Après le cliffhanger du dernier tome, je pensais que nos rescapés auraient rapidement affaire à la horde de zombies attirée par la fusillade, mais
Kirkman, avec sadisme, laisse savamment monter la tension en alternant les scènes de la vie quotidienne et celles où un groupe mené par Abraham tente de nettoyer les vagues successives de rôdeurs. Or, ces opérations s'avèrent de plus en plus dangereuses, mais surtout inefficaces quand le groupe d'intervention se retrouve soudain submergé.
Les habitants d'Alexandria sont désormais encerclés par des zombies de plus en plus nombreux et de plus en plus pressants, et la question lancinante que le lecteur se pose porte sur la durée de résistance des murs, dont certains semblent bien près de céder.
J'ai tremblé plus d'une fois pour la vie de nos survivants, que ce soit lors des opérations de nettoyage ou celle destinée à ravitailler Andrea isolée dans sa tour de guet. Mais
Kirkman brouille les pistes, suggère la fin prématurée de certains piliers du groupe alors que la mort en frappe d'autres.
Pour la première fois de puis longtemps, les zombies occupent le premier plan. Et quand on ne les voit pas à l'image, on les sent de plus en plus menaçants, comme tapis dans l'ombre prêts à se jeter sur nos rescapés pour les boulotter.
Bref, un tome plein d'action, qui me fait penser au tome 8 pour son intensité et le sentiment d'angoisse et d'oppression qui ne quitte jamais le lecteur.
A la fin, une lueur d'espoir apparaît lorsque Rick déclare savoir désormais comment survivre à une horde et la gérer...
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