Bleach, tome 61 : The last 9 days

Ce tome 61 intitulé "The Last 9 Days" aurait pu très bien commencer... Oui mais non !
On retrouve Ichigo qui entre Power Up de l'Espâce et évolution psychologique dit adieu à ses mentors imaginaires issu de son surmoi... C'était très bien fait, très émouvant également. Mais il faut oublier toutes les incohérences que le mangaka nous a servi jusqu'à présent, comme le fait qu'en présentant un surmoi Quincy et un surmoi Hollow il zappe complètement le surmoi Shinigami qu'il y aurait logiquement dû avoir. Après, bazarder tout d'ADN du shonen nekketsu en remplaçant l'acquis par l'inné c'est typique des shonens mainstream à rallonge des années 2000 !
On a des interludes sur les entraînement et les Power Up des uns et des autres, sur les luttes de pouvoir au sein du Vandenreich d'Yhwach, sur les galères des compagnons d'Ichigo au Hueco Mondo, sur Shunsui Kyoraku qui annoncent aux camarades de classe d'Ichigo que s'il revient il ne sera plus jamais le même (et c'est complètement OSEF de consacrer autant de pages à des personnages qui ne servent à rien depuis plusieurs dizaines de tomes)... Et puis on a une prophétie à la con : le méchant millénaire mettra 900 ans à recouvrer ses pouvoirs, et 9 jours à reconquérir le monde... Mort de Rire ! C'est juste là pour déclencher un compte à rebours et créer du suspens à 2 balles, car ça contredit tout ce que le manga à écrit jusque là (ben oui, combien de fois il a été dit que cela fait 1000 ans que les Quincy ont été vaincus / exterminés : putain, même pas foutu de respecter les codes du méchant millénaire ! ^^).
Après on repart sur des tomes et des tomes de baston, puisque que le Vandenreich se dévoile* et débute ainsi la 3e bataille du Seireitei entre Quincy et Shinigami... Je sous résume les multiples combats qui ont lieu entre le Gotei 13 et les sosies des Arrancars (on passe de vilains of the week radicaux et extrémistes numéroté de 1 à 10, à des vilains of the week encore plus radicaux et encore plus extrémistes numérotés de A à Z, ces derniers n'étant plus nombreux que pour ne pas avoir à recourir à ce concept foireux de fracción) :
- J'ai été vaincu mais grâce à mon entraînement et mon Power Up de l'Espâce, je vais te vaincre en un seul coup grâce à ma nouvelle attaque ultime !
- Argh !!!... Et non c'était une feinte, ta nouvelle attaque ultime ne vaut pas tripette ! C'est moi qui vais te vaincre en un seul coup grâce à mon attaque ultime !
- Argh !!!... Et non c'était une feinte, c'est moi qui possède l'attaque ultime la plus mieux qui va te vaincre en un seul coup (mais que j'avais gardée sous le coude pour gratter des plein de pages, donc des chapitres entiers, pour faire facilement des twists et du pathos eco+)
Je vous épargne la liste des protagonistes, puisqu'ils vont tous crever rapidement et salement... Par contre si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne sur le Stern Ritter robot, et ben ça me ferait une raison de moins de trouver le cet arc particulièrement mauvais ! Car pour ne rien gâcher le grobillisme à la con de ce tome annihile tout ce qui été fait sur le baroud d'honneur de papy Yamamoto, donc c'est complètement naze !!!

* le coup des méchants cachés sous le nez des gentils aurait pu être bien (remember un cycle bien connu d'Isaac Asimov ^^), mais on parle de la Soul Society dont le rôle est de surveiller et contrôler les déplacements entre les mondes qui n'ont pas été foutus de repérer les déplacement de ses ennemis jurés se déroulant juste sous son nez se déroulant pendant 1000 ans... Soupir...

Hmmm... Franchement, je ne sais pas trop comment commencer cette critique... J'étais enthousiaste face au trois quarts du manga, je trouvais que malgré la redondance Kubo-senseï s'en sortait bien, mais arrivée au dernier tiers... Bah non quoi... Finir un tome avec un de ses personnages préférés à l'article de la mort, après tout ce qu'il a subi jusqu'ici... Rahhh... C'est horrible à tous les points de vue. Cela met carrément en l'air tout le positif de la lecture, et ce tome est sacrément positif (pas dans le sens "optimiste", j'entends). du coup, je suis assez dégoûtée... Et ce n'est pas le meilleur état d'esprit pour donner son avis sur quelque chose...

Le tome soixante deux doit sortir dans quelques jours et j'hésite entre me jeter dessus pour savoir ce qu'il va se passer, ou attendre parce que je sens que les prochains tomes ne seront pas une partie de plaisir. Il faut dire que depuis l'arrivée de l'armée des Quincy, l'atmosphère a radicalement changé. L'ennemi est bien trop préparé, il rumine depuis près de mille ans sa vengeance, et face à cela les capitaines et nos héros se retrouvent sans défense. Les pertes subites sont pénibles pour le lecteur et aucune once d'optimisme ne pointe le bout de son nez.

Le tome commence pourtant de façon très sereine, poétique même. J'ai beaucoup apprécié la fin de la confrontation entre Ichigo et Zangetsu. Kubo-senseï arrive à donner à certains de ses pages une toute autre dimension. On oublie le reste pour se focaliser sur un seul élément. La manière dont Ichigo prend conscience de qui est réellement Zangetsu était très touchante. Les explications données nous permettent aussi de comprendre certaines choses qui j'en suis certaines seront d'autant plus importantes mainteant qu'on les connait. J'ai d'ailleurs été surprise de voir la nouvelle forme de Zangetsu. Je ne m'attendais pas à cela, mais c'est juste parfait. J'ai maintenant hâte de voir Ichigo se battre avec lui. Cela va sûrement donner un tout autre style de combat à notre héros.

Pour la suite, je dirais qu'on voit une succession de tranches de vie d'autres personnages durant l'absence d'Ichigo. Ses amis et sa famille restés sur Terre, Inoue et Chad, même Ichida. C'est en un sens trop peu. Car certaines scènes ne sont pas assez explicites en soit, mais cela nous donne un aperçu de ce que tous les personnages que l'on connait font. Revoir Ruika, Renji et Byakuya était très sympathique. Tout comme Soi Fon et Hyroyuki. Voir les capitaines et vice-capitaines faire front malgré les pertes de leur bankai leur donnent encore plus de poids. Mais Kubo a décidé que cela ne suffisait pas. Les Quincy semblent invinsibles. Et là où je trouve que l'histoire manque de quelque chose, c'est que Kubo ne valorise, au final, pas tous ces efforts. Il les jette même à la poussière sans aucun remords... La première fois, je trouvais cela justifié dans le sens que les Shinigamis étaient trop arrogants, d'une certaine manière, et se fiaient trop à leur "puissance". Leur défaite a remis les pendules à l'heure, mais le mangaka s'acharne dans cette voie une nouvelle fois...

Donc, déçue par la fin du tome. J'espère que la suite saura effacer ce sentiment...

Zangetsu n'est pas ce qu'il prétend être. Ichigo reste ébahi sous le poids des révélations.
Il ne veut pas y croire alors que Zangetsu était là dans toutes ses batailles. Et un autre qui va être embrigadé par le roi Yhwach. Toi, en tant que lecteur, tu dis non. Pauvre Ichigo Kurosaki qui accuse le choc que Zangetsu n'est pas son allié. Par contre, j'étais contente pour les protagonistes soignés à la source chaude. Kyoraku qui prend les choses en main depuis qu'il est devenu le capitaine en chef.
Puis, vraiment des coups de crayons magnifiques pour faire passer les émotions des personnages.