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3,5

sur 1119 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Serge a donné rendez-vous à son frère, Paul, dans un grand restaurant d'Amsterdam. Evidemment, Serge est en retard et Paul et sa femme ont tout le temps de gamberger. Enfin, ce dernier, accompagné de son épouse, arrive. On peut passer à table en évitant un sujet épineux…

J'avoue ne pas avoir accroché ! J'ai dû sauter des pages et j'ai stoppé ma lecture avant la fin. C'est dommage, les critiques étaient prometteuses. Mais je n'ai retrouvé ni l'humour ni le suspense que l'on m'y promettait. Tant pis !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Grande première, je ne peux pas mettre d étoiles à ce roman je n'y arrive pas….


J'explique : j'ai commencé ce roman avec gourmandise et le début m'a ravie : l'humour la façon de camper les personnages, les travers de notre société, tout cela allait bon train dans un décor qui me ravissait. Ce grand restaurant où tout coûte 10 fois plus cher et va 10 fois moins vite que dans un lieu habituel est parfaitement caricaturé

Je savais, puisque la 4° de couverture l'annonce que cette famille allait être confrontée à la violence de leurs enfants.

Pour ce genre de roman je ne peux pas en dire plus car ça enlèverai la force du suspens.


C'est totalement horrible, mais le pire n'est pas là, ces deux frères ont deux fils meurtriers, et les adultes ne savent absolument pas se positionner face à l'horreur et soudain le lecteur est pris dans un dégoût absolu en tout cas moi je l'ai été et je n'ai plus du tout aimé ce roman.


L'écrivain avec un talent rare de la destruction a sciemment coupé toutes les issues qui pourraient donner de l'espoir. Et je crois que je lui en veux (je ne sais pas si on a le droit d'en vouloir à un écrivain qui a réussi son livre !) de faire porter aux deux femmes le poids de la vilenie absolue.

Les femmes que je connais aiment leurs enfants avec assez de force pour les obliger à se confronter à la justice de leur pays plutôt que d'en faire de lâches assassins, les pères aussi d'ailleurs.

Vous comprenez pourquoi je n'ai pas mis de coquillage, on est complètement pris par le livre au point de réagir affectivement comme dans la vie, ça se lit d'une traite car c'est écrit dans un style très facile, on commence par être amusé mais la déception est énorme quand on sent les solutions que l'auteur a choisies pour sa fin et du coup le dégoût l'emporte.
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Peut-être faudrait-il que j'arrête de chercher un nouvelle Gifle dans chaque livre que j'entreprends de lire. N'est pas Christos Tsiolkas qui veut. Autant le dire tout de suite, le dîner m'a beaucoup énervé, sous de nombreux aspects. Je ne sais pas si c'est de la bonne colère, le genre d'indignation que l'auteur voulait - j'imagine - susciter chez ses lecteurs avec cette histoire, ou bien de la colère qui pousse à se demander "non mais vraiment, qu'est-ce que c'est que ce livre ?".

Alors voilà, ce sont deux frères qui dinent avec leurs épouses respectives dans un restaurant huppé des Pays-Bas. le narrateur (l'un des frères) semble avoir des soucis relationnels avec son frère, responsable politique important. En fait, il semble avoir des soucis relationnels avec un grand nombre de personnes. Au fur et à mesure que le dîner avance, on apprend que les deux couples ont de sérieux problèmes avec leurs enfants et qu'ils sont là pour en discuter entre adultes.

Le fil rouge et la quasi totalité de l'histoire prend place dans ce restaurant. Mais parfois, l'auteur décide qu'il s'ennuie et donc il remonte le temps à sa guise pour nous raconter des évènements du passé, dans le but d'expliquer le présent. C'est sûrement la première chose qui m'a enervé, ce changement constant de temporalité. J'ai également été exaspérée par la manie du narrateur à vouloir passer incognito : et je ne donnerai pas le nom de ce restaurant, et je ne révélerai pas de quelle maladie ma femme a souffert... J'avais envie de lui dire "Mais qu'est-ce qu'on en a à faire ? Continue ton histoire !". Je me doute que c'était pour ancrer le roman dans la réalité, mais j'ai trouvé ça ridicule. Ah oui, je n'oublie pas non plus l'obsession de l'auteur pour les prénoms, je ne sais pas si un seul dialogue se passe sans que l'un des personnages prononce le prénom de son interlocuteur. Exaspérant !

Concernant l'histoire en elle-même, je n'ai pas detesté, je l'ai juste trouvée irréaliste. Pas tant le fait divers, mais ce qui se passe par la suite. On a envie de baffer chaque personnage de ce roman, les parents de Michel en premier lieu. Il paraît que Herman Koch dresse le portrait d'une société en crise morale, j'ai l'impression que c'est la grande mode du moment. Ici, je n'y ai pas cru une seconde (ou alors les Pays-Bas filent vraiment un mauvais coton). Je lis partout que la question centrale du roman est : "Que ferions-nous pour nos enfants ? ". Sérieusement, les parents (et les enfants) de ce livre sont juste de dangereux psychopathes bon à enfermer, ne généralisons pas...
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Voilà un livre qui m'a bien ennuyée. Il est long pour une intrigue vraiment mollassonne. Les personnages ne sont pas attachants et plutôt désagréables. Et une fin très rebutante. Je regrette cette lecture. Est ce la traduction ?
Je ne vais même pas le garder. Je ne sais pas quoi ajouter alors que le site exige (!!!) 250 caractères, pourquoi ?
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J'ai bien aimé au début, disons le premier tiers : récit bien mené qui donne envie de poursuivre, avec des réflexions vachardes mais pertinentes sur l'état des liens sociaux et familiaux en ce début de 21e siècle. Passé ce premier enthousiasme, tout s'est sérieusement gâté et j'ai eu du mal à finir. Peut-être suis-je hermétique au second degré, s'il y en a un, mais un tel étalage de méchanceté, de cynisme et de négation de la moindre parcelle d'humanité chez nos contemporains me révulse, un peu comme dans les films de Ruben Östlund. Décliner "American psycho" ad nauseam, non merci, je passe mon tour.
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Livre découvert pendant la période du confinement et donc pour combler un certain ennui, voire un ennui certain
Bref, rien n'a été comblé, livre compliqué, peu intéressant à mon goût
Les digressions au restaurant sont d'une platitude totale.
Les digressions sur les films aussi et sont surtout d'une médiocrité sans nom (devine qui vient diner, men in black)
Chapitre 10 : une analyse intéressante sur l'intégration des noirs américains dans la société de l'oncle Sam…
Sauf que rien de nouveau, dans chaque pays, dans chaque CSP, la même analyse est faite, ne pas trop se mélanger. le contraire est un fantasme et donc une très faible réalité. Prendre l'exemple des états-unis n'a aucun sens.
Cette réalité se duplique dans n'importe quel pays, depuis la nuit des temps et encore de nos jours.
Chapitre 12 : la dordogne, l'impossible intégration des hollandais, le racisme des français…sans doute, mais sans aucun intérêt sauf à fustiger la dissociation entre le hollandais fortuné et le non fortuné.
Chapitre 13 : le summum de l'absurdité de ce livre avec un dissertation et une interprétation sur l'art d'uriner qui ressemble à une superbe fumisterie.
Que de l'ennui jusqu'au chapitre 27, ou un semblant d'intérêt commence à pointer, qui se prolonge avec les chapitres 29 et 30
Très longue traversée du désert pour atteindre le chapitre 35.
On découvre cette violence terrible que connait Paul et qu'il a une très grande difficulté à maitriser ( une histoire de ballons)
Cette même violence, on la retrouvera quand il sera mis en disponibilité suite à ses propos soit disant de grand théoricien historique et de grand intellectuel qui lutte contre les bassesses de la société, alors qu'il ne fait que projeter ses propres fantasmes pseudo intellectuels.
Plus tard, encore et toujours cette même violence lorsqu'un proviseur s'inquiète des propose qu'il fait tenir à son fils dans un devoir d'histoire et qu'il ne comprends pas que quelqu'un puisse ne pas être d'accord, ou remettre en cause son raisonnement, au nom d'un orgueil et d'un mépris intellectuel qu'il affiche pour les autres.
A partir de la page 282, jusqu'à la page 302 : coupable, mais pas responsable ou responsable mais pas coupable ?
Un fils auteur d'un crime parfaitement abject, doit absolument être couvert par ses parents au regard du niveau social de la victime ou justement de l'absence de niveau social.
Des arguments assez intéressants et présents sans doute dans certains milieux et hautes sphères de la société.
Nouvelle traversée du désert pour aboutir au chapitre 40 qui traite de la peine de mort et de la réinsertion des condamnés dans la société…Je n'ai jamais encore vu de mort être réinsérer…
Autre idée intéressante, mais éculée depuis la nuit des temps : un état peut-il faire disparaitre des pourritures et éviter ainsi un procès ou pire une libération ?
Cela existe dans les dictatures ou les régimes autoritaires, sans pour autant que cela soit lié à un quelconque fait juridique.
Dans nos sociétés dites « civilisées », le pire des criminels a le droit à un procès et même si si être représenté par un avocat.
Revenir à la question, ne trouve sa réponse que dans la fiction.
Se poser la question, c'est un droit, c'est légitime, mais la mettre en pratique est simplement illégal
Nouvelle traversée du désert jusqu'aux pages 312 à 319.
Donc en résumé, deux couples en apparence bien intégrés, se croyant supérieurement intellectuellement aux autres, se disant non racistes ont des opinions bien tranchées et s'offusquent des déviances des autres : racisme, mépris social, mépris intellectuel,…
Mais si l'un de leurs enfants commet un des crimes les plus barbares, non seulement, il faut le couvrir, le défendre, menacer tous ceux qui veulent contrecarrer l'avenir de ces jeunes.
Encore du déjà vu, et encore aux Etats-Unis, rien de nouveau
L'écrivain néerlandais se fait critique féroce de la bonne société des Pays-Bas, de la relation parents-enfants et l'éducation, du comportement de la bourgeoisie dans le pays et en villégiature affranchie de toute règles de conduite morale, sur le rapport du riche au pauvre, à l'étranger, sur la bonne foi, la justice et l'absurde de l'acte gratuit
Non absolument pas cette lecture : la bonne société hollandaise, se réduit ici à deux couples.
L'éducation, justement, il n'en ai pas question, mais simplement de couvrir les pires agissements d'enfants au nom de leur liberté.
Bref l'ennui prédomine dans la lecture de ce roman à plus de 90 % et les sujets abordés ne sont que du réchauffé.
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