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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce roman illustré, on entre dans un univers de lièvres. La société des lièvres est divisé entre les privilégiés, qui se paient de supers fringues colorées (de la fourrure synthétique) et les autres qui se contentent... de leur vulgaire pelage brun.

Gari est un levreau (un petit lièvre) pauvre. Il est très doué en techno et en bricolage, il adore fabriquer des trucs. Il décide donc de mettre son talent pour faire casser les barrières sociales. Et aussi pour se faire mousser car le petit héros est loin d'être parfait !

C'est très drôle, moderne, l'univers est très original et ça se lit très facilement. Cela pourrait être le début d'une série, j'espère que l'autrice en fera d'autres.

Pour les références : les adultes verront peut-être les clins d'oeil à Béatrix Potter, à Bamby, à Alice aux pays des merveilles, à Usagi Yojimbo mais si il y a une référence qui s'impose, pour moi c'est Watership down. Dans une version plus positive et accessible aux gamins.

Pour les profs : je recommande en cycle 3.
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Bienvenue dans une communauté de longues oreilles vivant dans la forêt. Mais hélas, même à l'ombre des fougères et des arbres, les problèmes ne manquent pas. Et de toutes sortes : émotionnels, sociaux, égalité des genres, oui les tits lapins ressemblent furieusement aux humains même si l'autrice a fait bien gaffe à garder un côté animal dans les références. On se méfie des chasseurs et on se régale de sandwich au foin.

Le roman, joliment illustré, se présente sous la forme du journal d'un jeune lapin qui veut sauver le monde : il est naïf et à un côté donneur de leçon qui est aussi agaçant qu'amusant.

Bref, ça s'adresse (sauf erreur de ma part) plutôt au préados qu'aux ados. En tant qu'adulte, c'est très rafrachissant, très dépaysant, je recommande !
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Un roman comme j'aimerais en lire plus souvent ! L'univers des lièvres est original, vivant, riche, tout en restant accessibles aux plus jeunes.

Le héros de l'histoire se croit très smatte ce qui le rend agaçant par moment, ce qui est bien sûr le but de l'autrice, mais finalement on l'aime bien et on prend beaucoup de plaisir à le voir triompher des injustices grâce à ses inventions.

L'autrice sait bien doser l'anthropomorphisme, ils ont des traits de caractères humains (jalousie...) tout en ayant des intérêts et des goûts très lièvres (le foin, le trèfle, la couleur des fourrures...). C'est l'occasion de beaucoup de trouvailles amusantes et en on redemande.

C'est un excellent livre que je conseille dès 8/9 ans.
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Imaginez une forêt peuplée d'adorables créatures aux longues oreilles : ils se régalent de trèfle frais, jouent avec des bulles de savon, se rendent à l'école en liévrobus....

Sauf que... ils sont ne pas si adorables que ça ! La société des lièvres est bien trop patriarcale au goût de la mère (célibataire) de Gari, le héros de l'histoire. Ce qui contrarie Gari aussi, c'est que la société est divisée entre les riches, qui roulent en scooter et s'habillent de fourrures de luxe, et les pauvres qui habitent des taudis... Et comme il fait partie de la seconde catégorie...
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Gari est un jeune lièvre qui vit avec son frère, sa soeur et sa mère féministe engagée. Son père ? On ne sait pas où il est passé. Peut-être tué par un chasseur. Gari vit dans la haute-Forêt, du côté des lièvres modestes. Plus loin, il y a le quartier des Bariolés. Ceux qui ont de l'argent, des biens à ne savoir qu'en faire, des fausses fourrures de couleur tandis que les autres lièvres n'ont que leur fourrure d'origine.

Mais Gari se fiche bien des différences. Il aime tout le monde et ce qu'il préfère le plus au monde, c'est faire plaisir aux autres. C'est un lièvre plein d'imagination qui adore bricoler, réparer, rafistoler. Autant mettre à profit ses talents d'inventeur pour rendre service. C'est ainsi qu'il créé sa première invention, destinée à soulager sa maman lorsqu'elle part en manifestation avec ses pancartes.

Ce roman est le journal de Gari, qui raconte où il vit, ce qu'il voit, ses idées et comment il les met en application. Il est plein de ressources et bienveillant, une qualité contagieuse car petit à petit, ses inventions vont réduire les différences et les inégalités entre les castes des lièvres.

C'est un récit tout mignon, enthousiasmant, optimiste, plein de fraîcheur ! Ce jeune Gari voit toujours les choses et les gens du bon côté et démontre que ce n'est pas si compliqué de rassembler. Il met en avant la créativité, l'artisanat, le goût des choses simples et naturelles, sans artifices ni complexité inutile. Cela donne envie de regarder ce qui nous entoure différemment pour stimuler notre imagination.

Le roman est d'autant plus agréable à lire qu'il propose une très jolie couverture et des illustrations magnifiques. Graphiquement c'est très réussi.

On ressort de cette lecture gorgé de bonnes ondes et cela fait un bien fou !
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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