Encore une fois, ce n'est pas génial. Et pourtant, encore une fois, le début de cet album semblait un peu plus épicé que la soupe à l'eau de rose que l'on nous sert dans cette série.
En effet, l'expérience sur 042 fait des petits et un nouveau tueur est en passe de recouvrer la liberté. le nouveau détenu, 023, ne saura pas se contenir et cette expérience se termine avant même d'avoir commencé et la frustration du lecteur, qui voyait qu'il se passait enfin quelque chose, est d'autant plus grande.
Surtout que tout cela enchaîne sur une retour dans le fameux lycée, remettant en scène les amours interdites mais bien platoniques de
Tajima, qui continue, entre autres, de s'occuper de ses plantes. On ne voit pas bien à quoi sert cette session d'examen, sauf à introduire la petite soeur de Yume, Merai, dans le même environnement et de faire la présentation de nouveaux personnages.
Il faut croire que l'auteur n'est pas vraiment inspiré et que toutes les situations à risque qu'il développe ne font pas long feu. Il en va ainsi de cette caméra que tout le monde prend pour une bombe et qui se révèle être ni plus nin moins, qu'une bonne vieille caméra... On ne parlera d'ailleurs plus du journaliste qui l'a introduite dans le lycée : ce n'est qu'un exemple d'une situation qui se termine avant même d'avoir commencé.
On commence à se lasser de ces relations gnagnan entre les uns et les autres, on commence à trouver ce détenu 042 bien débile, et surtout on se demande comment il a pu être dans le passé un assassin. L'auteur voudrait nous faire croire que cette expérience de réhabilitation a un effet positif sur
Tajima.
Mais comme la nature violente de ce personnage n'a jamais été fouillée, on n'y croit pas une seule seconde et c'est tout le prétexte de la série qui vole en éclat.