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EAN : 9782366293036
54 pages
Editions ActuSF (19/02/2015)
4.18/5   37 notes
Résumé :
1637 : Qui a assassiné le docteur Lacanne, en plein château de Déversailles ? Pour connaître la réponse à cette question, le mancequetaire Thésard de la Meulière est prêt à affronter les énigmes les plus perfides, son libram à la main. Lionel Davoust est écrivain et traducteur. Son premier roman de fantasy : La Volonté du Dragon a été finaliste des prix Futuriales, Imaginales et Elbakin.net en 2010. Il est également l'auteur de la Route de la conquête aux Éditions ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Foutrepanse !!

Qui aurait cru qu'au-delà de l'univers d'Évanégyre existait un monde davoustien uchroniquement truculent et indiciblement lovecraftien ?
Nous voilà touriste d'un 17ème siècle où la question tue mieux que le boulet, si bien que le bouquin a remplacé le poignard dans le fourreau du guerrier et qu'un philosophe est un aventurier de l'extrême. C'est que le cerveau de l'humain est ainsi fait qu'il ne supporte pas le vide provoqué par une question dont il ignore la réponse.

Nous assistons à l'enquête menée par le mancequetaire de la Meulière pour découvrir qui a assassiné le docteur Lacanne (nenni ! le Cluedo est hors de cause). le soldat enchaine les duels dignes d'un logicien féru du magasine Jeux et Stratégie et qui auraient perturbé Cardan et Tartaglia. Et là… paf ! comme aurait déclamé de Funès, l'horreur qui sommeille derrière l'indicible chose tapie dans la cité affreusement dégoulinante débaroule dans le décor comme un raturage sur le télécran. Ma che cosa ? L'on soupçonne que l'auteur, épuisé par une terrible semaine d'ineffable traduction, a trop mélangé la Suze et la cigarette électronique et que son esprit inconscient a activé un mode « urgence » qui a abouti à cette novella (je suis sûr qu'en recouvrant ses esprits, l'auteur s'est demandé qui avait écrit ça).

Blague à part, c'est carrément poilant, bourré de références, animé et délirant. Môssieur Davoust, on en redemande (mais pas dans Évanégyre hein, ça c'est sérieux).

Et l'édition de poche associe le récit à un autre « duel » : une interview de l'auteur par le sieur Nicolas Barret. Et là, je ferais une remarque : l'interview passe la novella aux rayons X et en casse quand même un peu la magie, prive un peu le lecteur de cette partie de lui qu'il avait mis dans le texte (notion d'ailleurs abordée dans l'interview) pour imposer la vision de son auteur. Et c'est un poil dommage.

Mais on va faire comme si je n'avais rien dit car, voyez-vous, ça fait presque un an que je me suis fait dédicacer le Verrou du Fleuve et je ne l'ai pas encore commencé, ce qui mériterait une Question assassine de la part de de la Meulière.
Mais ça ne va plus tarder maintenant.
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Il y a certains auteurs qu'on suit constamment et qu'on prend toujours plaisir à découvrir ou redécouvrir un nouveau texte. C'est le cas ici de Lionel Davoust qui, en plus de sa vaste saga d'Évanégyre chez les éditions Critic et de sa trilogie Léviathan chez les éditions Don Quichotte, a droit à la réédition régulière de certaines nouvelles ou novellas de son cru par les éditions ActuSF, et ce dans différents formats.

Sors ton libram et bats-toi !
Thésard de la Meulière est un mancequetaire, un officier au service de son roi, Louis-Charles XXVI, en cette pluvieuse année 1637. En un monde où seuls les combats spirituels sont tolérables, il se bat à l'aide de son intellect et de son libram, recueil qui ne quitte jamais son côté. Or, à l'occasion d'une cérémonie officielle, Lacanne, médecin de la reine de France Léonie Lebensfreude de Légatine-Labarre, est assassiné, mais, diantre, non par une attaque cérébral, mais bien à l'aide d'un projectile mécanique ! Outrage à la cour de France ! Sans trop tenir compte des conseils du vieux comte Batz d'Arctangente, La Meulière s'échine à trouver le vil assassin qui a décidé de s'en prendre à la cour, et ce par des moyens si ignobles…

Un fond de Dumas…
Les Questions dangereuses est une novella de fantasy. Rappelons qu'une novella est une longue nouvelle (souvent est considérée comme nouvelle un récit de 150 à 15000 mots et une novella entre 15000 et 30000 mots ; ici, à vue de nez, nous sommes autour des 18000-20000 mots) et qu'elle met en valeur une courte histoire avec de fait peu de personnages. Ce récit fut d'abord commandé et publié à l'occasion de l'anthologie Dimensions de capes et d'esprit, volume 2, dirigée par Éric Boissau chez les éditions Rivière Blanche. le thème central est ainsi de trouver de l'imaginaire (science-fiction, fantasy fantastique) dans les aventures classiques de capes et d'épée. Même si nous allons voir par la suite l'intérêt de ces Questions dangereuses, le lecteur peut se demander pourquoi les éditions ActuSF ont décidé de publier en poche une petite novella dans leur collection Hélios où les places semblent déjà chères pour caser un certain nombre de romans par an. C'est en tout cas l'occasion de plonger davantage dans le fonctionnement d'un auteur, déjà en (re)découvrant un récit un peu passé sous les radars et surtout en lisant une (longue) interview de celui-ci qui détaille l'histoire des Questions dangereuses, mais également l'ensemble de son oeuvre déjà parue et sa façon d'aborder l'écriture, le métier d'écrivain.

Le détournement made in Lionel Davoust
Dans Les Questions dangereuses, l'auteur compte, dès le départ, jouer un jeu constant : détourner les références classiques du roman de cape et d'épée et celles des littératures de l'imaginaire en général. Ainsi, tout au long du récit, il nous gratifie d'incontestables jeux de mots bien trouvés et de montages littéraires, à commencer par les noms des personnages qui parodient plusieurs personnages historiques. Les scènes sont rehaussés d'un humour ravageur quand les duels à l'épée sont remplacés par des duels de devinettes, certes souvent très sérieuses, mais dont la gestuelle est amplifiée (le comique de geste ne fait jamais de mal). Évidemment, derrière cet habillage tout à fait charmant et très travaillé, c'est une magnifique métaphore du pouvoir des mots qui est mis en valeur. L'auteur va jusqu'au point qu'il croise à sa façon plusieurs mythologies au sein de cet hommage : des références à la culture classique moderne, à la philosophie ainsi qu'à la pop culture teintée d'esprit lovecraftien, notamment à la toute fin.

On ressort finalement de cette lecture avec deux sentiments distincts : celui de mieux comprendre et apprécier comment Lionel Davoust écrit et celui plus paradoxal qu'un texte peut être à la fois loufoque, déjanté et précis. Au point peut-être de donner envie d'écrire à son tour…

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Les questions dangereuses... le titre m'a fait penser aux Liaisons dangereuses et même si on joue sur les mots tout le long de ce petit roman, il s'agit surtout d'un roman de capes et d'ép... et de mots. Très original, l'adversaire n'est pas déstabilisé par une arme mais bien par des questions-devinettes qui peuvent mettre le questionné sur le tapis. Enfin, il s'agit de savoir qui a tué le docteur Lacanne et pourquoi. Une fois rentrée dans cette histoire, on se plait à suivre ces "batailles" où les mots peuvent faire mouche aussi bien qu'une épée !
J'ai aussi beaucoup aimé l'interview de l'auteur, Lionel Davoust à la fin, l'humour ressort aussi bien de ses réponses que cette nouvelle. Etonnant qu'il n'ai pas réussi à lire Les trois mousquetaires, cette parodie s'y réflète bien. Un auteur à relire donc.
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Lors de la dernière Soirée littéraire à la Librairie Décitre Grenoble, en octobre dernier, Lionel Davoust avait parlé de la sortie d'une novella Les Questions Dangereuses, en janvier 2019. Il s'agit en réalité d'une seconde édition car elle avait déjà été publiée dans le cadre d'une anthologie de Capes et d'Esprit, aux éditions Rivière Blanche, en 2011. Aujourd'hui, cette seconde publication a été agrémentée d'une interview entre l'auteur et Nicolas Barret et à ce titre, je remercie les éditions ActuSF pour me l'avoir proposé en Service Presse. J'ai déjà lu un roman de Lionel Davoust, Port d'Ames et en octobre, sur les conseils de mon libraire Mathieu, j'avais également pris La route de la conquête que je devrais lire cette année. Et je dois dire que la lecture des Questions Dangereuses a été fort agréable.

En 1637, alors que le mancequetaire Thésard de la Meulière assiste aux funérailles de l'érudit Sigismond Frédéric, au Château de Déversailles, il est le témoin de l'assassinat du médecin de la Reine, Lacanne. Or, le malheureux a été tué d'une manière peu orthodoxe : qui a eu l'impudence de l'occire avec une flêche? Avec son acolyte, Batz d'Arctangente, ils partent immédiatement à la recherche de l'assassin mais font chou blanc. C'est alors que Thésard de la Meulière tombe sur un bien étrange bout de papier écrit en anglais et raturé en français. La nuit après, des cauchemars commencent à peupler ses rêves…

A mon avis, Lionel Davoust a dû beaucoup s'amuser à écrire cette novella et cela se sent à la lecture. Il part dans des considérations délirantes inspirées par le style du surréalisme. En effet, les duels ne se font pas à l'épée mais via les jeux de l'esprit grâce à la présence d'un libram à leur côté, dans lequel les mancequetaires, fins érudits, piochent des énigmes pour attaquer leurs ennemis! Ainsi, à la manière du Sphinx qui interroge Oedipe ou Gollum avec Bilbon, une mauvais réponse pourrait s'avérer fatale.
Et c'est là que l'auteur aura réussi un exploit! Me faire aimer un texte de cette mouvance littéraire! L'écriture est fine, ciselée et fait mouche grâce à un humour omniprésent et percutant : rien que la couverture signée Ammo vous donne une idée du ton.

Et le récit s'inscrit assurément dans la parodie : le titre, tout d'abord, qui fait évidemment référence au roman de Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses, dans lequel, les échanges épistolaires peuvent être aussi dangereux que la pointe d'une épée. Quant à la présence des Mancequetaires, il s'agit d'un néologisme qui rappelle les héros du fameux roman d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires. D'ailleurs, le nom de Batz d'Arctangente ne fait-il pas penser à D'artagnan? La parodie ne s'arrête pas là car la présence de François-René, comte de Spline et auteur des Mémoires d'Hécatombe est un clin d'oeil à François-René de Chateaubriand, auteur des Mémoires d'outre–tombe et représentant du courant littéraire, le romantisme.

Juste un dernier mot concernant l'interview menée par Nicolas Barret à la fin de l'ouvrage : elle permet non seulement d'apporter quelques éclaircissements sur le texte des Questions Dangereuses, et met également en lumière le processus d'écriture de Lionel Davoust, ses influences et ses goûts littéraires.

En conclusion, je me suis beaucoup amusée à lire Les Questions Dangereuses de Lionel Davoust. La novella très drôle, délirante et bien écrite, s'inscrit dans les registres de la parodie et du surréalisme. Bien que je ne sois pas très fan à l'origine de ce courant littéraire, l'auteur aura eu au moins le mérite de me faire apprécier son texte.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Merci aux Editions ActuSF pour ce SP.
Parce que moi, j'ai même pas peur de rien, on va jouer aux questions !

Ô, Lionel, pourquoi écris-tu si bien ?
C'est vrai ça ! Tu nous offres ici un très court texte de cape et de plume digne d'un roman de Dumas que tu n'aimes pas, avec du punch, de la répartie, et des énigmes que mon cerveau à chercher à résoudre, sans grand succès hélas. Je ramasse encore mes dents. Comme toujours, tu utilises très bien les mots, sachant toujours utiliser le bon au bon moment.
Malgré un texte court, tu sais mettre en scène une histoire rondement menée en prenant soin de toujours y mettre du féminin, même si une certaine traductrice (ton pendant féminin ? Comment tu vas répondre à cette question hein hein ?)
En plus, tu prouves que tu as une très bonne connaissance du monde littéraire en plaçant ici et là des références à d'autres oeuvres, certaines plus subtiles que d'autres. Et j'en ai loupé pas mal ! La preuve flagrante se trouve dans l'interview à la fin de l'ouvrage !

Me pardonneras-tu de faire une vraie remarque négative ?
En fait, j'avoue que la toute fin, au moment où touts héros et héroïnes reçoivent leur récompense. J'ai été un peu surprise de celle de la traductrice. D'un certain côté, je la trouve très bien, ce n'est pas moi qui dirais le contraire, moi qui rêverais de porter la casaque et l'épée… heu la plume pardon. Mais en même temps, je l'ai trouvé étrange, car (à moins que je sois passé à côté de l'info – horreur !), rien ne m'avait vraiment préparé à une telle récompense. du coup, je me retrouve un peu le fessier entre deux chaises (aussi parce que les chats prennent l'autre moitié de chaque chaise)

Mais dis-moi, Ô, Lionel, pourquoi je n'ai, encore une fois, pas été transporté comme je l'aurai voulu ?
Il est vrai que pour le coup, tu n'es pas tellement en tort. Mais j'avoue que comme je ne suis pas fan d'un certain auteur qui a distillé des mots qui rendent fou. du coup, la fin ne m'a pas particulièrement emballée. Pourtant, dans la construction de cet univers de pic verbal, cela semble cohérent ! Même si j'ose dire que ton héros est un peu neuneu, tout le monde sait que le sens de la vie, c'est 42 !


Mais au final, qu'en ai-je pensé, me demanderas-tu, Ô, Lionel ?
J'ose me risquer à penser qu'une fois encore, comme pour la Route de la Conquête, tu offres ici un super texte, bien écrit avec plein de référence, qui a tout du récit de cape et de plume. Je me risque aussi à dire que c'est tristounet que ce ne soit qu'une nouvelle ! Peut-être pas un roman à un million de signes, mais une petite novella appellerait ma personne aussi surement qu'une tartelette à la framboise.

Quoi qu'il en soit, à lire, surtout pour les amateur•trice•s de bons mots !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
15 janvier 2019
Dans un style ouvertement fleuri et s’adressant parfois directement aux lecteurs, Lionel Davoust s’amuse littéralement. Difficile de ne pas se laisser prendre au jeu car si l’idée de départ est séduisante, le texte l’est tout autant.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Au fait, d'où vient le terme de "mancequetaire", nos joueurs dans ce texte?
- C'est bien sûr une référence au mousquetaire, avec l'intégration de "mancie", emprunté au grec ancien "mantela" pour signifier "divination". Ça a donné toutes les formes de magie: cartomancie, nécromancie, cristallomancie... D'ailleurs, le saviez-vous? La tyromancie est l'art de la divination par le fromage. La raclette, une manière conviviale et calorique de prédire son avenir.
(entretien avec Lionel Davoust par Nicolas Barret)
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Au matin, la Meulière refoulait avec rage l'angoisse et l'incompréhension, affichant le bon vivant coutumier du mancequetaire mais, au fond de lui, il commençait à redouter que ne pointassent, à son insu, les premiers symptômes d'une forme de neurasthénie suscitée par les vers déprimants de l'inconnu poète. Pour la tromper, il donna quelques coups de bâton à Piston. Le laquais fit acte de contrition, ce qui plut à la Meulière.
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François-René de Spline à Thésard de la Meulière :
« Je vous l’ai dit, vos petits jeux mentaux sont sans effet sur moi! gronda le poète. J’ai contemplé les profondeurs de l’abysse, du doute et de la négation. Oui, messire, je me suis posée les Questions taboues, je les ai affrontées de face, je les ai laissées me consumer, m’engloutir, et je suis revenu du néant! J’ai compris que l’existence n’a aucune signification!
– Peuh, monsieur, vous parlez comme un romantique! » (p. 56)
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(entretien)
En fait, en poussant à fond, on pourrait dire que toute littérature imaginaire est une satire, puisqu’elle se permet de traiter des thèmes d’envergure à travers la lentille d’autres mondes. Que la littérature imaginaire est la plus haute forme du discours civilisé. (Je vous l’ai dit : achetez mes livres)
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« Je peux sombrer dans la folie, compter le temps et sombrer en poussière, qui suis-je? » s’écria la Meulière à toute vitesse.
Elle (Fall Leadenweather) n’atteignit jamais son échappatoire. Elle se figea, la main suspendue au-dessus de la poignée, et ses épaules se voutèrent. Elle fit volte-face avec rage.
« Mes rêves, messire. Mes rêves. »
La Meulière resta interdit et bredouilla : « Ce… Faux. C’est : le grain. Ce n’est pas la Réponse que j’attendais.
– Elle est pourtant juste. Voyez mon visage et dites-moi : y lisez-vous une quelconque douleur relative au mensonge ou à l’erreur? » (p. 41)
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Videos de Lionel Davoust (42) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lionel Davoust
Cela fait un petit moment que nous vous promettons l'arrivée du tome conclusif de l'ambitieuse saga de Lionel Davoust « Les Dieux sauvages ». Malheureusement le temps passe et vous ne voyer rien venir… Promis ça arrive pour la fin 2024 ! Et, avec Lionel, nous avons décidé de vous faire un petit cadeau pour vous remercier de votre patience et vous aider à attendre encore un peu... Cadeau à venir d'ici la fin de l'année. Lionel vous en parle dans cette vidéo. Il a pris un peu de son temps pour la réaliser, espérons que cela ne retarde pas la remise du manuscrit... Il vous explique pourquoi tout ce temps et la complexité de finaliser une telle saga. Et regardez la vidéo jusqu'au bout, car une jolie surprise concoctée par Lionel Davoust vous y attend !
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