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EAN : 9782376862390
300 pages
Editions ActuSF (08/11/2019)
3.75/5   57 notes
Résumé :
San Francisco, 1940. Six femmes, avocate, artiste ou scientifique, choisissent d’assumer librement leurs vies et leur homosexualité dans une société dominée par les hommes. Elles essayent de faire plier la ville des brumes par la force de leurs désirs… ou par celle de l’ori-kami. Mais en science comme en magie, il y a toujours un prix à payer quand la réalité reprend ses droits.

Ellen Klages est une autrice américaine d’imaginaire qui vit à San Franci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais repéré cette nouvella avec la critique de Boudicca et l'avais mis parmi mes penses-bêtes, peu après j'ai lu la critique de gwendal qui a fini de me convaincre de lire cette dernière. Ce que j'ai donc fait et je ne le regrette pas, Passing Strange est une petite merveille que j'ai pris grand plaisir à lire et ceux pour différentes raisons.

D'abord son cadre, cette plongée dans le San Francisco des années 1940 est vraiment très bien faites et est assez immersive, cela vaut vraiment le détour, l'ambiance qui se dégage de ce texte est vraiment chouette.

Le(s) sujet traité vaut aussi le détour, je ne lis pas de romance, he bien ce livre aura fait exception et je dois bien avouer avoir trouvé celle-ci plutôt belle. Les deux personnages que sont Haskell et Émily sont toutes les deux attachantes et le livre montre bien qu'il n'est alors pas facile d'être homosexuelle face à la plus totale intolérance mais qui n'est alors peut-être pas simple alors d'être une femme tout court et ceux d'autant plus alors quand on ne rentre pas dans "les cases". Les violences conjugales sont elles aussi évoquées dans ce texte qui ne manque pas comme vous pouvez le voir pas de sujet.

Enfin la pointe de magie légères mais agréable qui vient saupoudrer le tout, cela est vraiment très léger mais ce petit plus rajoute un charme certain à cette histoire et permet de la conclure d'une bien belle manière je trouve, j'ai en effet beaucoup apprécié le dénouement de cette belle histoire d'amour.

Passing Strange et donc je me répète une petite merveille qui vaut le détour pour tous les points évoqués plus haut, celle lecture m'a séduit et je me suis laissé complètement emporter par cette dernière et ne regrette absolument pas mon voyage vers le San Francisco des années 1940 et ne peux que vous encourager vous aussi à aller y faire un tour en lisant Passing Strange et ainsi lire une bien belle romance.
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Ce roman ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire avant, hyper original et pourtant, je suis passée à côté, l'histoire ne me plaisant pas plus que ça ...
Dans le San Francisco des années 40, six femmes devenues amies par la force des choses , essaient tant bien que mal , de vivre leur homosexualité en échappant à la police pour qui cette "lubie" est interdite.
Mais le jeune couple que forme Emily ( la chanteuse qui se déguise en homme ) et Haskel, (graphiste renommée) est mis en péril par le mari de cette dernière.
Heureusement, une de leurs amies, par le biais des ori- kamis (proche des origamis...), réussit à plier l'espace temps...

Alors , je vais commencer par ce que j'ai aimé...
D'habitude , les histoires d'amour que je lis, sont peuplées d'hétéros, aussi, dans ma grande naïveté, j'imaginais , que San Francisco avait toujours été LA ville la plus tolérante et bienveillante pour les homosexuels, la faute aux romans "Les Chroniques de San Francisco "... Il n'en est rien et j'ai appris pleins de choses, notamment , la règle des 3 habits féminins qu'il fallait porter , même si on voulait se déguiser en homme, sous peine d' être arrêtée et condamnée... .
J'ai aimé aussi le fait que les deux héroïnes principales soient artistes, l'auteur s'étendant plus sur celle qui est illustratrice. La pose, les pastels, le fixatif fait à base de poisson cuit.... Tout ça est extrêmement original...
Mais , l'ensemble est assez froid, et je n'ai absolument rien compris , à ce tour de magie que sont les ori-kumi !
Le roman étant suivi par une nouvelle, sensée expliquer un peu mieux ce processus, mais j'ai toujours rien compris, je trouve ça trop technique et "chiant" ...
Visiblement l'auteur ne s'intéresse pas aux même choses que moi, puisqu'elle arrête son roman au moment, que moi, je trouve intéressant !
Propulsées dans un autre espace temps , mais lequel ? Comment vont-elles s'adapter? Comment vont-elles vivre ? Y seront-elles toujours ensemble ?
Frustration et incompréhension...
Ce roman a eu les prix World et British Fantasy Award 2018.
J'ai dû rater quelque chose...

Challenges Plumes féminines,
Challenge mauvais genres,
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Récompensée par le World et le British Fantasy Award, « Passing strange » est une novella écrite par Ellen Klages en 2017 et éditée pour la première fois en France par ActuSF. L'action se déroule en 1940 à San Fransisco et met en scène la rencontre de deux femmes, Haskel et Emily. La première est dessinatrice pour des revues horrifiques/érotiques, la seconde chanteuse dans un bar. Très vite, l'amitié laisse place à un amour réciproque mais condamné à rester clandestin dans une société où l'homosexualité demeure très mal considéré et puni par la loi. le texte est court mais laisse une empreinte durable dans la mémoire du lecteur qui ne peut que se laisser porter par la délicatesse et la sensibilité qui se dégagent de la plume de l'auteur. le thème, d'abord, est accrocheur car, si la question de l'homosexualité est loin d'être absente aujourd'hui des ouvrages de littérature de l'imaginaire, il est cependant rare qu'il occupe le devant de la scène. L'auteur nous en apprend ainsi beaucoup sur les mentalités et les comportements de l'époque, ainsi que sur le quotidien de la communauté lesbienne de San Fransisco. le récit alterne entre des scènes graves qui surgissent de manière totalement inattendues et qui viennent rappeler aux personnages les risques auxquelles les exposent leurs préférences sexuelles (arrestation si une femme porte moins de trois habits « féminins » sur elle, poids des regards, rejet de la famille…), et des moments d'allégresse au cours desquels ces femmes ont la possibilité de laisser libre cours à leurs envies et leurs passions (dans un bar ouvertement lesbien, dans l'intimité de leur appartement ou de leur cercle d'amie). Outre Haskiel et Emily, l'auteur met également en scène plusieurs autres femmes qui vivent chacune leur homosexualité de manière différente : deux d'entre elles habitent sous le même toit et se comportent comme un couple tout à fait normal, une autre est avocate et donne le change grâce à un ami qu'elle a épousé et qui lui sert de couverture…

Le texte d'Ellen Klages propose plusieurs très beaux portraits de femmes. Des femmes ordinaires et au profil divers (elles sont artistes, avocates, cartographes, scientifiques…) mais qui font toutes preuve d'un grand courage pour assumer leurs choix, aussi controversés soient-ils à l'époque. J'ai beaucoup pensé au cours de ma lecture à « Mes vrais enfants » de Jo Walton qui abordait une thématique similaire et dont on retrouve ici la même sensibilité. Un lien particulièrement fort se créé d'ailleurs dans chacune de ces oeuvres entre le lecteur et les héroïnes qui, par leur vulnérabilité et leur détermination, forcent le respect et attirent la sympathie. le charme du récit provient aussi du cadre dans lequel il prend place et que l'auteur nous dépeint avec beaucoup d'élégance. L'occasion pour le lecteur de découvrir les coulisses d'une grande ville comme San Fransisco dont on arpente quelques uns des lieux les plus emblématiques : Chinatown, Treasure Island et sa Foire Internationale, ou encore Chez Mona, premier bar ouvertement lesbien des États-Unis et toléré par les autorités en raison de la popularité de l'endroit qui a su s'imposer comme une véritable attraction touristique pour les étrangers venus s'encanailler. La restitution de l'ambiance de l'époque passe d'ailleurs également par l'importance accordée dans ce type de décor à la musique, et plus précisément au jazz dont l'auteur mentionne ici plusieurs morceaux réputés. L'art en général occupe d'ailleurs une place importante dans le roman, qu'il s'agisse de la musique, de la danse, ou encore du dessin. le surnaturel est pour sa part plus discret et ne joue de véritable rôle dans l'intrigue qu'à la toute fin du récit. Avant cela, seuls deux passages mettent en scène un événement surnaturel basé sur l'ori-kami, un savoir-faire ancestral qui permet, grâce à une succession de pliages, de distordre le temps et l'espace. Abordé de manière très anecdotique dans la novella, le sujet est traité plus en détail dans la nouvelle « Caligo Lane » qui vient compléter l'ouvrage (de même qu'une interview de l'autrice réalisée par Jean-Laurent del Socorro et Eric Holstein).

Présenté comme « un roman sociétal autant que fantastique », « Passing strange » nous offre une très belle histoire d'amour prenant place dans le milieu lesbien fransiscanais du début des années 1940. Ellen Klages signe ici un très beau portrait de femmes mais aussi de ville, épicé par un soupçon de magie qui donne à cette novella un charme fou. A découvrir !
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Passing Strange est une Novella, genre quasi inexistant (ou en tout cas sans appellation) en France entre roman et nouvelle, qui nous narre une très belle romance. Pour certains ça serait peut être suffisant, pour moi, goutant peu le genre, clairement non. Beaucoup de petites choses viennent agrémenter cette histoire qui en font une jolie pierre rare.
- un écrin d'abord, avec la ville de San Francisco en cette fin des années 30, surtout son exposition internationale et son Chinatown. On a vraiment l'impression d'y être, l'ambiance nous transporte et c'est très agréable.
- le milieu dans lequel se passe cette belle histoire, pour en tailler les facettes. Tout tourne autour de la communauté lesbienne, les difficultés de vivre son homosexualité, les lois contraignantes, le regard des autres tantôt hostile tantôt dégouté. Frisco, ville plus permissive à l'époque que beaucoup d'autres, qui utilise aussi cette communauté comme appel d'offre touristique. En décrivant l'ambiance et les contraintes du milieu lesbien, l'auteure en profite aussi pour montrer la condition des femmes plus généralement à cette époque. C'est traité avec subtilité, mais ça met quand même quelques bonnes baffes dans le museau, c'était il y a moins de 100 ans !
- un petit peu de paillettes en plus pour donner de la brillance supplémentaire, avec une caractérisation étonnamment réussie et profonde pour un format si court. Les personnages sont fort, les personnalités ancrées et bien différentes pour chacune.
- un ajout de magie subtile, même si peu présente, pour polir le tout. J'aime cette magie, à la fois simple dans l'idée et difficile à mettre en oeuvre, empreinte de mystère, aux contours flous.
En complément de cette novella, il y a une nouvelle se passant dans le même univers et détaillant un peu plus une des magies de celui ci, l'Ori-Kami. Belle nouvelle, la scène finale restera gravée longtemps dans ma mémoire.
J'ai vraiment beaucoup aimé et je guetterai avec attention les futures parutions de cette auteure.

Challenge multi-auteures SFFF 2020.
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Connue pour ses romans historiques, Ellen Klages est également l'autrice de nombreuses novellas fantastiques. Passing Strange est l'une d'entre elles. Après avoir été finaliste du prix Nebula, elle est récompensée, en 2018, par les World et British Fantasy Award, ainsi que par le Gaylactic Spectrum Award.

Pour les inconditionnels du poche, il vient de paraître en petit format chez Hélios dans une édition auréolée d'une couverture très graphique, signée Zariel.

Dans le San Francisco de 1940, on croise Helen, Babs, Emily, Franny ou encore Haskel. Toutes sont des esprits libres et indépendants qui tentent de se faire une place au milieu de ce monde dirigé par des hommes et de trouver le bonheur.

Amoureuse de San Francisco, Ellen Klages s'y installe en 1976. Passing Strange est l'une de ses novellas qui lui est dédié car l'autrice aime ici nous perdre dans le dédale de ses rues et ses ruelles dérobées. Cité très cosmopolite, on la découvre en passant d'un quartier à l'autre. Cités dans la cité, San Francisco incarne le parfait brassage culturel et cultuel. Ellen Klages nous immerge dans ses ambiances variées et nous grise par ses sons, ses couleurs et ses odeurs différents selon les endroits. A la suite de ses héroïnes, l'autrice nous ouvre la porte d'un San Francisco secret et prohibé. Aussi, on pénètre dans l'un des plus célèbres club sulfureux de la ville où les femmes n'hésitaient qu'à peine, à afficher leur homosexualité. Lieu de spectacle, de danse et de jazz, Chez Mona fut le premier bar lesbien ouvert aux Etats-Unis. Une institution qui lui vaut très vite l'intérêt des touristes et l'a beaucoup protégée des descentes de police, fréquentes à cette époque : l'homosexualité étant sanctionnée par la loi. Changement d'ambiance lorsque les pas des héroïnes d'Ellen Klages nous conduisent sur l'île artificielle de Treasure Island qui fut spécialement construite pour la foire internationale de 1939. Cette île incarne les ultimes moments d'insouciance où les gens étaient invités à s'émerveiller devant les dernières découvertes scientifiques et à s'amuser de manière générale. Or, le démantèlement de la Foire à la fin de l'année 1940 pour laisser la place à une base militaire, servant d'avant poste à l'armée américaine, lors de la seconde Guerre Mondiale a mis brutalement fin à cette douce indolence.

Voici un cadre d'action bien à-propos qui épouse parfaitement la tonalité du récit passant du grain de folie à la gravité. Ce San Francisco uchronique nous fait non seulement fouler des lieux mythiques de la ville mais nous offre quelques belles rencontres, notamment, artistiques comme celle de Diego Rivera ou la mention de sa non moins célèbre épouse Frida Khalo. Bien documentée, Ellen Klages profite de son texte pour donner vie avec beaucoup de sensibilité au San Francisco de l'époque. C'est réussi car on s'y croirait !

Plus que de prendre plaisir à se promener dans cette ville, érigée ici au rang de personnage à part entière, on apprécie également les héroïnes d'Ellen Klages qui nous étourdissent de leurs histoires. Bien qu'elles soient six, dans Passing Strange, on s'attache surtout à Emily Netterfield et Lorreta Haskel car c'est l'histoire de leur rencontre et de leur amour naissant qui nous est contée ici. L'une est une artiste qui vit de ses couvertures réalisées pour des pulps, l'autre est une chanteuse grimée sous l'identité d'un homme. Deux âmes opposées qui se sont trouvées pour briller ensemble, telles deux étoiles, dans ce monde hostile à l'égard des femmes. Alors qu'au premier abord, on aurait tendance à percevoir Loretta Haskel comme un simple bloc de glace. La vérité est que sous cette carapace qu'elle arbore telle une armure, se cache une très belle femme pleine de fêlures. Rejetée par sa mère, elle s'est construite auprès de rencontres artistiques qui l'ont façonnée en une toute autre personne. Clairement sa rencontre avec Emily va la bouleverser à jamais. Quant à cette dernière, elle n'est finalement pas l'oiseau fragile que son apparence laisse supposer. Renvoyée de l'école pour avoir été prise sur le fait d'aimer une autre fille, elle est reniée par les siens et envoyée au loin. Mais refusant le destin qui lui était réservé, elle a préféré s'en choisir un tout autre en débarquant à San Francisco.

Ellen Klages nous brosse le portrait de deux êtres courageux qui ne vont pas hésiter de braver les interdits pour trouver le bonheur.

En filigrane de cet amour, il est aussi question ici d'amitié et de sororité entre ces six femmes qui vont devoir se serrer les coudes pour affronter les dangers qui s'annoncent.

Passing Strange est un récit plein de poésie. Plus qu'une balade amoureuse, c'est aussi une histoire de moeurs. Ellen Klages aborde avec beaucoup de délicatesse l'homosexualité, la xénophobie, ainsi que les discriminations qu'il en découle dans cette Amérique puritaine de l'Avant Guerre. Cette novella, à la fois tendre et terrible, nous prend au coeur et nous fait complètement perdre pied... suite sur Fantasy à la Carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
09 janvier 2020
Cette subtilité, cette poésie dans le drame, c’est tout le talent d’Ellen Klages. Son écriture simple, directe, sans fioritures, laisse toute la place aux personnages et à leurs tourments, exprimés avec désespoir ou avec humour. [...] Un court roman qui laisse difficilement indifférente et une autrice dont on attend avec intérêt d’autres parutions francophones.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Elle faillit ne pas mettre de soutien-gorge - elle était assez plate pour que, sous le plastron amidonné de la chemise, le veston et la jaquette, ça ne se remarque pas - mais elle se rappela la règle des trois accessoires féminins. Soutien-gorge, culottes et chaussures à talons plats, sans compter les étiquettes de marques de vêtements féminins, cachés mais bien lisibles. C'était une loi imbécile, mais mieux valait des remords que des regrets, se dit-elle en boutonnant les bretelles.
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Fut une époque où la plupart des immeubles de la rue étaient reliés par des souterrains. Six ou sept bâtiments que l'on pouvait rejoindre par des passages invisibles. (...)
Dans ce temps-là, les flics n'avaient pas besoin d'excuses pour faire des descentes à Chinatown et les passages souterrains étaient une question de survie.
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Née et élevée à Coos Baay, Oregon. Tout comme mon père et mon grand- père. Je ne parle pas la langue et c'est tout juste si je connais la culture. J'ai juste l'air d'une étrangère. En dehors de ce joli minois, dit-elle en se tapotant la joue, je suis aussi japonaise que tu es...quoi...allemande ? On a tous des ancêtres.
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" Ma bubele a utilisé son tundérspör pour échapper à un pogrom. Elle avait seize ans et était enceinte de mon père. Elle a fait une petite peinture qu'elle a enfermée dans un médaillon et hop... elle s'est retrouvée en Amérique.
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Seulement un pion un peu trop curieux avait jeté tous leurs espoirs aux orties. Comme toutes les filles, elles partageaient une chambre, mais en plus, elles partageaient aussi leur lit. Ce que de jeunes femmes comme il faut ne sont en aucun cas censées faire. Elles furent renvoyées toutes les deux. Sans pouvoir se dire adieu. Elle était encore en train de faire ses bagages lorsque les parents de Jilly étaient venus la chercher pour l’envoyer « prendre un peu de repos » à la campagne. Un joli petit endroit, avec de grandes pelouses, des serrures solides et les traitements qu’il fallait pour aider Jilly à devenir l’épouse aimante d’un gentil mari qu’on s’empresserait de lui trouver.
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