'auteur ne s'encombre pas de figures de style, le bouquin est sensé être le témoignage de cet ado, plus de 30 ans après les faits, c'est du brut de décoffrage et ça ne fait que contribuer à rendre ce récit plus réel, sans un peu comme si c'était votre voisin de troquet qui se livrait à vous… Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s'abstenir !
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Un lecture très difficile et malaisante. On ne ressort pas indemne de ce genre de lecture.

J'ai déjà lu beaucoup de thrillers ou policiers avec des scènes très dures mais je pense que le fait de savoir que l'auteur s'est basé sur une histoire vraie, rend les choses plus difficiles. La monstruosité de certaines personnes et leurs actes nous sautent alors au visage!

Nous allons suivre les événements du côté d'un jeune garçon qui va être un témoin passif. le fait de voir les choses avec ses yeux a été très perturbant . J'ai ressenti de la colère, du dégout et même de la rage. A tel point que finalement j'en oubliais la victime.

En referment ce livre j'ai eu l'impression d'être un monstre également!

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