Le talisman des territoires, tome 1 : Talisman

Jack Sawyer a douze ans. Alors qu'il a déjà perdu son père, il comprend que sa mère est malade et qu'elle cherche à le cacher, ce qui explique cette fuite depuis la Californie pour échapper à Morgan Sloat, l'ancien partenaire de son époux. Sa rencontre avec Lester Speedy Parker va bouleverser l'existence de jeune garçon : il découvre les Territoires, monde parallèle au sien où de nombreux humains ont leur Double. S'il veut sauver sa mère, il doit se rendre dans ce pays inconnu et dangereux et s'emparer du Talisman. Cet artefact a le pouvoir de guérir sa maman, mais aussi la reine Laura DeLoessian qui se meurt dans les confins des Territoires. « Chez eux la magie remplace la physique, n'est-ce pas ? Une monarchie agraire qui utilise la magie à la place de la Science. » (p. 241 et 242) Dans sa quête vers l'ouest entre ici et là-bas, Jake devra affronter de nombreux dangers, Morgan Sloat et son Double se lançant à ses trousses dans les deux mondes.

Je ne connais pas Peter Straub, mais je connais Stephen King et je l'ai bien retrouvé ici, notamment dans sa façon de gérer le rythme de l'intrigue, l'enchaînement des péripéties et l'évolution de la personnalité du héros. Impossible de ne pas penser au jeune et courageux Jake du cycle de la tour sombre, cet enfant convaincu que d'autres mondes existent et n'hésitant pas à franchir le portail qui les sépare. Je n'ai toutefois pas été vraiment convaincue par ce roman qui me semble déjà plutôt adressé aux jeunes lecteurs. Manque de bol, je commence à m'éloigner de ma première fraîcheur. Mais ce qui m'a surtout gênée, c'est que Jack est davantage en danger dans son monde que dans les Territoires. J'en veux pour preuve les longs épisodes dans le bar-restaurant et dans le pensionnat. À côté, les Territoires n'ont plus qu'un aspect vaguement inquiétant et même la menace du Double de Morgan Sloat m'a semblé être un pétard mouillé.

Toutefois, tout n'est pas à jeter dans cet univers médiéval fantastique. J'ai apprécié l'idée de l'interconnexion des deux mondes : il n'y a pas seulement un portail qui les relie, mais également des responsabilités. « Je crois que nous devons être très attentifs à ce que nous faisons là-bas. Je crois que n'importe quel changement important, véritable, que nous leur apportons peut se retourner contre nous et avoir, ici, des répercussions terribles. » (p. 243)

Je garde la suite de cette histoire pour une autre fois et je m'en vais de ce pas découvrir un autre roman du King.

Le Talisman est un gros pavé de presque 1000 pages sur le multiverse, j'étais donc impatiente de le lire (mais un peu effrayé par la longueur).
Je dois avouer que je ressors mitigée de cette histoire. On y retrouve certes l'horreur et l'angoisse d'un Stephen King, mais je crois que l'association avec Peter Straub ne m'a pas totalement convaincue. L'histoire est assez lourde, parfois trop. le début de l'histoire est long, et j'ai eu du mal à rentrer dedans.
Le Talisman raconte l'histoire de Jack Sawyer (ce livre est d'ailleurs librement inspiré de Tom Sawyer de par la quête américaine, ce que lecteur comprend aux citations de début et fin d'ouvrage). Il a 12 ans et sa mère est en train de mourir d'un cancer. Après avoir rencontré un vieux gardien qui lui explique qu'il existe un monde parallèle où se trouve un remède pour sa mère, Jack embarque dans une aventure dangereuse où le monde médiéval et magique des Territoires est aussi cruel que les Etats-Unis des années 80.
Beaucoup d'aspects m'ont gêné dans ce livre, peut être dû au fait qu'il date (et se passe) il y a 50 ans. Il y a une espèce d'obsession malsaine sur l'homosexualité, et beaucoup de réflexions homophobes. de même, beaucoup de racisme. Personnellement certains propos m'ont choqués, surtout parce qu'ils n'apportent rien à l'intrigue. Surtout cette espèce d'obsession malsaine pour l'homosexualité, vraiment gênante et omniprésente.
L'intrigue est très longue, parfois on se dit que certains chapitres auraient pû être coupés au montage… Et je suis aussi finalement assez déçue qu'on passe presque plus de temps dans notre monde que dans les Territoires, le monde alternatif.
J'ai quand même passé un bon moment, et j'ai appris à apprécier Jack ainsi que certains personnages secondaires, comme Speedy, Wolf et Richard. J'ai ressenti pas mal d'émotions aussi, de l'angoisse, du dégoût, de la tristesse. Un vrai Stephen King. La conclusion était elle aussi un peu longuette, une fois la quête menée à sa fin il nous reste quand même presque 100 pages…
J'ai apprécié ma lecture mais elle aurait pu être beaucoup plus courte. On a quand même un sentiment de « Ça ne va jamais finir » (surtout les malheurs qui arrivent à Jack semblent sans fin). Ce n'est pas ma meilleure lecture de l'auteur, mais c'était une expérience à vivre.

Jack sawyer est un jeune garçon de 12 ans. Il vit seul avec sa maman qui se meurt d'un cancer. Il croise alors la route d'un homme solitaire qui lui parle des Territoires, un monde parallèle au nôtre. Il apprend que pour sauver sa mère, il doit récupérer un talisman qui se trouve à l'autre bout du monde.
Son chemin est semé d'obstacles : cruauté humaine, maladie, peur....
Il passe continuellement d'un monde à l'autre.

Même si l'histoire ne manque pas d'intérêt, je dois avouer que je l'ai trouvé plutôt longue. Je n'ai pas réussi à ressentir la sensation que j'éprouve en général en lisant un King, ce fameux frisson.
Il m'a été très difficile d'identifier le héros comme un enfant de 12 ans mais plutôt 17 ou 18 ans. J'ai bien compris que la souffrance l'avait fait grandir prématuré mais malgré tout...

J'ai trouvé ce roman très très long, mais lu en entier cependant. Pour apprécier pleinement cette histoire il faut aimer le côté fantasy que l'on retrouve dans ce livre classé fantastique. N'étant pas adepte de fantasy, sa lecture a été laborieuse par moments.

Après avoir lu plusieurs livres de Stephen King, je me lance sur cette brique écrite à 4 mains. Mais c'est un déception, il y a des passages intéressants mais beaucoup de longueurs inutiles et peu de suspens (tout devient vite très prévisible). Présenté comme un roman fantastique et d'initiation, alors dans le genre je préfère Harry Potter ou la trilogie "à la croisée des mondes". C'est une lecture qui peut être évitée au profit par exemple de Shinning ou le Fléau. Je ne connais pas Peter Straub mais cela ne me donne pas trop envie de le découvrir. Je ne vous fais pas le résumé car tout est au dos du livre.

un des premiers roman de Stephen King que j'ai du mal à finir, long à démarrer et des grosses baisses de rythme, sans doute parcequ'il a été écrit à quatre mains, le deuxième tiers est par contre halletant, on sent aussi une grosse influence du côté de Tolkien-en même temps toutes les histoires qui fleurtent avec l'Héroic fantasy lui doivent tout-et les histoires médiévales (La chanson de Roland). Perso je préfère de loin ses histoires plus orientées horreur.