Le rapport de l’OSCE d’Avril 2016 n’énonçait t-il pas les crimes contre l’humanité des forces Ukrainiennes ? Ne validait t-il pas le fait que ces crimes étaient institutionnels, validés par les plus hautes autorités de l’Ukraine ? N’est-il pas écrit par l’OSCE :
« Les prisonniers étaient électrocutés, battus cruellement et plusieurs jours d’affilée avec différents objets (barres de fer, battes de base-ball, bâtons, crosses de fusil, lames de baïonnettes, matraques en caoutchouc). Les techniques largement employées par les forces armées et les forces de sécurité incluent le simulacre de noyade et la strangulation avec un « garrot banderiste » ou par d’autres moyens. Dans certains cas, dans un but d’intimidation, des prisonniers étaient conduits sur un champ de mines ou des véhicules roulaient au-dessus d’eux, pouvant entraîner leur mort. D’autres méthodes de torture consistaient à briser les os, frapper avec la pointe ou le tranchant d’une lame, brûler avec des objets chauffés au rouge, tirer des balles d’armes à feu. Des prisonniers étaient exposés pendant plusieurs jours à des températures glaciales, privés de nourriture ou de soins médicaux, et souvent contraints d’absorber des substances psychotropes causant de vives douleurs. Une majorité absolue de prisonniers a subi un simulacre d’exécution ainsi que des menaces de tuer ou violer des membres de leur famille. »
À toutes les victimes des guerres absurdes, à tous les enfants, femmes et hommes, tués, meurtris, blessés, torturés sur tous les continents, par les armes de l’ouest, de l’est, par des blancs, des noirs, des bruns, des rouges, par des fanatiques idéologiques ou religieux de tous bords et de toutes confessions.
À tous ceux qui souffrent, ont peur, faim ou soif parce que d’autres n’ont pas voulu parler, discuter, comprendre, négocier et coopérer vraiment.
À tous ceux qui versent de vraies larmes d’émotion, de chagrin et de peine, à tous ceux qui ressentent vraiment, à tous ceux qui ne feignent pas l’indignation pour briller dans des dîners mondains.
Tout commence avec la promesse non écrite faite à Gorbatchev en 1990 par États-Unis et Allemagne que « les troupes de l’Otan ne s’étendront pas d’un seul pouce à l’Est ». Depuis, l’Alliance a admis en son sein:
• groupe Visegrád en 1999 : Pologne, Hongrie, république Tchèque
• groupe de Vilnius en 2004 : Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie
• Albanie et Croatie en 2009
• Monténégro en 2017
• Macédoine du Nord en 2020 ;
Les installations militaires ont suivi notamment en Pologne, Estonie, et Roumanie. Concrètement, missiles, chars, avions et troupes de l’Otan ont commencé leur encerclement de la Russie. Les États-Unis expliquent que c’est pour se protéger de l’Iran mais qui de sérieux peut y croire ?
À la même période on pouvait poursuivre avec Dostoïevski qui, dépité par l’arrogance de l’ouest, écrit dans ses carnets :
« L’Europe ne croira jamais à nos promesses [...] et nous regardera toujours avec méfiance. C’est difficile de s’imaginer à quel point elle a peur de nous. Et si elle a peur, elle doit également nous haïr. L’Europe ne nous aime pas […] et ne nous a jamais aimé ; jamais elle ne nous a compté parmi les siens, parmi les Européens, mais uniquement parmi les nouveaux venus contrariants. »