Les tuniques bleues, tome 66 : Irish Melody

Alors que Willy Lambil nous avait fait ses adieux, voilà qu'il revient alors qu'il est âgé de 86 ans pour un ultime tome sous la direction du scénario de Kris le breton. Il est vrai que sa ligne graphique nous manquait un peu et qu'il s'agit d'un retour un peu inattendu.

Le tome 65 n'a pas été à la hauteur des fans de la série alors qu'au contraire, je l'ai beaucoup apprécié. J'étais sans doute plus mesuré en acceptant le changement d'équipe aux commandes.

J'ai une affection particulière pour cette série que je suis depuis mon enfance. Elle demeure encore aujourd'hui assez intemporelle.

Pour autant, cet irish melody m'a paru bien fade au niveau du scénario où il ne se passera pas grand chose. On semble également revenir aux premières années de la guerre qui ont été maintes fois exploité dans la série. Bref, j'ai l'impression de faire du surplace.

La thématique centrale est de nous montrer que des irlandais combattait pour le Sud et d'autres pour le Nord dans une lutte finalement assez fratricide. Cela ne se terminera pas très bien pour une fois mais la bonne humeur de la série fait vite oublier l'horrible tragédie. Ce qui est réellement plaisant à cette lecture, c'est toute l'atmosphère irlandaise qui en ressort.

Bref, j'ose avouer que ce n'est pas le meilleur de la série bien au contraire. Par contre, les irlandais apprécieront sans doute cette ballade.

Ca faisait un moment que je n'avais pas lu Les tuniques bleues. Jamais dans l'ordre, bien sûr, seulement que j'avais l'occasion de trouver. J'ai retrouvé le duo d'hommes de l'Union qui rencontre un membre de la Brigade Irlandaise qui retrouve en Cornélius Chesterfield un cousin. Celui-ci se retrouve une nouvelle fibre patriotique...
J'en gardais un souvenir plus léger, il y a bien entendu des moments joyeux mais il en ressort plus de moments amers, sombres. J'ai trouvé certaines scènes assez brouillonnes mais j'ai aimé le message qu'on comprend facilement avec cet affrontement entre Irlandais. Je connaissance cette présence irlandaise dans les rangs de l'Union, je ne sais pas jusqu'à quel point, les auteurs ont arrangé cette partie de l'histoire mais j'ai passé un bon moment. Ca me donne envie de me replonger dans les anciens tomes.

Avec beaucoup de nostalgie, je me suis plongé dans ce 66eme album de Les Tuniques bleues, me rappelant les après-midi passés à la bibliothèque à lire ces formidables BD. Reprendre une série aussi culte est toujours difficile et Irish Melody s'il s'inscrit bien dans l'héritage des précédents opus, en est la preuve. En effet, reprendre une recette mainte fois dégustée sans apporter beaucoup de nouveautés, nous laissant avec un petit goût de déception tant peut-être nous attendons tellement. La lecture de cet album m'a quand-même donné envie de me replonger dans l'intégralité de la série.

L'ADN des Tuniques bleues, c'est s'inspirer de faits historiques, d'événements réels, pour créer une histoire drôle, où L Histoire joue les aiguillons.

Dans ce tome 66, on a effectivement un fait historique: l'incorporation de soldats irlandais dans les troupes fédérées et confédérées s'affrontant dans la guerre de sécession. Wikipedia m'en a d'ailleurs appris bien davantage que la BD. Ce qui est plutôt logique et normal. Mais les faits réels sont extrêmement limités dans la BD quand même. Quelques cris de guerre, comme le Faugh a Ballaugh », qui est une anglicisation de la phrase en irlandais, fág un bealach, qui signifie « dégage du chemin », ou le fait que les troupes irlandaise servaient de chair à canon pour regarnir les rangs décimés dans les armées du Nord et du Sud, chaque camp ayant son apport d'Irlandais.

La BD se développe sur un double rouage... et on cherche toujours le comique là-dedans... D'une part, le fait que les combats vont voir s'affronter des amis ou des parents, chacun dans des camps opposés. D'autre part, le fait que ces troupes irlandaises vont retrouver de lointains parents aux USA. Et c'est là que le comique est supposé intervenir: un Irlandais va persuader que Cornélius Chesterfield, avec ses cheveux roux, est un Irlandais... Voilà le sergent qui s'habille en farfadet vert et se met à boire des pintes de guinness...

That's all, folks... Un tome qui aurait pu être bien. Qui aurait dû s'intéresser à la situation des Irlandais dans les combats, sur l'origine de leur arrivée aux USA pour y mourir (on parle un tout petit peu des luttes en Irlande sur l'indépendance, mais à peine). J'en finirai par regretter Cauvin dont le tome 64 était le dernier pour la série... Par ailleurs, le trait est assez peu emballant.

Alors qu'il recherche Blutch, Chesterfield se retrouve en pleine célébration de la Saint Patrick par la brigade irlandaise. Un des soldats reconnait alors en lui son cousin.
Si je n'ai lu que quelques albums des tuniques bleues il y a longtemps, je me suis plongé avec délice dans cette BD au parfum d'enfance. Les dessins sont dans l'esprit des premiers albums, donnant un esprit vintage au visuel.
L'histoire de son côté met en avant les valeurs tels que l'amitié, la fraternité et l'amour familial. Les péripéties et les retournements de situation s'enchainent à un rythme fou. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde en compagnie des tuniques bleues (et grises)
Un chouette retour en enfance.

Et si Cornelius avait des origines irlandaises ? Oui c'est un postulat de départ assez moyen pour nous plonger dans la véritable histoire des conscrits irlandais.

Bon, ça ne fait pas tout et chacun ses goûts, mais le dessin n'est vraiment pas terrible : c'est maladroit, pas très jolie. Et par rapport aux anciens tomes... Bref le trait me sort d'une histoire qui déjà ne m'inspirait pas beaucoup.

Et l'histoire ?

C'est très classique comme trame et c'est du vu et revu.

C'est triste car j'aime beaucoup les tuniques bleues qui ont bercé mon enfance mais là même la nostalgie ne sauve pas cette BD.

Mars 1862

Les troupes nordistes et sudistes se regroupent autour de la petite ville de Fredericksburg pour un combat qui s'annonce sanglant tant les forces en présence sont nombreuses.

Mais nos deux héros préférés se font tour à tour embrigader dans le régiment irlandais, chez les nordistes pour Cornélius et à la suite de circonstances malheureuses, chez les sudistes pour Blutch.

Le combat est sur le point de commencer, et contre toute attente, un régiment nordiste s'aventure face aux meilleures troupes sudistes, de part et d'autre, des drapeaux verts flottent au vent, ce sont les deux régiments irlandais qui se font face.
Un combat fratricide entre amis, cousins, frères....

Une
nouvelle facette de la guerre de Sêcession mise en scène par Willy Lambil et mise en image cette fois par Kris.
Un abum d'excellente facture qui nous replonge au beau milieu de ce dilemme irlandais, combattre pour le nord ou pour le sud.

Peu importe en fait, ils se battent avant tout pour acquérir de l'expérience, quitte à en perdre la vie, pour pouvoir retourner en Irlande et combattre les anglais à Belfast.
En attendant sous l'uniforme sudiste ou nordiste, maintenant ils se font face...

J'ai toujours connu les tuniques bleues, c'est donc avec un immense plaisir que j'ai demandé la lecture de ce 66ème album sur #NetGalleyFrance aux éditions Dupuis.

Nous voici donc en 1862, à la Saint Patrick, avec des soldats nordistes originaires d'Irlande. Un de ces soldats croit reconnaître en Cornelius son cousin...

En tout honnêteté, ce n'est pas , à mon avis, le meilleur de la série mais ce 66ème album se laisse lire avec enthousiasme.
Willy Lambil et Kris sont aux manettes de cette histoire qui nous apprend ou nous rappelle-selon- que la brigade irlandaise a réellement existé et que de nombreux irlandais ont perdu la vie lors de cette guerre de sécession.

Merci donc à #NetGalleyFrance et aux éditions Dupuis pour l'acceptation de ma demande de lecture.

C'est le deuxième tome sans le scénario de Raoul Cauvin. J'ai apprécié l'histoire du tome 65 même si je n'étais pas fan des dessins donc je me suis dit pourquoi pas lire le tome 66.

J'ai retrouvé les dessins que j'apprécié de Willy Lambil donc c'est un point positif mais pour l'intrigue je suis mitigée.
Chesterfield se fait engager dans la brigade irlandaise sans Blutch. Celui ci pour retrouver son ami essaie de se faire engager dans la même brigade mais fini dans la brigade irlandaise conféderée.
L'intrigue montre bien l'absurdité de la guerre et est sympathique mais je la trouve un peu rapide et sans profondeur, il m'a manqué quelque chose, c'est peut être parce que Chesterfield et Blutch sont séparés une partie de l'histoire.

Normalement, une page se tourne car ce 66e tome devrait être le dernier de Lambil.
Même si les dessins de Lambil sont fidèles aux derniers tomes de la série, c'est plutôt scénaristiquement ou je ne suis pas rentré dans l'histoire...
Je lis la série par nostalgie d'une série que je lisais à la bibliothèque jeune et malheureusement, j'enchaîne les déceptions sur cette série depuis quelques années.