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Pour moi, un baptême de Khara, premier roman de l'auteur à mon actif, et je peux commencer par vous dire que ce ne sera pas le dernier…

Il faut reconnaître le talent de l'auteur, car il parvient à passionner son lecteur tout en associant de manière qui pourrait paraître improbable, des mythes connus de tous.

Vous reconnaitrez sans aucun doute l'insigne au milieu du titre sur la couverture, et bien entre plongeon dans l'histoire au fil des siècles et retour bruyant et tapageur à notre époque, vous ne vous ennuierez pas le moins du monde.

Dans l'idéal des choses , il aurait fallu que je lise « les vestiges de l'aube » avant celui-ci, mais la situation de Barry Donovan et son acolyte, buveur de sang, nous est très bien exposée, impossible donc de se sentir perdu.
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L'un des aspects que j'apprécie le plus dans l'écriture de David Khara est qu'il n'en fait pas des tonnes dans ses descriptions mais sait choisir les mots justes qui permettent à ses lecteurs d'imaginer. Je serai donc concise moi aussi (quant au choix des mots, je n'ai pas sa virtuosité...). J'attendais avec impatience la suite des aventures de Barry et Werner et je n'ai pas été déçue. "Une nuit éternelle" nous dévoile, outre une intrigue fantastique haletante et bien menée comme toujours, leur évolution et celle de leur amitié. Ce roman met en avant la faiblesse bien sûr mais surtout la force de l'homme et sa capacité à "grandir" de ses erreurs et expériences. Une mention spéciale pour les nombreux clins d'oeil qui parsèment le roman ; une façon pour David Khara de dire peut-être qu'il reste et restera lui-même derrière sa jolie plume. Pour conclure : je suis fan ! Un auteur à découvrir et à suivre...
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Le décor et les personnages étant plantés l'auteur peut nous plonger directement au coeur de son intrigue. Une intrigue nettement plus ancrée dans le fantastique que la précédente mais tout aussi parfaitement maîtrisée (voire encore mieux même).

C'est aussi l'occasion de découvrir de nouveaux personnages, et pas seulement chez les méchants, le chef du NYPD, Stanton, a un rôle plus important et Barry va devoir faire équipe avec de nouveaux partenaires.

Vous aurez sans doute remarqué sur la couverture la fameuse croix de l'Ordre du Temple, et peut être vous demandez vous ce que viennent foutre des Templiers à New-York de nos jours. L'auteur répondra à toutes vos interrogations, en revisitant largement au passage la légende qui entoure cet ordre mystique. Et tout s'imbrique avec une aisance déconcertante pour nous accrocher encore plus au récit.

Ce second opus est aussi pour l'auteur de travailler plus en profondeur ses personnages, surtout Werner qui découvre en même temps que nous une partie de son histoire. Peu de passages purement historiques, David S. Khara privilégie l'action et le rythme. Et il nous gâte !

L'auteur a prévu de consacrer une trilogie à Werner von Lowinsky, je suis curieux de savoir ce qu'il nous réserve pour cet ultime opus (cette fois pas d'épilogue en guise de transition vers la suite), la surprise sera entière. Mais je fais totalement confiance à l'auteur pour nous surprendre et nous régaler.
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Encore un livre de vampires me direz vous ! Car oui Werner est un vampire de deux cent ans, avec ses défauts, son orgueil et son décalage avec notre société. Il aurait très bien pu s'adapter au fil du temps aux nouvelles technologies, notre vision du monde... mais non ! cela dit dans ce roman ce n'est pas la question! mais cela fait de lui une personnalité atypique.

Donc, oui encore un roman de vampire, mais ici on va dire que c'est le must car ce roman est un polar. L'autre personnage principal est un flic de la criminelle. Cabossé par la vie, qui renaît de ses cendres (clin d'oeil au vampire là !)

L'amitié improbable entre ces deux personnages, les mènent sur l'enquête d'un double assassinat. Il va de soi que pour l'un l'enquête est son boulot et pour l'autre, il n'en fait qu'à sa tête !

Ce roman, est la suite du roman "Les vestiges de l'aube" lu pour ma part il y a quelques années avant sa réédition et d'après ce que j'en ai appris quelques modifications. J'avais déjà beaucoup aimé ce roman et j'avoue que celui-ci m'a vraiment transporté. Pour moi sa lecture ne nécessite pas celle du premier tome, mais si vous souhaitez vraiment connaître les personnages, comprendre leurs faiblesses alors je vous conseille de vous procurer le premier volume.

David Khara sait manier les mots ! Pour différencier les deux personnages principaux, l'auteur change de vocabulaire. On passe d'un langage familier pour le policier à un langage plus soutenu lorsque nous sommes dans la peau de Werner.

J'ai trouvé tout de même, une certaine ambiguïté dans le lien entre les deux personnages. Ce lien dépasse un peu l'amitié, d' ailleurs l'auteur s'en amuse:
"Que Barry fréquente les mortels ne me dérange pas, j'y vois même un signe encourageant pour sa resocialisation. Pour autant, dois-je me trouver réduit au rôle dégradant de relation honteuse! Et pourquoi pas d'amant caché!"

Donc pour conclure, l'intrigue est très bonne, les personnages attachants, la plume exceptionnelle avec un vocabulaire riche. Moi je suis conquise donc j'espère que vous le serez aussi !
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Je viens de terminer la lecture de « Une Nuit Eternelle » de David Khara et qu'elle joie de retrouver enfin Werner et Barry !

4eme de couverture :

Dans un Manhattan post-11 septembre vacillant, ou le crime règne, les pierres se fendent et les empires s'écroulent, un être venu de l'ombre a décidé de placer tous ses espoirs sur un homme.

Werner a ainsi fait le choix de veiller sur l'humanité du haut de ses deux cents ans : il est devenu l'ami de Barry Donovan, un flic droit et intègre qui porte le deuil de sa femme et de sa fille, décédées dans l'effondrement d'une des tours jumelles.
Et leurs forces conjuguées ne seront pas de trop pour affronter les exactions qui se préparent. Un pasteur a été égorgé, sa main gauche, emportée. L'assassin s'est livré de lui-même, un ancien toxico, bien connu de Barry. Mais derrière ce bouc émissaire, un Ordre plus ancien que Werner lui-même étend son pouvoir sur les plus bas instincts des hommes...

Mon avis :

Une Nuit Eternelle fait donc suite Aux Vestiges de L'Aube que j'avais lu il y a peu. J'avais dévoré « Les Vestiges de L'Aube » et il me tardait de retrouver les personnages principaux dans de nouvelles aventures. Les rapports entre Barry et Werner ont donc évolués. Les deux hommes se sont vraiment liés d'amitié l'un pour l'autre. Une relation privilégiée qui se renforce au fil de l'histoire. Deux êtres que tout oppose mais les fêlures et le désespoir vont faire en sorte que des liens incommensurables se tissent et surtout vont permettre aux deux hommes de vivre avec leurs blessures aussi profondes soient-elles.

J'ai eu l'occasion d'en apprendre beaucoup plus sur la vraie nature de Werner von Lowinsky dans ce second livre. Ses origines et comment il est devenu celui qu'il est aujourd'hui.
Comme d'habitude, David Khara a réussi à me captiver dès les premières lignes. J'ai lu le livre en une journée !

J'ai également beaucoup ri en découvrant tous les clins d'oeil qui ont été dissimulés dans l'histoire. Bravo David pour ça ! Il y a certains auteurs de la Ligue de L'imaginaire que tu n'as pas épargné mais qu'est-ce que j'ai ri.

Enfin bref, tout ça pour dire qu'il faut lire ce livre avec lequel vous passerez un très bon moment. Il y a des personnages attachants et intriguant, une enquête qui ouvre la porte sur l'étrange mais surtout qui montre combien l'homme peut-être bon et combien il peut-être mauvais.

Merci David pour cette lecture :)

Lien : http://wp.me/p2DnKh-4i
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Je n'ai pas lu le premier (oups) mais cela ne m'a pas empêché du tout de me plonger dans cette histoire et d'aller à la rencontre de ces personnages.

Vous allez rire mais je me suis prise d'affection pour Werner. Oui bon d'accord, il a 200 ans mais il n'a pas une ride (lui) et il dégage de sa personne un charme suranné et une classe qu'il est rare de voir chez les hommes de notre époque (non je ne fantasme pas !). Il sait vivre avec son temps et sait apprécier ce que notre siècle peut apporter de positif et déplore malgré tout ses dérives.

Son amitié avec Barry lui sert de point d'ancrage. Il s'est arrogé la mission d'être le protecteur de Barry. Est-ce pour se racheter de fautes passées ou tout simplement par amitié ? Peut être un peu des deux.

L'équipe d'enquêteurs vaut également le détour. Je me suis payée de grosses crises de fous rires (spéciale dédicace à Spoutnik et Abygaïle).

J'ai retrouvé le mélange savoureux d'humour et d'action que j'avais énormément apprécié dans la trilogie Morgenstern (aah Eytan).

Oui, il y a des vampires, mais l'auteur a su doser son effet pour que l'ensemble soit parfaitement homogène et que l'on ne tombe pas dans une série de seconde zone.

La nuit éternelle est pour moi un gros coup de coeur que ce soit pour l'histoire en elle même que pour les personnages qui m'ont fait passer un excellent moment et que j'ai déjà envie de retrouver.

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D'aucuns trouveront la chronique ci-dessous dithyrambique. Eh bien, c'est parce que le livre le vaut bien, et puis c'est tout.

Vous vous rappelez l'avis de lecture des « Vestiges de l'aube » de David Khara, que j'avais partagé avec vous en début d'année. Joie, bonheur, émotions, la suite est parue il y a six jours. Vous pouvez donc vous ruer chez votre libraire préféré car je vous assure qu'il vaut vraiment le coup ! Tout d'abord, c'est avec ce titre qu'il signe sa première sortie chez Fleuve noir et rien que ça, ça doit être fêté.

Par où commencer… ?

Le lien de ma chronique des « Vestiges de l'aube » peut-être, pour ceux qui veulent se la remémorer ? http://www.babelio.com/livres/Khara-Les-Vestiges-de-lAube/173134/critiques/510713

« Certaines pages du livre de nos vies sont parfois écrites à notre insu. Il ne tient qu'à nous d'en inventer les suivantes. […] le plus beau des chapitres est toujours à venir. » p.303

Et c'est vrai. Si j'avais beaucoup aimé « Les Vestiges de l'aube », j'ai trouvé le second opus, « Une Nuit éternelle », nettement meilleur. Au niveau de l'écriture tout d'abord, on sent que David s'est fait plaisir. L'alternance de procédés narratifs différents est encore mieux maîtrisée que dans le premier. Je suis toujours aussi particulièrement fan du choix de narration homodiégétique de Werner, les chapitres qu'il relate sont irrésistibles, savoureusement désuets. David Khara s'en est donné à coeur joie tout au long du roman et ça se sent. Jeux de mots, références, clins d'oeil, changements de registre, tout est propice à laisser exploser une écriture parfaitement ciselée, mais non pompeuse, qui rend la lecture fluide et délicieuse.

« Je ne crois pas au bonheur comme état permanent. Tout au plus pouvons-nous prétendre à des instants de joie. À nous de les saisir, de les goûter et les savourer, sous peine de voir les affres incontournables de l'existence nous entraîner inexorablement vers le cynisme et la désespérance. » p.55

L'histoire maintenant. David a le don de la structure narrative. Il se joue des codes, les bouscule pour créer les propres siens, garder le lecteur dans son giron du début jusqu'à la fin de la lecture. Quand on sait un peu comment il écrit, on ne peut qu'être admirative. le simple fait de retrouver Barry et Werner est déjà une joie. Ils ont « épaissi » depuis le premier tome. Les personnages secondaires sont également davantage fouillés que dans « Les Vestiges de l'aube ». Ou peut-être est-ce parce que certains nous sont déjà familiers ? En effet, en plus de la chasse aux méchants, une chasse aux membres de la Ligue de l'Imaginaire se joue tout du long. Tels des petits easter eggs, ces derniers se cachent dans l'histoire, incarnent tous un chouette personnage. Sans déflorer leur identité romanesque, je peux vous dire que Jacques Ravenne et Patrick Bauwen prennent cher :) . Ces étonnantes et amusantes incursions des membres de la Ligue donnent du piment au récit.
Et ce récit est prenant. le suspense est distillé comme il faut. David joue avec son lecteur. Parfois on est en avance sur les personnages, parfois non. Je suis passée par toute la palette des émotions, du rire aux larmes (mais pour les larmes, je pense que c'était très subjectif et personnel, et dû à mon état général actuel). Perso, j'ai même souhaité pouvoir m'immiscer dans l'histoire vers la fin pour hurler à Lana le geste que je pensais salvateur pour eux tous.

« Nous sommes tous des esclaves. […] Esclaves de nos passions, de nos désirs, de notre pouvoir ou de nos frustrations. Ce n'est qu'à la fin de la route que tout s'égalise. […] Même si parfois, la route semble ne jamais vouloir finir… » p.150

La seule frustration que j'ai ressentie est l'absence – toute relative – de Werner au début. Si mon compte est bon, jusqu'au chapitre 20, il n'y en a que quatre qui sont racontés par le vampire et je m'apprêtais à me plaindre quand j'ai lu le chapitre 21… qui fait prendre une nouvelle tournure au récit, et, à mon grand plaisir, une nouvelle dimension pour la présence de Werner dans le quotidien de Barry !

« Un pouvoir perçu est un pouvoir reconnu. » p.166

Cela dit, je n'aurais pas pu sérieusement retenir cet élément comme un bémol car si la narration est plus développée au début du roman que dans « Les Vestiges de l'aube », c'est pour les besoins de l'enquête. Barry se réapproprie son métier, ça y est. Il est maître de son travail, contrairement au premier tome dans lequel c'est Werner qui dénoue l'intrigue.

« Toi qui entres en ce lieu, abandonne tout espoir. » p.206

Je finirai par signaler des détails qui font que forcément (et très subjectivement) je ne pouvais que tomber sous le charme de ce livre. New York, encore et toujours. La citation de la "Divine comédie" de Dante qui représente quelque chose de très fort pour moi personnellement.

Pour conclure (oui, je sais, enfin...), ce livre est un vrai divertissement. Plusieurs niveaux de lectures, une intrigue à tiroirs et des personnages attachants, un fonds historique hyper documenté et riche, le lecteur ne peut que plonger. Dans « Les Vestiges de l'aube », l'auteur nous embarquait dans une très jolie histoire d'amitié, mâtinée de polar fantastique. Avec « Une Nuit éternelle », David signe à nouveau une très jolie histoire humaine doublée d'un véritable thriller fantastique/roman policier qui questionne sur plusieurs thèmes…

et particulièrement… « Jusqu'où seriez-vous prêt à aller par amour ? » p.277

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Il s'en passe de drôles de choses à New-York, la nuit.

David Khara nous revient chez Fleuve Editions pour nous conter une histoire imaginaire résolument tournée vers les adultes et qui brouille la frontière entre thriller et fantastique.

La nuit éternelle est la suite des aventures du duo improbable rencontré dans Les vestiges de l'aube (sorti en poche au même moment chez 10/18). Une paire de héros comme on en voit peu, puisqu'un vrai flic de NY se retrouve entiché d'un ami pour le moins particulier. Un bonhomme d'une grande érudition, et qui est « accessoirement » un vampire.

Ceux qui ont lu le premier volet, n'auront qu'une envie, se jeter sur ce nouveau roman. Les novices en la matière prendront, j'en suis sur, également un vrai plaisir à les découvrir ici.

Si Les vestiges de l'aube étaient un goûteux hors d'oeuvre, cette Nuit éternelle est un (premier ?) plat de résistance qui ne manque pas de piquant. Une aventure juteuse qui injecte un peu de sang neuf à la littérature de suspense. Car l'auteur se joue des codes du (des) genre(s) pour y insuffler ses propres Kharactéristiques, un vrai Kharambolage d'influence.

L'écrivain s'amuse et nous amuse, mais sait rester sérieux le moment venu. le récit, divertissant, se fait souvent profond, nous enfonce dans les affres de l'âme humaine et nous prouve que le plus humain n'est pas toujours celui qu'on croit.

Khara sait se faire pénétrant, au travers de cette peinture de New-York, grâce à son ton parfois décalé et des joutes verbales assez jouissives.

Car le sieur Khara sait y faire en matière d'écriture et de beaux et bons mots. L'auteur laisse éclater toute sa verve et son érudition, sans jamais donner l'impression d'en mettre plein la vue. Son vampire au langage précieux est tout bonnement irrésistible et vous découvrirez qu'on peut encore parler de l'Ordre qui arbore l'insigne de la couverture en faisant preuve d'originalité.

Et puis, lorsque l'on connaît son appartenance à la Ligue de L'imaginaire, qui regroupe plusieurs auteurs de genre, on ne peux que sincèrement s'amuser avec lui lorsqu'il fait apparaître certains d'entre eux dans la peau de personnages annexes (Bauwen prend d'ailleurs assez cher ;-)),

Bref, un pur divertissement, qui détourne joliment le mythe des vampires et qui fait montre d'une belle intelligence. Ce récit 24 Kharats, arrivera t-il à Kharacoler en tête des ventes ? Je lui souhaite.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Trouvé ce livre non encore paru, en epreuve non corrigée, sur une brocante.
Pas mal, mais les histoires de vampire, pas trop mon trip ....
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