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4,03

sur 382 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est au bord de la rivière que David, 12 ans, rencontra pour la première fois Meg, la plus jolie fille qu'il ait jamais vue. Alors qu'il pêchait des écrevisses près du Gros Rocher, elle s'est approchée de lui pour voir ce qu'il faisait. Elle lui a souri, il le lui a rendu. Elle lui a appris qu'elle venait d'emménager chez Ruth, avec sa soeur Susan. Quelle heureuse nouvelle pour ce jeune garçon. Ruth est la maman de Donny, Willie et Woofer, ses amis. Bien qu'aigrie par les hommes, un brin rustre, elle était appréciée de tous les enfants du quartier de par son humour et les bières qu'elle offrait en douce aux garçons. Il y allait souvent et était content de savoir qu'ils allaient pouvoir se revoir. Ce n'est qu'après, alors qu'il avait aperçu une grande cicatrice sur le bras de la jeune fille, qu'il apprit qu'elle avait échappé à un accident de la route qui avait coûté la vie à ses parents. Sa soeur a eu beaucoup moins de chance qu'elle: elle avait des prothèses qui l'aidaient à marcher. Mais, l'été approchait, la chaleur était déjà là, la fête foraine commençait à installer ses manèges, nul doute que David, déjà amoureux de la jolie Meg, espérait passer de belles vacances. Mais, bientôt, il se rend compte de l'étrange attitude de Ruth et des garçons. D'autant plus que Meg se plaint auprès de lui et ne semble pas trop à son aise. Sans trop savoir comment réagir ni qui croire, le jeune garçon ne fait rien et n'en parle à personne...

Stephen King qualifie ce polar d'"oeuvre brillante" dans la préface, rien que ça. Il est certain que Jack Ketchum a un don pour nous plonger dans une violence palpable, insoutenable et gratuite. Une entrée en matière somme toute banale: l'été, les amis, une nouvelle voisine charmante. Mais, bien vite, David commence à se poser des questions sur le comportement de ses voisins. le malaise s'installe progressivement, quelques éléments nous font penser que cette famille n'est pas tout à fait normale. Et la violence des actes, des propos tenus nous explosent en pleine figure. le climat est malsain à souhait, oppressant et effrayant. L'on garde espoir, l'on espère que David ne restera pas seulement témoin des ces actes barbares mais que faire, que dire, quoi penser quand c'est un adulte qui permet de telles choses? Avec ce roman intelligemment construit, où les non-dits sont tout aussi terrifiants que les actes eux-mêmes, l'auteur nous livre un roman tragique dans lequel, à l'instar de David, l'on reste fasciné et révulsé. Inspiré d'un fait divers qui s'est déroulé dans le Midwest en 1965, cette fille comme les autres n'en restera pas une.

Une fille comme les autres... pas vraiment...
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Une fille comme les autres est selon moi, dans la même lignée que noeuds d'acier de sandrine Collette ou encore purgatoire des innocents de Karine Giebel, on est au comble de la torture, de l'insoutenable.
Certes, il n'est pas possible, ni décent de dire que l'on a aimé ce livre au même titre que l'on aime un roman d'aventure mais j'en ai apprécié la façon dont est romancé cette histoire. C'est un roman que l'on ne lâche pas tant que la dernière page n'est pas lue. En tout cas, ce fut mon cas, je n'ai pas eu envie de le poser pour faire une pause , non, il fallait en finir le plus rapidement possible.
Bien sûr cela est dérangeant , troublant ( c'est le moins que l'on puisse dire) mais aussi c'est un livre qui fait réfléchir. Réfléchir dans la mesure où l'on ressent toute l'ambiguité dans l'attitude de David qui se retrouve piégé et pris dans un engrenage dans lequel il est perdu et a du mal à refaire surface. Mis à part Ruth, il s'agit bien d'enfants , et l'on ressent le manque de maturité, leur insouciance, leur manque de lucidité. En aucun cas, je minimise la cruauté et la monstruosité des actes mais cela interpelle et questionne différemment.
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Ah Jack Ketchum ! Décidément cet auteur sait vraiment y faire pour marquer les esprits !

Dire que cette histoire est inspirée d'un fait réel… ça fait froid dans le dos !
David, notre personnage principal témoigne environ trente ans après les faits.
L'histoire commence lentement dans une petite bourgade américaine dans les années 60.
David rencontre Meg près d'une rivière lorsqu'ils étaient ados. Il est fasciné par sa beauté et sympathise timidement avec elle.
Et il se trouve que Meg est sa nouvelle voisine puisqu'elle a été adoptée par sa tante Ruth suite à la mort de ses parents. Elle vit dans la maison d'en face avec sa petite soeur Susan et ses cousins.
Au début, tout semble normal mais au fur et à mesure un « jeu éducatif pervers » s'installe autour de Meg.

Dans ce roman, la violence monte crescendo pour devenir quasiment insupportable.
Ici, on parle de séquestration, de maltraitance, de harcèlement, de torture… c'est difficile à lire car en tant que lecteur on a l'impression, nous aussi, d'assister à ces scènes avec un voyeurisme malsain.
David se pose des questions sur les agissements de ses voisins, mais il retourne chaque jour chez eux pour en voir toujours plus sans rien dénoncer…

« C'était comme de regarder un film. »

On se demande avec rage si David va finir par agir ou rester passif.
À chaque fois que l'on retrouve Meg, l'auteur nous plonge dans un espèce de huis-clos oppressant et insoutenable !
Mais Jack Ketchum ne mentionne pas simplement des actes de violence gratuite, il questionne aussi sur la responsabilité de chacun, qu'il participe ou non.
C'est un roman brillamment développé où l'aspect psychologique est central.

Une lecture révoltante mais qui vaut vraiment la peine de s'y plonger.
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Nul besoin de monstres, n'est-ce pas. Nul besoin d'invention farfelue, de diabolisation du mal, de tueur dérangé. Simplement l'homme (et la femme). Dans ce qu'il y a de pire.
Mais de vraiment, vraiment pire.
Il suffit d'ouvrir la porte de la maison, là, juste à côté. Celle que vous connaissez depuis toujours. Installez-vous sur la terrasse. Prenez une bonne bière devant une émission télé. Mais, quoique vous décidiez de faire, ne descendez pas à la cave.
Du grand Jack Ketchum.
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Une introduction de Stephen King pour ce livre élogieuse.
Cette histoire est basée sur un fait divers qui a eu lieu dans le Midwest en 1965 (Etats-Unis).
Deux soeurs jeunes arrivent chez leur tante après le décès des parents. Cette tante a quant à elle a trois garçons, elle a été quitté par son mari.
Puis, il y a David, le meilleur copain d'un des fils Chandler (un des fils de la tata) qui narre cette histoire plusieurs années après.
Tout ce passe dans la maison des Chandler puis finit dans la cave de celle-ci. Au fil des pages, on bascule dans l'horreur et la barbarie.
David, une douzaine d'années au début de ce fait divers, participe passivement aux abominations. Entre excitation et culpabilité, celui-ci oscille entre ne rien faire et aider les deux soeurs. La subtilité se place dans les réflexions intérieures de David. Normal ou pas ce qu'il se passe chez la voisine. Dans les années 1960, que peut faire, si ce n'est pas bien ce garçon pour aider Meg et sa soeur Suzanne ? Doit-il en parler aux autorités, doit-il en parler à sa mère. Il tente de le faire auprès de son père d'une manière détournée mais la réponse, pour David, est floue.
Attention, ce livre est extrêmement dur surtout que cela a vraiment existé.

Lu en août 2019 / Folio - Prix : 8,30 €.
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"Vous pensez connaître la douleur?"
La première phrase du roman donne le ton si bien que, malgré une solide carapace, j'ai dû interrompre la lecture de ce livre à plusieurs reprises tant la violence décrite est terrifiante et d'une totale barbarie.
Ce roman de Jack Ketchum, pseudonyme de Dallas William, a été publié en 1989 et s'inspire de l'histoire vraie d'une jeune fille de seize ans, qui a été torturée et assassinée par une femme et ses enfants dans le sous-sol de la maison de cette dernière en 1965.

Savoir que cette histoire est inspirée d'un fait divers n'est pas anodin.
D'abord Jack Ketchun ne tergiverse pas et décrit les scènes de tortures avec un réalisme tel que le lecteur enrage de ne pas pouvoir intervenir. Pourtant on est loin d'une violence pornographique et le livre ne nous rend pas complice d'atrocités parfois si dépravées que l'esprit préférerait en nier l'existence. Cette violence si explicite, cette montée progressive dans la cruauté sert un autre propos : comment un être humain peut-il infliger de tels sévices à un autre être humain, qui plus est à un enfant ?

Ensuite, la référence au fait divers met l'accent sur une réalité qui n'a rien d'exceptionnel puisque l'on sait que la maltraitance sur enfant est toujours d'actualité. Si l'action se déroule dans les années 50, des troubles psychologiques ou même psychiatriques qui peuvent mener au meurtre d'enfant sont toujours identifiables. le titre du roman ainsi que son contenu indique que tous les enfants peuvent être concernés mais aussi que tous les adultes peuvent être de potentiels coupables, sans que leur interaction sociale soit modifiée.

Enfin le comportement de l'entourage est ici stigmatisé. Ce drame aurait pu être évité si une chape de silence et de complicité indirecte ne s'était pas abattue sur cette maison de l'horreur. En ignorant les signaux d'alerte, le voisinage devient complice.
" A entendre les conversations entre les gosses du quartier, il apparaissait clairement que tout le monde avait une idée des événements qui se déroulaient là bas _ vague pour certains et assez précise pour d'autres. Mais personne n'avait d'opinion à ce sujet. Comme s'il s'agissait d'une tempête ou d'un coucher de soleil, d'une force de la nature, quelque chose qui, simplement, se produisait parfois. "
L'auteur met implicitement en garde contre une forme d'indifférence qui peut conduire à la tragédie.

Le talent de Jack Ketchum se révèle pleinement dans une montée en puissance de l'horreur. Une jeune fille comme les autres rencontre au bord de l'eau un jeune garçon comme les autres dans une campagne tout à fait ordinaire. Elle vient d'être recueillie par sa tante avec sa jeune soeur handicapée dans la maison voisine suite au décès de ses parents.
Un été idyllique s'annonce alors avec les balades à vélo, la pêche aux écrevisses avec les copains et une jolie fille pour compagnie . D'autant plus que la tante Ruth est la maman cool du quartier, celle qui distribue les canettes de bière aux gamins qui traînent toujours dans la maison.

Mais Ruth Chandler dans une sorte de culpabilité puritaine qui se transformera en folie, nourrit une haine profonde pour les femmes et va peu à peu se transformer en bourreau.
Tout en affirmant vouloir éduquer sa nièce et mettre en garde ses fils contre le pêché de la chair, elle se livre tout d'abord à une violence verbale, de la moquerie à l'insulte, violence dans laquelle elle entraîne ses garçons à l'âge où le sexisme agit comme un exutoire. Cette violence verbale n'est qu'une première étape vers la torture, comme si en s'emancipant d'une certaine bienséance du langage les instincts les plus bas trouvaient à s'exprimer.

Les garçons et leurs amis sont à un âge où les fantasmes et les idées sexuelles commencent à se développer et on les voit lire Play-boy en cachette. Ruth, en traitant systématiquement Meg de "petite pute" ou de " salope" , enlève toute dignité à la jeune fille et donne aux enfants le droit de la traiter comme un objet méprisable .
Alors que les coups et les tourments augmentent, Meg est retenue captive dans un abri anti-atomique au sous-sol, ligotée et nue.
Susan, la petite soeur handicapée, est également battue pour servir de moyen de pression.
Toute la violence exercée sur Meg est liée à la sexualité. C'est ce qui motive Ruth lorsqu'elle vocifére : " La baise. Il est là le problème. La chatte chaude et humide entre tes jambes. La voilà, la Malédiction, tu comprends ? La Malédiction d'Eve. C'est notre faiblesse."
C'est aussi les pulsions sexuelles des garçons, encouragées par leur propre mère, qui sont à l'oeuvre dans le déchaînement de cruauté et qui touchent essentiellement les seins et les parties génitales.

Le choix du narrateur permet d'entretenir tout au long du roman une ambiguïté morale délibérée. David, le petit voisin amoureux de Meg, raconte à la première personne, mais trente ans après les faits, les événements dont il porte toujours la culpabilité.
Gamin de 12 ans, ami des garçons, il a assisté au sadisme de la famille, fasciné et pétrifié avant de pouvoir réagir.
Cet aveu résume le terrible dilemne de David. On y lit le pouvoir d'exemplarite des adultes sur les enfants, la puissance de la dynamique de groupe et la sideration devant une forme de pornographie.
"Je ne pouvais pas partir. Pas avec les autres ici. D'ailleurs, je n'en avais pas envie. Je voulais voir. J'en avais besoin. La honte ne faisait pas le poids face au désir."

Stephen King dans une préface dithyrambique salue " une oeuvre de portée et d'ambition considérables".
Aussi éprouvante que puisse être la lecture, ce roman illustre brillamment les mécanismes de l'effet de meute et la montée en puissance de la violence dans le chaos de l'effondrement de toute barrière morale.
Il est d'autant plus choquant qu'il implique des enfants non seulement dans le rôle de victimes mais aussi dans celui de bourreaux, mais il laissera à ceux qui pourront le lire, le sentiment d'avoir lu une oeuvre magistrale.
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David se souvient d'un drame qui est arrivé pendant son enfance. Dans les années 50, après le décès de leurs parents, Meg et sa soeur Susan sont hébergées par leur tante Ruth, la voisine de David. Ruth va mettre en place une relation de plus en plus dérangeante avec les filles recueillies.

Jack Ketchum se sert habillement d'un paradoxe pour rendre son roman déroutant. Son récit est est une succession de tortures affligées à des petites filles (ce qui devrait rendre l'histoire insoutenable) mais le fait que ce soit un enfant le narrateur, rend l'histoire hypnotisante. David n'est pas acteur de l'histoire, il est juste un spectateur de la folie. Il vit les scènes tragiques de l'extérieur et de manière crédule. C'est un enfant et de ce fait, il a plus confiance en ce que lui racontent les adultes qu'en ce qu'il pense lui-même. Il sait que ce qu'il voit est mal, mais si les adultes disent que c'est bien, c'est que c'est bien!
Jack Ketchum se sert donc de cette approche narrative pour nous dévoiler une histoire cruelle, torturée et ensorcelante… On devient ainsi voyeur de cette barbarie, frustré de ne pouvoir agir et n'ayant plus que l'espoir d'une fin plus belle (si c'est possible!).
« Une fille comme les autres » restera pour moi, une expérience tragique, dérangeante et fascinante…
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Inspiré de faits réels, ce récit atteint un niveau de mal-être sans précédent dans une de mes lectures. Une torture physique et morale intenable. A plusieurs reprises, Je me suis surpris à me tirer les cheveux et à parler, que dit-je à implorer mon livre de ne pas aller plus loin dans son délire sadique. Mais en vain. D'une efficacité mémorable. A ne surtout pas mettre entre toutes les mains.
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Stephen King a dit de ce livre : « Vous serez effrayés de tourner ces pages, mais vous ne pourrez pas vous en empêcher ». Je le rejoins totalement. Ce roman noir est terriblement malaisant et pourtant, j'ai été happée par cette lecture du début à la fin.

« Les enfants se remettent vite et réapprennent la confiance et la compassion.
Pas moi. Je n'ai pas pu. A cause de ce qui s'est passé après, de ce que j'ai fait et de ce que je n'ai pas fait. » David, devenu un adulte hanté par ce qu'il a vécu à l'adolescence, revient sur des faits qui se sont déroulés trente ans plus tôt. Alors âgé de douze ans, il rencontre la jolie Meg. Elle vient de perdre ses parents dans un accident de la route et elle se retrouve hébergée par une tante. Cette dernière, Ruth, est la voisine de David, mais aussi la mère de son meilleur ami. C'est l'été, et comme chaque année, l'occasion pour la bande d'amis et de voisins de se retrouver et de participer à un « Jeu » de leur invention. Mais l'amusement qui s'est mis en place dans la maison de Ruth, et dont Meg est l'élément principal, n'a rien de joyeux…

« L'espace d'un instant, elle redevint une héroïne. Seule contre tous.
Mais cela ne dura pas. Parce que, brusquement, il m'apparut clairement qu'elle n'avait d'autre choix que d'encaisser, impuissante. Et de perdre. » le caractère frondeur de la jeune Meg, plutôt que de calmer le jeu, va attiser la colère de Ruth, et la méchanceté des garçons.

« Elle sait que la douleur ne se limite pas à la souffrance physique, à son propre corps – surpris – qui proteste contre une atteinte à sa chair.
La douleur peut venir de l'extérieur. » David va se révéler être le seul à prendre un peu de recul face à ce que ses camarades font endurer à Meg, comme s'il était le seul « bon garçon » de la bande. Mais sa culpabilité va demeurer quelque part entre ce qu'il a fait et ce qu'il n'a pas fait non plus…

Au final, une lecture qui m'a captivée, tout en provoquant chez moi un grand sentiment de malaise. J'ai eu le sentiment d'être dans une position de voyeurisme, attendant de voir jusqu'à quel point l'horreur trouverait son paroxysme. Certaines scènes sont à la limite du supportable ; et le pire, c'est de se dire que l'auteur s'est inspiré d'une histoire vraie. Bref, âmes sensibles, s'abstenir.
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Mon avis : "Morte saison" fut ma première rencontre avec Ketchum et déjà c'était un livre d'une extrême horreur quand j'ai vu qu' "Une fille pas comme les autres" sortait en poche, j'ai sauté sur l'occasion de l'acheter et j'ai vraiment aimé même si c'est difficile de dire que l'on peut aimer une pareille horreur.

Meg et Susan perdent leurs parents dans un accident de voiture, elles sont recueillies par leur tante Ruth Chandler. Susan fait la connaissance de David, au bord de la rivière et ils sympathisent. il se rend vite compte qu'entre Ruth et Meg le courant ne passe pas mais il est loin d'imaginer jusqu'où cette relation malsaine va les entraîner lui et son groupe d'amis.

Dès les premières pages, l'ambiance est étouffante, on s'attend à qu'il se passe quelque chose de terrible et on finit par assister à un déchaînement et une montée extrême dans la violence. C'est une succession de barbarie, de torture, de violence et on est des spectateurs au même titre que le narrateur.

En sachant que c'est une histoire vraie, je n'ai jamais pu me faire une réelle et franche idée sur la responsabilité de David qui est aussi le narrateur et qui raconte cette histoire à la façon d'un témoin complètement détaché.

Était-il, victime ou bourreau. A t-il été l'objet d'une manipulation mentale ? Difficile de se faire un avis surtout qu'il avait 13 ans au moment des faits.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume de Ketchum, toujours aussi crue et aussi percutante, rien ne sera épargné au lecteur.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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