AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 239 notes
5
13 avis
4
17 avis
3
10 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman est autobiographique. Il nous parle de l'enfance de Tetsuko Kuroyanagi, animatrice de la télévision japonaise. En 1940,Tetsuko, dite Totto-Chan, enfant très vivante, est renvoyée d'une école traditionnelle japonaise de 50 élèves par classe. Elle est ensuite acceptée à l'école Tomoe aux méthodes très avant gardistes surtout pour l'époque , 9 élèves par classe, où elle va s'épanouir.
Cette petite fille est très attachante. Les cinq années dans cette école passent très vite. le rythme de la narration est enlevé grâce aux chapitres très courts qui nous content chacun un moment de la vie des enfants. On se sent bien dans cette école, je dirais presque cette famille soudée par le directeur de cette école. le petit plus est la post préface qui nous permet de savoir ce que chaque personnage est devenu.
Commenter  J’apprécie          120
Totto-Chan est une petite fille espiègle, curieuse et pleine de vie, qui ne peut se formaliser d'une éducation classique, jusqu'au jour où ses parents décident de l'inscrire dans une école un peu particulière Tomoe où son directeur mène le programme de son établissement en fonction de ses élèves et non l'inverse.
Une ode à la liberté, privilégier le bien être des élèves, trouver du positif dans le négatif. C'était bien écrit, très intéressant. Juste un peu dommage sur la fin que j'aurais souhaité différente. Dans l'ensemble une bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman est tiré d'une histoire vraie autobiographique.

Nous sommes au Japon, dans les années 40. Testsuko, dite Totto-Chan, est une petite fille d'environ 6 ans, pleine de vie et un peu dissipée. Dès son entrée à l'école primaire de son quartier, elle va s'en trouver exclue, perturbant trop la vie de la classe, l'enseignante et les autres élèves.

Cela ne sera finalement pas une mauvaise chose pour cette petite fille. En effet, Totto-Chan va être accueillie dans une école bien particulière : Tomoe, par son très sympathique directeur Monsieur Kobayashi.

Cet homme c'est l'éducateur que chacun d'entre nous aurait rêvé rencontrer dans sa vie : un homme bon, à l'écoute, d'une grande intelligence humaine, un formidable éducateur.

Tomoe, c'est l'école où chaque enfant voudrait aller : une cinquantaine d'élèves de tous les milieux, des salles de classe installées dans de vieux wagons de train, un repas pris tous ensemble dans une salle commune avec l'équipe éducative. C'est une école où chaque enfant peut décider de ce qu'il va étudier dans sa journée et par quelle matière commencer, c'est une école où les activités de découverte priment, c'est une école où chaque enfant est écouté dans sa spécificité.

L'auteur nous fait suivre le parcours scolaire de Totto-Chan pendant les trois ans où elle a été élève de cette formidable école. C'est un récit d'enfance tout en émotion, terriblement émouvant.

Le concept fera bien sûr penser aux écoles Montessori mais j'ai bien l'impression que Monsieur Kobayashi a été précurseur en la matière et que son concept est encore plus poussé, plus à l'écoute de l'enfant.

Je tiens à saluer la traduction de Olivier Magnani qui a notamment enrichi le roman de nombreuses notes en bas de page qui éclairent d'une façon très intéressante le propos de ce livre.

J'ai adoré suivre Totto-Chan, j'ai beaucoup souri à son espièglerie, son histoire m'a émue, cette école m'a enchantée, et j'ai ressenti un profond respect pour Monsieur Kobayashi.

C'est un livre utile qui parle d'une méthode éducative exemplaire. Je ne peux que souhaiter qu'elle inspire nos dirigeants, notre ministre de l'éducation, nos enseignants... : cela serait parfait ! : )
Commenter  J’apprécie          80
roman autobiographique japonais écrit par Tetsuko Kuroyanagi - l'Oprah Winfrey japonaise - actrice, ambassadrice de l'Unicef, à l'initiative de la fondation Totto pour acteurs malentendants, directrice adjointe de l'orchestre philharmonique de Tokyo ...
les chapitres ont d'abord été publiés en plusieurs feuilletons dans la revue ''Jeunes femmes'' puis ont été compilés dans ce roman dans lequel elle raconte son enfance
cette succession d'anecdotes, dans une écriture simple et enfantine, décrit le ''train éducatif'' dans lequel tout va désormais pour le mieux pour ces enfants rescapés.
pas de salle de classe mais dans des anciens wagons réaménagés, Tetsuko adulte se raconte Totto-chan enfant. à 6 ans renvoyée de son école primaire, elle intègre une école de la deuxième chance, pour de nouvelles aventures, de nouveaux camarades, des éducateurs anti-conformistes, des nouvelles tranches de vie, une autre éducation.
ces pages remplies de tendresse et de leçons de vie sont un hommage à M.Kobayashi, le directeur de Tomoe, école à l'abri du nationalisme et de la propagande dans ce Japon des années 40.
Commenter  J’apprécie          50
L'histoire d'une petite fille très agitée en classe... une enfant débordante de vie !
Une enfant débordante de vie, dans un système éducatif qui ne prend pas en compte l'individualité de chacun, ça pose de sacrés soucis. Par contre, vous mettez cette même enfant dans une autre école, qui se soucie vraiment de l'épanouissement des enfants, eh bien ce n'est plus le cas. Elle peut enfin s'épanouir, grandir à son rythme, se canaliser par elle-même, en apprenant de ses propres expériences.

C'est vraiment un petit livre à lire, quand on se pose des questions sur le système scolaire prédominant, et l'éducation en général.
Une bien belle histoire autobiographique.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman est construit sur une succession de tout petits chapitres de 4-5 pages chacun qui relatent diverses anecdotes de la vie scolaire de Totto-Chan. Cette construction permet une lecture très rapide, et malgré cela, je n'ai pas eu l'impression que les histoires étaient survolées. Je me suis prise d'affection pour la petite fille et ses péripéties. Je n'ai appris que sur la fin du roman qu'il s'agissait d'une sorte d'autobiographie de Tetsuko Kuroyanagi qui a réellement fréquenté l'école de Tomoe, et cela m'a donné envie d'en savoir encore davantage sur cette école, sur ce directeur passionné de sa profession d'éducateur. En parallèle, il y a certains épisodes qui, bien que traités avec autant de légéreté que le reste du roman, sont difficiles à accepter (décès d'un camarade de Totto-Chan, bombardements des Américains sur Tokyo etc....). On ressent beaucoup d'émotions de l'auteure, et notamment dans sa postface, et c'est ce qui donne toute son âme à ce roman.
Commenter  J’apprécie          131
Tetsuko, dite Totto-chan, est une petite japonaise de 6 ans qui vient de se faire renvoyer de son école. Sa mère décide alors de l'inscrire dans un nouvel établissement tenu par un pédagogue hors pair : M. Kobayashi. Totto-chan va très vite s'intégrer et nous faire découvrir cette école hors du commun.

J'ai découvert ce roman totalement par hasard chez mon libraire il y a des années. La couverture rose pastel ainsi que le titre (très ressemblant à deux de mes surnoms) m'ont attiré l'oeil. Je l'ai acheté sur un coup de coeur (assez rare chez moi, je mets beaucoup de temps pour me décider d'ordinaire) et ne le regrette pas !! Cette histoire autobiographique (elle se déroule au moment de la 2ème Guerre Mondiale qui est cependant quasi absente du roman) est vraiment bien. L'héroïne, vive et enjouée, est très attachante, tout comme ses camarades de classe. Ses petites bêtises, ses découvertes, son quotidien scolaire sont une joie à découvrir. On est attendri, touché, ému et on rit beaucoup par moments. On retrouve un petit goût d'enfance. L'auteur nous offre la vision d'une école qu'on aurait tous aimé avoir, une école vers laquelle on se précipiterait le matin avec bonheur. le directeur est un merveilleux pédagogue, l'enseignant que l'on peut rêver d'avoir, ou que l'on a eu. Il comprend parfaitement les enfants et fait tout pour leur donner du bonheur et les instruire. L'écriture est simple, sans prétention, cela se lit très vite. J'ai cependant été gênée à une ou deux reprises par certains éléments d'histoire inconnus en Occident mais qui ne comptent que quelques lignes, et ne changent rien à l'ensemble de l'histoire. Ce n'est qu'aujourd'hui, où je connais mieux le Japon et notamment le système scolaire très rigide obligeant les enfants à vivre dans un moule, que je comprends à quel point l'école de M. Kobayashi est exceptionnelle. Un gros coup de coeur !!
Lien : http://aurore.kokaku.fr/?p=597
Commenter  J’apprécie          30
Tout simplement rafraichissant mais peut être pas à mettre dans les mains des enfants ;-) ça pourrait leur donner envie de ne plus aller dans une 'vraie' école et je ne pense pas que des écoles comme dans le livre existe en vrai
Commenter  J’apprécie          20
Récit d'enfance, portrait d'éducateur, témoignage d'une méthode pédagogique, tout ça en un livre se déroulant dans le Japon triomphant des années 1940. La narratrice prend des mots simples pour raconter son école primaire, où des enfants un peu différents apprenaient à vivre ensemble sans se moquer des autres, respectés par des adultes qui savaient les pousser vers le meilleur d'eux-mêmes. On y découvre aussi bien des aspects du Japon que des rappels du confort de la vie avant 1950, et la leçon de pédagogie du directeur de l'école est magistrale.
Commenter  J’apprécie          120
La petite Totto-chan a connu une école un peu particulière, une salle de classe dans un wagon, un directeur un peu philosophe, une éducation pas comme les autres. Un récit adorable qui nous plonge dans l'enfance de l'auteur et qui nous permet de découvrir l'éducation autrement. Ah comme j'aurais aimé connaître cette école !
Commenter  J’apprécie          30



Autres livres de Tetsuko Kuroyanagi (1) Voir plus

Lecteurs (447) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1736 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}