Au nom du père

Un roman admirable, une histoire déroutante, une histoire d'une extrême noirceur .L'auteur m'a transporté avec une grande dextérité dans son univers. Isak, qui a vécu un drame, dans son enfance, une tragédie qui le mine depuis des années. Il se pose de nombreuses questions ce drame le hante, il fait des cauchemars , il veut comprendre le pourquoi du comment ? Il est difficile de se reconstruire psychologiquement, Il fait la connaissance de Madde, un coup de foudre instantané . Il a vécu et grandi auprès de son grand père, un homme qui l'adule, son pilier , mais cet homme ne panse pas ses maux d'Isak, le père absent reprend contact avec son fils, ce dernier se sachant condamné, souhaite reconquérir l'estime de son fils, Madde l'insiste d'accepter sa proposition, Arrivé sur l'île de Gotland, toute sa vie va changer, être chamboulée, partir en vrille. Un jeu de manipulation, entre un père envers son fils Ses cauchemars deviennent plus récurrents. Qui est la véritable personnalité de ce père ?, Que cache t-il à son fils ? Tellement de questions en attente de réponses? Un jeu de manipulation d'un père envers son fils, l'entraînant dans un monde nauséabond.
Au fur et à mesure de l'histoire, Isac pose des indices, des images du passé lui reviennent en mémoire , un voyage entre passé au présent. Pour lui, seul son père peut élucider, lui donner les réponses. Un roman psychologique, qui tient les lecteurs en haleine du début jusqu'au twist final. L'histoire qui va de rebondissements en rebondissements, le suspens est haletant, insoutenable, perturbant Une tension qui c'est installée et qui ne cesse d'augmenter , c'est angoissant. Un roman à nous couper le souffle, avec un final nous laissant bouche bée Une histoire addictive, captivante, machiavélique, on ne peut pas rester indifférent d'un tel récit ; Un roman psychologique suédois qui mérite d'être lu.

Isak, aide à domicile dans le sud de la Suède, mène une petite vie tranquille en compagnie de Madde. Mais son père ressurgit dans sa vie et, avec ce dernier, tout le passé que son fils tentait d'oublier. En effet, sa mère et sa soeur sont décédées dans l'incendie de leur maison alors qu'il avait six ans. Fredrik, son géniteur, n'a pas voulu s'en occuper. Aussi, lorsqu'il refait surface, jouant sur sa maladie, invitant Isak et Madde à venir lui rendre visite sur l'île de Gotland, Isak se dit qu'il aimerait en savoir un peu plus sur cette personne qu'il ne connaît pas, finalement… Et voilà comment on peut mettre bêtement le doigt dans un engrenage !

J'ai adoré ce roman noir de chez noir ! On ne sait pas qui manipule qui mais le lecteur est dans la boucle ! La structure est assez particulière, jouant beaucoup sur les retours en arrière. La montée en tension est admirablement bien travaillée et je peux vous assurer qu'on se cale de plus en plus au fond de son fauteuil au fur et à mesure que l'on tourne les pages !

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Chronique de Flingueuse : Les lectures de Miss Aline pour Collectif Polar
Au nom du père, Ulf Kvenster
L'après lecture :
Isak Jeune homme à l'enfance traumatique partage sa vie avec Madde.
Son grand-père le pilier de sa vie, son ancre, sa référence. Celui qui l'a ramené de très loin, du presque sans retour.
Puis la réapparition du père prodigue, Fredrik Barzal, artiste peintre de renommée mondiale. Une mea culpa sous couvert d'un cancer incurable.
Et la lumière se fait et tout bascule…. à nouveau.
L'atmosphère est opaque, pesante. On voudrait partir, respirer mais trop tard, l'auteur nous tient. Impossible de décrocher
Existe-t-il UNE vérité ou des vérités ? Quel peut-être le poids et les conséquences des traumatismes de l'enfance. Sommes nous l'héritage de nos ascendants dans leur propre trauma ?
Isak va-t-il s'en sortir ? Va-t-il voir au-delà des manipulations, des provocations, des chantages ?
Thriller psychologique puissant qui tient en alerte. Avide de connaître le sort que l'auteur réserve à Isak. Les pages se tournent encore et encore. Toujours un rebondissement quand tu penses avoir touché le fond. Tels des poupées gigognes les épreuves d'Isak n'en finissent pas. Jusqu'au dénouement. Et la claque finale.
Auteur à suivre assurément.
Merci à Ulf Kvenster pour le moment partagé sur Quai du Polar.

Coup de Coeur à découvrir sans plus attendre dès le 15 mars prochain !

Après "Sarek" (2023), la révélation du polar suédois, Ulf Kvensler, revient avec un deuxième roman noir : un thriller psychologique magistral ! Servi par une écriture digne d'Henning Mankell, "Au nom du père" est publié dans la collection « Onyx » des @ÉditionsdeLaMartinière.

Dans ce drame psychologique d'une puissance inouïe, l'auteur suédois utilise les ressorts du polar pour écrire de magnifiques pages de littérature. Pris au piège d'une atmosphère hitchcockienne, les personnages d'Ulf Kvensler interrogent le poids des traumatismes de l'enfance, la question de l'héritage et du sacrifice, ainsi que la part de mal que chaque individu porte en lui.

Isak a 25 ans, il travaille comme aide à domicile dans une petite ville du Småland – une province au sud de la Suède au bord de la mer Baltique. le jeune homme s'est construit sans famille : il a perdu sa mère et sa petite soeur Klara dans un incendie alors qu'il avait six ans et, à la suite de ce drame, son père Fredrik n'a pas su s'occuper de lui et l'a abandonné.

Mais presque vingt ans plus tard, cet homme étrange refait surface dans la vie d'Isak. C'est désormais un artiste de renommée internationale. Atteint d'un cancer incurable, il souhaite renouer avec son fils avant de mourir. Il convie alors Isak et sa petite-amie Madde à venir lui rendre visite sur Gotland, un archipel au large de la Suède. Malgré de premières réticences, le couple accepte de s'y rendre. Au milieu de ce décor isolé débute alors un jeu psychologique où la frontière entre réalité et cauchemar s'estompe – un jeu de vie et de mort.

Je remercie les @EditionsdelaMartniere et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce second roman encore plus envoutant que le précédent.

La structure narrative bien maitrisée est divisée en quatre parties nous dévoilant peu à peu les fantômes du passé qui hantent la psyché perturbée d'Isak, 25 ans.

Ce qui est déroutant et déstabilisant au début, c'est l'absence de marqueurs temporels car l'intrigue oscille constamment entre l'histoire passée et présente d'Isak, Cette confusion reflète l'état d'esprit tourmenté du protagoniste qui erre entre réalité, souvenirs et hallucinations.

Il y a aussi un effet de miroir entre les troubles psychiatriques dont souffrent Fredrik, le Père, et ceux qui semblent accabler le Fils, Isak, victime de manipulation.

Le lecteur essaye de découvrir la vérité en navigant dans les méandres de l'esprit confus d'isak, en se demandant s'il n'est pas en train de sombrer peu à peu dans l'abîme de la folie.

Le dénouement inattendu nous amène à reconsidérer l'histoire sous une toute autre perspective car en fait, le lecteur se sent, lui aussi, manipulé. Un très bon moment de lecture !

Isak travaille dans l'aide à domicile, dans un coin reculé de Suède. Il mène une vie heureuse avec sa compagne Madde. Il semble avoir enfin trouvé la stabilité, lui qui a vécu un drame familial atroce alors qu'il était enfant. C'est alors que son père revient dans sa vie. Un père qu'il n'a pas vu depuis 12 ans, qui l'a abandonné lorsqu'il avait 6 ans. Faut-il, au risque de réveiller les démons du passé, renouer avec lui qui se dit atteint d'un cancer incurable et souhaite réparer ses erreurs ?

Publié dans la collection « Onyx », dédiée à la littérature dite noire et plus particulièrement aux romans qui sondent la psychologie. Et voilà un thriller psychologique qui répond parfaitement à la ligne éditoriale de cette collection.

Avec « Au nom du père » l'auteur suédois Ulf livre un roman noir, une plongée en enfer pour un jeune homme instable, qui peine à se remettre du traumatisme vécu dans l'enfance. Depuis la prison, entre deux visites de son avocat, il nous raconte les faits qui l'ont mené dans cette cellule, et dévoile petit à petit le drame qui est à l'origine de ses cauchemars et de sa difficulté à se construire. Un personnage très rapidement très attachant.

La construction du récit est remarquablement maîtrisée. L'ambiance est tendue, avec juste ce qu'il faut d'ésotérisme et de fantastique pour maintenir une tension constante. Si l'on ressent parfois une certaine lenteur, c'est pour moi le reflet des brumes dans lesquelles baigne Isak, manipulé par son père. Des retrouvailles qui créent chez le jeune homme des sentiments contradictoires vis-à-vis de ceux qui l'entourent, notamment vis-à-vis de sa conjointe Madde mais aussi et surtout de son grand-père, le seul repère stable de sa vie.

Si j'ai cerné certains des ressorts de l'intrigue, je n'ai pas vu venir le twist final et l'écriture addictive a fait de cette lecture un bon moment. Un auteur à suivre !

Merci aux Éditions De La Martinière et à NetGalley pour cette découverte coup de coeur.

Isak a perdu de vue son père depuis des années. Il a été élevé par son grand père... Entre son travail et sa vie privée, il est heureux. Quand son père, gravement malade, ressurgit dans sa vie pour renouer, Isak est perturbé... de plus en plus, perturbé...

La recette de Ulf Kvensler : les paysages suédois ! Une famille détruite par un incendie ! Un homme rattrapé par ses peurs ! Une petite amie parfaite ! Un papa artiste riche, hédoniste mais provocateur et tentateur ! Des visions ou des hallucinations ! Des flash-back ! Quand la vie invite à danser, le lecteur est emporté ! Franchement, quelle bonne surprise ! Un cocktail bien noir à consommer frappé !

Isak vit avec sa petite amie Madde dans une petite ville de Suède. Isak s'occupe de personnes âgées. Il n'a plus que son grand-père comme famille après que sa mère et sa soeur ont péri dans un incendie alors qu'Isak avait six ans. Toujours hanté par ce drame, il a coupé les ponts avec son père. Mais ce dernier l'appelle un jour. Il a une tumeur au cerveau et va mourir. Il aimerait revoir Isak et se faire pardonner son absence. Isak accepte de se rendre sur l'île de Gotland, un lieu sauvage et isolé, là où vit son père…

Ulf Kvensler propose là un roman noir sur la famille et la manipulation. Isak est un jeune homme fragile et influençable qui s'est construit sans ses parents et qui a survécu à un drame inouï. Lorsque son père reprend contact, Isak est perdu. Mais on ne refuse pas la main tendue par un mourant.

Ce roman se déroule presque en huis-clos puisque l'île sur laquelle vit le père d'Isak est coupée du monde. Un lieu idéal pour des retrouvailles familiales. Très rapidement, l'ambiance est tendue. Ce père apparaît comme une figure tour à tour excentrique et inquiétante tandis que les souvenirs d'enfance d'Isak refont peu à peu surface.

Ce thriller psychologique est plutôt bien construit. La tension s'installe et la noirceur des âmes se révèlent au grand jour. On se demande jusqu'où Isak va aller avec son père et le lecteur se surprend à chercher des solutions pour tout arrêter avant que la machine ne s'emballe. On se rend compte assez tôt du piège dans lequel Isak est tombé et on ne peut que l'observer se débattre dans cette toile tissée d'une main de maître.

La figure du père est bien sûr centrale. Comment lui résister? Comment se construire sans? Peut-on vivre avec cette absence d'ailleurs? L'auteur soulève des questions très intéressantes et montre qu'on n'échappe jamais à ses racines.

« Au nom du père » est un roman noir qui m'a beaucoup plu. Jouant sur le principe de dualité et de culpabilité, il entraîne le lecteur très loin dans la noirceur de l'âme humaine.
Lien : https://carolivre.wordpress...

40//2024

Second thriller psychologique de cet auteur, et seconde réussite !

Après le très original Sarek et son ambiance de huis clos en pleine nature inquiétant, voici un thriller psychologique sur fond de traumatisme de l'enfance et de famille dysfonctionnelle :)

Sur le fond psychologique la trame est une fois de plus profonde, maîtrisée, et on ressent de façon percutante les émotions et douleurs que ressent Isak, le personnage principal.

Sur la forme il y a plusieurs points positifs, la narration sur différentes temporalités permet de frissonner à l'avance lorsque arrivent les nombreuses révélations finales, le fait qu'il y ait que 4 personnages est un point d'attachement et d'ancrage fort avec eux, et malgré des rebondissements rares et un tempo à la scandinave, le récit se révèle addictif et efficace :)

Un auteur intéressant à suivre donc 👍

Après avoir adoré Sarek sorti l'année dernière , quand j'ai su qu'un nouveau roman allait paraître je me suis précipitée.
Les romans noirs de Ulf Kvensler sont très particuliers, les autres métiers de l'auteur étant la réalisation cinématographique et l'acting, il aborde ses livres avec une mise en situation par petites touches impressionnistes . Les décors, les personnages sont décrits de telle façon que l'on visualise parfaitement le déroulement des scènes . Il prend son temps, il commence à délivrer de micros indices de façon épars dans la première partie. Dans la deuxième on commence à comprendre comment cela risque de mal tourner . Mais sans précipitation, la tension monte sans laisser présager à quel point la troisième partie nous copie le souffle . le dénouement est spectaculaire , ce qui n'est pas si courant dans les thrillers.
Un roman sur le bien et le mal, sur la manipulation.
Sur l'emprise de la folie …
J'ai adoré encore une fois, et j'ai eu l'impression de voir toutes les scènes même celles que j'aurais préféré ne pas voir !

Isak est un homme meurtri. À 6 ans, il a été rescapé d'un incendie dans lequel sont morts sa mère et sa soeur. Depuis cet accident, il souffre de stress post traumatique, il est colérique, peut devenir violent, est sujet à des hallucinations et est suivi par un psychiatre. Elevé par son grand-père, il s'est éloigné de son père qu'il déteste et à qui il ne parle plus depuis 12 ans. Isak est donc un formidable personnage pour un auteur de thriller, car avec lui on est sûr de rien et tout peut arriver. En tout cas, dès le deuxième chapitre on comprend qu'il se trouve en prison. Qu'est-ce qui a mal tourné pour qu'il se retrouve en si mauvaise posture?
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Retour sur le temps d'avant la prison. Ce père - qu'il ne veut pas voir - l'appelle et lui apprend qu'il a un cancer du cerveau et va bientôt mourir. Il souhaite revoir Isak une dernière fois. Madde, la petite amie d'Isak, le persuade de répondre à la demande de son père, et ils partent le rencontrer sur l'île de Fårö. Les retrouvailles avec son père, dans sa splendide maison, se passent bien - tout au moins au début. Il apparait que ce père "a amassé une putain de fortune toutes ces dernières années" en vendant ses toiles d'art moderne. Alors que va-t-il arriver pour qu'Isak se retrouve en prison? Et pourquoi le grand-père maternel d'Isak a tout fait pour le protéger de son père? L'auteur prend son temps - en nous laissant sur des charbons ardents - et il nous décrit longuement la vie des trois protagonistes sur l'île et évoque par de brefs flashbacks des épisodes de la vie passée d'Isak. Mais on doit attendre longtemps pour obtenir des réponses aux questions qu'on se pose.
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Même si Isak arrive à supporter ce père détesté, l'ambiance de ces retrouvailles est particulièrement étrange. On a l'impression que le père veut provoquer son fils et le manipuler. Mais quelles sont les véritables intentions du père en faisant venir son fils chez lui sur Fårö? Est-ce qu'une tumeur au cerveau fait perdre la raison? C'est un roman d'atmosphère, un thriller où les choses ou évènements les plus banals deviennent mystérieux : ainsi des statues d'idoles en bois dans la chambre d'Isak semblent vivantes et la domestique muette - qui dort la nuit assise par terre - apparait comme un personnage très étrange. L'auteur peut créer un suspense à partir de presque rien comme un trajet en voiture après une soirée alcoolisée ou une sortie en boîte à Riga.
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C'est un roman envoûtant. Un thriller psychologique. L'éternel combat du bien et du mal et le pouvoir de l'argent. C'est bien écrit et l'intrigue est particulièrement bien construite. le triple retournement de situation final et l'émotion qui lui est associée est digne d'un maître du thriller.