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3,66

sur 656 notes
Attiré par un bandeau bardé d'avis prometteurs je me faisais un plaisir de me laisser emporter par ce "page turner".
Hélas ce "petit bijou de cruauté" m'est tombé des mains au bout de 135 pages, mon désir de prospecter cette "pépite littéraire" définitivement éteint par une scène de séduction de l'infirmière du lycée par un élève, scène que je qualifierai digne d'un SAS de bibliothèque rose (à rire ou à pleurer, c'est selon).
Bref l'intrigue et les personnages sont peu crédibles, le Japon comme la psychologie des protagonistes sont aux abonnés absents et, quitte à passer pour un méchant book-killer, cet opus est plutôt une leçon du mal écrit.
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Dans ce roman, Yûsuke Kishi nous transporte dans la tête d'un psychopathe froid et sans empathie, Seiji Hasumi. Pour lui, son travail dans un lycée est un terrain de jeu où il manipule et déplace les élèves et les enseignants selon ses propres intérêts. Bien que le récit soit à la 3ème personne, le lecteur est immergé dans les pensées du personnage principal, ce qui rend l'histoire plus dérangeante et oppressante.

Dans un premier temps, le récit est consacré à la présentation des personnages et de l'environnement scolaire, tout en distillant progressivement des indices sur la nature dérangée de Hasumi. La tension monte lorsque certains élèves et professeurs commencent à douter de sa vraie nature. Puis le récit devient plus intense et rythmé, révélant l'histoire de Hasumi en tant que tueur en série. le final est d'une cruauté viscérale et effrayante, laissant le lecteur pris dans une lecture compulsive.

Il faut reconnaître l'extrême originalité de ce thriller que ce soit dans le choix du personnage principal un professeur psychopathe que dans le lieu de ce huit clos, un lycée japonais. La lente immersion dans cet esprit froid et calculateur est particulièrement réussi. Seul bémol, quelque longueurs, et un final qui s'étend trop à mon goût.
Un excellent roman avec une écriture dynamique, saisissante, d'une précision redoutable avec un rythme parfaitement maîtrisé. Je comprend parfaitement l'adaptation cinématographique de cette oeuvre, que j'aimerais bien pouvoir regarder.
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Hasumi, prof d'anglais dans le lycée Shinkô Gakuin de Machida est unanimement apprécié. Indéniablement, la plupart des élèves du lycée l'adulent. Indubitablement, ses collègues envient son investissement et son charisme. Hasumi, est passé maitre en résolution de conflits..... et les conflits ce n'est pas ce qui manque dans cette institution.
Hasumi est fin, drôle, intuitif, supérieurement intelligent... mais peut-être un peu manipulateur ! Un petit groupe d'étudiants le perçoit. Ils s'interrogent sur cet enseignant hors normes et sur les incidents qui émaillent la vie de l'établissement. Tout s'accélère, les cadavres tombent comme à Gravelotte.
le roman prend le temps d'installer l'ambiance. Il utilise de nombreux personnages pour décrire l'atmosphère du lycée. Les profs, les élèves, les administratifs, les personnels de santé, le parents sont passés à la moulinette. Il en ressort une peinture de cette collectivité éducative qui peut crisper, inquiéter ou amuser. La tension monte régulièrement, les petits riens deviennent incidents, jusqu'à l'emballage final qui évoque au choix un film gore ou un opus de Tarentino.
La construction fonctionne parfaitement, elle permet d'élaborer une montée en tension régulière, tout en distillant des éléments de psychologie individuelle. L'utilisation de la voix intérieure des différents personnages opère parfaitement. le délire du héros est particulièrement bien rendu. L'humour omniprésent permet une certaine mise à distance. Au delà de l'aspect divertissant, le roman permet divers niveaux de lecture (dérives sociétales, fabrication du mal, considérations éducatives et manipulations....).
Un livre que j'ai trouvé plaisant bien que parfois compliqué à lire car je me perdais dans la multitude des personnages.
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Alors comment dire, ce fut une lecture étrange. Il y a un côté très addictif qui vous pousse à aller jusqu'à la fin car vous voulez savoir. Mais j'ai été déçu finalement que la psychologie du personnage ne soit pas plus détaillée, j'aurais voulu en savoir plus. Il tue car il n'a aucune empathie, un peu facile... La lecture n'est pas toujours fluide et est assez lourde, j'ai du reprendre ma lecture de nombreuses fois. Il y a aussi beaucoup de personnages et on s'y perd un peu. le dernier tiers du livre est vraiment bien car on se demande si quelqu'un va pouvoir en réchapper mais la toute fin ne m'a pas vraiment plu.
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Pas très loin d'être absolument nul. le début est d'une lenteur exaspérante, le prof d'anglais nous fatigue avec ses méthodes visant à contrôler des élèves à la complexion faible. Envahit par des dialogues assez creux et manquant leurs cibles, personnages sans intérêt. le récit manque cruellement de montée en puissance, l'intimité du tueur psychopathe n'est pas décortiquée, l'écriture est sans relief, bref un mauvais roman, je me suis laissé piégé par les critiques dithyrambiques des promoteurs du livre, extrêmement éloigné de la complexité noire de "Nécopolis"
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Le professeur Hasumi est dévoué à ses élèves nuit et jour. Populaire auprès des étudiantes, toujours très serviable, personne ne le soupçonnerait de quoique ce soit. le lycée dans lequel il enseigne tien plus que tout à sa réputation et s'il y a un moyen d'étouffer les histoires gênantes c'est tant mieux. le terrain de jeu parfait pour Hasumi.
J'en ressors un peu mitigée.
L'histoire est glaçante, terrifiante et malsaine. On en ressort le coeur au bord des lèvres.
La première partie prend son temps dans la mise en place des personnages, leur psychologie, leurs interactions et passé. L'ambiance malsaine est néanmoins présente dès le départ, on sent tout de suite que quelque chose cloche. le lecteur sait que Hasumi est un psychopathe presque tout de suite, il y a donc pas d'effet de surprise quand le premier cadavre arrive puisqu'il finit par éliminer quasi chaque personne qu'il croise et qui ne lui convient pas. Ça monte lentement en puissance, les crimes s'accumulent au fil des pages. La violence augmente petit à petit. Difficile de dresser la liste des chefs d'accusation contre Hasumi : meurtre, pédophilie, détournement de mineur, voyeurisme, vol ect....
Lors de la deuxième partie tout s'accélère et on tombe dans l'horreur pure, le cauchemar de tout parent, élève et professeur.
Pourtant, j'ai pas eu l'effet d'horreur. On sait que Hasumi n'a aucune limite morale, on assiste a tellement de ses crimes avant que je n'ai pas eu l'effet de climax.
C'était juste trop de tout. Trop de violence, trop de cynisme, trop de meurtres. Personne n'a de morale. Même le proviseur ferme volontiers les yeux pour sauver sa réputation. Ce lycée où je ne sais combien de professeurs ont des relations intimes avec leurs élèves est complètement improbable...du moins je l'espère.
Bref, dommage je m'attendais à un truc explosif et ça ne l'a pas fait pour moi.
Cela reste néanmoins un roman hors du commun et très bien écrit.
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Un Psychodrame fascinant;
Le professeur Seiji Hasumi est très populaire dans son école. Lui-même voit l'école comme une sorte d'expérience ou de jeu d'échecs sur lequel il peut manipuler à volonté toutes les personnes (élèves, enseignants, personnel administratif) et réaliser des expériences sociales. le livre commence par son point de vue sur sa vie et au début on le trouve très sympathique, c'est un excellent pédagogue. Avec les perspectives supplémentaires des autres et ses manipulations, l'image passe au négatif. le livre est habilement écrit et dépeint les gens et leur comportement avec des détails psychologiques et de manière très crédible. L'histoire fascinante de la vie d'un psychopathe impitoyable est décrite avec des flashbacks sur des étapes antérieures de sa vie. Bien que le livre soit très long et qu'il ne se passe pas grand-chose au début, il m'a tout de suite saisi et j'ai voulu lire la suite rapidement. La tension est très élevée et à la fin il y a une grande épreuve de force. Une lecture bien faite qui m'a tellement plu que j'ai tout de suite commandé le film sorti il y a quelques années.
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Attention mesdames et messieurs dans un instant, le bain de sang va commencer.
Rarement la montée en pression dans un roman aura été aussi marquante pour moi. On oscille joyeusement entre horreurs psychologiques et physiques, accompagnés dans notre lecture par un personnage aussi bien détestable qu'attachant( dans une moindre mesure). Un homme capable des pires sévices et cruel à souhait mais qui laisse transparaître certaines failles que peux de gens sont capables d'exploiter.
Ce roman est une radiographie de la société japonaise telle qu'elle est: hyper-hiérarchisée, autoritaire, oscillant entre progressisme et respect des traditions ancestrales. Une société dans laquelle le bien être commun passe avant le bien être individuel. Tout est question de perception, de paraître. Chaque action est décortiquée et peut avoir des conséquences sur la vie de ceux que nous entourent. Il faut rester dans les clous. Et c'est de ces écarts de conduite, de ces faiblesses dont se nourrit Hasumi pour répondre à ses pulsions.
le livre est écrit sur un rythme fou et ne laisse pas de place à l'ennui. Certaines scènes sont assez dures à lire car elles nous placent comme témoins privilégiés d'une jeunesse qui appelle à l'aide.
Bizarrement( et ça peut paraître effrayant), je me retrouve un peu dans le personnage de Hasumi. Ce détachement face à la douleur et la souffrance des autres me parle. Il est aujourd'hui très compliqué de faire preuve d'empathie et de ressentir les peines des autres sans risquer soi-même de tomber dans une sorte de dépression, de fatigue morale qui pourrait s'avérée néfaste. Hasumi est un monstre, mais c'est le nôtre.
Bonne lecture.
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Depuis sa sortie poche (eh oui, fan des éditions 1018), je lorgne sur ce roman. Mon mari me l'a gentiment acheté un jour de grande anxiété toute fin décembre. Et je l'ai savouré depuis en version audio sur le trajet du travail.

On l'a qualifié d'ovni, de thriller glaçant faisant le portrait d'un monstre, de page-turner, de pépite...

Et je n'ai pas été déçue. J'y ai trouvé ce que je cherchais. Cette lecture m'a fortement rappelé "Battle Royale", un de mes livres favoris, dévoré quand j'étais à peine majeure. Je ne sais pas si c'est dans le style, dans le rythme, ou alors seulement dans le côté gore et sanglant en milieu scolaire, mais en tout cas je pense qu'on peut conseiller l'un quand la personne a aimé l'autre.

J'ai trouvé le début lent au premier abord mais au fur et à mesure de ma lecture j'ai vu que cette lenteur nous aidait à mieux comprendre la situation du point de vue des élèves de l'histoire. Parce que, au vu du résumé, nous savons à quoi nous attendre, mais les élèves non.

Contrairement à certains lecteurs (légitimes également), je me suis attachée aux personnages. du moins aux élèves que l'on suit le plus. J'ai trouvé que, si certains étaient un peu clichés, cela ne desservait pas le roman dans le sens où on nous présentait les réactions de tout un panel d'adolescents, il fallait forcément des profils.

J'ai adoré la deuxième partie du roman, vraiment je vivais le truc avec les élèves, à tel point que je me suis trouvé mal à l'aise hier soir, seule dans le noir dans ma jolie école maternelle en train d'écouter l'avant dernière heure du livre.

Pour la fin, plus ça avançait plus je me demandais quelle serait l'issue. J'avais peur d'être déçue. Et je l'ai trouvée vraiment bien. Pas trop Bisounours, pas trop infernale, ni trop facile. Jusqu'au dernier moment j'ai eu peur.

Si vous aimez les huis clos stressants et sanglants, lisez ce livre !
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Cet énième roman noir mettant en scène un tueur en série est un (très long) tissu de banalités, de clichés qu'on peut trouver dans les mauvais romans noirs. le style (ou la traduction?) est d'une pauvreté absolue. On peut y lire (à plusieurs reprises) des phrases aussi stupides que "la température baissa de plusieurs degrés dans la pièce". Je l'ai pourtant lu jusqu'au bout comme on boit le calice jusqu'à la lie. Les adolescents (public visiblement visé par ce genre de livre) méritent mieux que cette triste pitance.
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