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Un pont entre les étoiles tome 1 sur 4
EAN : 9782369742623
Akata (14/03/2019)
4.34/5   41 notes
Résumé :
Tandis que la guerre entre le Japon et la Chine est sur le point d'éclater, une petite japonaise se lie d'amitié avec un chinois... Entre racismes et nationalismes, la marche de l'Histoire n'épargne personne, et surtout pas les individus. Un pont entre les étoiles, en portant un regard sur l'innocence de l'enfance, nous rappelle avec merveille que nous sommes tous les mêmes êtres humains. Une oeuvre essentielle en cette période où les flux migratoires font renaître ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un petit garçon, une petite fille
s'aimaient d'amour tendre
mais comment s'y prendre
face à la folie des hommes.

Dans la Shanghai des années trente, ville cosmopolite, occidentalisée, divisée en concessions japonaise, internationale, française. Haru, une petite japonaise, tout juste arrivée de Nagasaki et souffrant du mal du pays car il lui faut s'adapter à une autre culture, une autre langue va se lier d'amitié avec Xing, un petit chinois qui erre et dessine Shanghai. Ils vont se lier d'amitié, il lui fera découvrir sa ville, ils s'amuseront de leurs différences. Mais au hasard de leurs promenades, ils vont découvrir par le regard des autres qu'ils sont ennemis.

Kyukkyupon nous livre une histoire vraie que lui a raconté sa grand-mère. Elle possède un joli trait de crayon et dès la première de couverture : voir deux enfants pleins de vie et souriants avec un char en toile de fond m'a intriguée. L'auteur va me faire découvrir la guerre sino-japonaise à travers les yeux de Haru.

Un pont vers les étoiles est un manga qui possède cette qualité de pouvoir être lu par tous car il traite de thèmes sérieux. Il présente aussi à mes yeux l'énorme avantage d'être composé de quatre tomes, c'est très très appréciable.

Je tiens à remercier les éditions Akata, dont je suis en train de lire une autre série Ma vie dans les bois de Shin Morimura. C'est une maison d'édition dont j'apprécie les mangas. Et encore un grand merci à Babelio.
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Shanghai, 1936. Haru débarque en Chine où son père vient d'être muté. La petite fille se sent perdue dans cette ville bouillonnante dont elle ne connaît ni les moeurs ni la langue et Nagasaki lui manque. Sa joie de vivre revient quand elle rencontre Xing, un jeune chinois qui aime dessiner sa ville natale. Pour lui, Haru apprend le mandarin et très vite ils deviennent inséparables, parcourant les rues de la cosmopolite Shanghai. Pourtant, cette amitié n'est pas au goût de tous et les deux enfants vont découvrir que chinois et japonais sont des ennemis...

Un manga plein de poésie et de douceur malgré un sujet grave : la guerre sino-japonaise de 1937/1939.
Tout oppose Haru et Xing. Elle est japonaise, déterminée, volontiers bagarreuse, vient d'un milieu aisé et vit dans la concession japonaise. Lui est un gamin des rues, un chinois pauvre, adepte de la non violence. Mais ils ont en commun l'insouciance de l'enfance, la curiosité et l'envie de se découvrir malgré leurs différences. Leur innocence va être confrontée à la cruauté d'un monde qui veut faire d'eux des ennemis. La présence des japonais en Chine est mal vécue par la population locale méprisée par les fiers nippons. L'ambiance est délétère et les enfants ne sont pas épargnés. Les petits japonais ne rechignent pas à tabasser les enfants chinois qui viendraient se perdre dans la concession. Au grand dam d'Haru qui, lors de ses promenades avec Xing, entrevoit le sort misérable qui est réservé aux locaux.
Coup de coeur pour ce premier tome qui dévoile le talent de la mangaka Kyukkyupon. Les dessins sont tout simplement magnifiques et nous plongent au coeur de Shanghai avec un souci du détail qui rend chaque planche vivante, vibrante, animée. Haru et Xing sont très attachants et malgré leur bonheur de s'être trouvés, on sent planer une menace sur leur amitié. La guerre qui se profile va-t-elle les séparer ou resserrer leurs liens envers et contre tous ? A suivre.
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1936, Haru, petite japonaise de 8 ans, doit abandonner sa ville natale de Nagasaki pour suivre son père muté à Shangaï. Fille unique pleine de vie et bavarde, elle se sent seule avec ses 2 parents dans cette grande ville où elle ne connaît personne. Quand un jeune garçon chinois d'à peu près son âge semble tomber du ciel devant son balcon, elle décide d'en faire son ami malgré toutes les différences de culture et de langue. Mais quand racisme et préjugés s'en mêlent dans un contexte historique troublé, les 2 enfants parviendront-ils à sauver leur amitié ?

Un pont entre les étoiles est un manga que j'ai trouvé plein de charme. On s'attache immédiatement au personnage de Haru, petite fille débrouillarde et curieuse que rien ne semble pouvoir arrêter et qui n'a pas froid aux yeux. Son mystérieux ami chinois Xing a lui aussi un caractère bien trempé et leur duo fait des étincelles. Dénué de tout romantisme, là où Haru aimerait qu'il ressemble un peu plus à un prince charmant, mais connaissant tous les recoins de la ville, il va vite apparaître à Haru comme l'allié idéal pour surmonter sa nostalgie du Japon et apprivoiser cette ville inconnu. On découvre à travers les yeux de la petite fille la ville de Shangaï dans les années 30, grouillante de vie, majestueuse avec son Bund et ses concessions étrangères mais aussi soumise à l'occupation japonaise et à un racisme latent. L'auteure rend très bien le contexte historique, pas de grands discours mais des petites touches de ci de là pour nous faire prendre conscience de la situation. le fait de voir certaines scènes à travers les yeux de Haru donne un atout supplémentaire : d'abord naïve et inconsciente des inégalités et de l'oppression japonaise, la petite fille découvre petit à petit et comprend mieux son environnement.

Les dessins sont très réussis, que ce soir les personnages, vivants et attachants (le sourire et les émotions "nature" de Haru, les yeux semblables à des étoiles de Xing) ou la ville de Shanghai à travers des plans larges ou des scènes de rue très réalistes. Une belle entrée en matière qui donne envie de découvrir la suite et de savoir comment l'amitié entre les deux enfants va évoluer... quand on connaît le contexte historique on ne peut que craindre le pire !
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Toujours dans la volonté de nous proposé des titres forts, les éditions Akata reviennent ici avec un récit historique, puisque l'intrigue se déroule en 1936, en Chine, et plus précisément à Shanghai.

Nous suivons la petite Haru ainsi que ses parents qui ont quitté le Japon pour venir s'installer dans un pays où ils ne sont pas forcément appréciés. La guerre à venir se prépare en toile de fond (on sait que la guerre sino-japonaise a duré de de 1937 à 1945) mais ce n'est pas pour autant un récit dur, car on suit tout cela via le regard des enfants.

Il y a donc Haru, la petite japonaise à qui son pays et ses coutumes manquent cruellement, mais très vite, elle va faire la connaissance d'un enfant de son age, mais qui est lui Chinois, et qui aime sa ville, tout comme Haru aime son Nagasaki Natal.

Il y a un jeu de miroir intéressant à travers ces deux enfants, qui sont différents, physiquement d'une part, mais aussi culturellement. Peu à peu, ils vont réussir à se comprendre, Haru apprendra de plus en plus de mots en chinois, et une forte amitié va se créer entre eux.

Mais l'innocence n'est pas forcément présente chez tous les enfants puisque dans la deuxième moitié du tome, on va se rendre compte que d'autres enfants japonais prennent un malin plaisir a tabasser les petits chinois. C'est là que le récit prend tout son sens, car un enfant peut être très innocent, mais également très cruel et parfois refléter ce qu'ils voient chez les adultes.

Graphiquement, le titre est juste sublime, que ce soit sur les visages, les plans de la ville, tout est fouillé, travaillé mais jamais brouillon ou trop chargé. Il se dégage de ce titre un sentiment de bien être et d'innocence, et ce malgré la guerre qui approche. Après la lecture, on se dit que cela serait tellement plus simple si il y avait plus d'enfants et d'adultes comme la petite Haru.

Une fois encore, les éditions Akata savent dénicher les titres forts, intéressants et qui nous feront réfléchir. le premier tome est sorti au mois de mars et le prochain sortira dans quelques jours. Un pont entre les étoiles est un manga terminé au Japon en 4 tomes, et vous l'avez compris, je ne peux que vous conseiller cette pépite.
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Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler du premier tome d'un manga historique qui m'a tout simplement emballée et bouleversée : Un pont entre les étoiles. Un titre extrêmement poignant et poétique pour un manga qui l'est tout autant, je peux vous l'assurer. Je remercie infiniment les éditions Akata pour cet envoi et, sans plus attendre, laissez-moi vous expliquer en quoi cette nouvelle parution vaut largement le détour, à l'instar du reste du catalogue de cette géniale maison d'édition de mangas. Quoi, j'ai bien le droit de leur faire un peu de publicité, non ? Surtout que cela est mérité. Promis, je ne mens pas.

Pour commencer, j'ai été directement attirée par le thème principal du manga : la guerre sino-japonaise de 36-39. Avant que les Japonais ne ressortent profondément meurtris et traumatisés de la Seconde Guerre mondiale, ils avaient écrasé leur voisin chinois au terme d'un conflit aussi court que dévastateur, comme l'indique la citation en fin d'article qui ouvre ce premier tome et qui m'a mis un sacré coup au coeur ma lecture à peine entamée. C'est justement parce que je ne connais pratiquement rien sur le sujet que cela m'a donné autant envie de découvrir ce qu'il s'est passé il y a désormais plus de quatre-vingt ans.

D'autre part, j'étais extrêmement curieuse de voir ces événements tragiques se dérouler à travers les yeux des deux adorables enfants représentés sur la couverture. Avant même de me plonger ardemment dans ma lecture, je sentais que le lien qui se créerait entre ces deux-là et moi serait aussi fort que l'amitié qui les unit. Et je ne m'y suis pas trompée : Haru et Xing, tels sont leurs noms, se sont emparés de mon coeur avec l'insouciance et la sincérité propres aux enfants et ils ne me l'ont jamais rendu. J'ai parcouru les rues grouillantes de vie de Shanghai avec eux, je me suis émerveillée face à la grandeur et à la magnificence de cette métropole cosmopolite qui, en ce temps-là, avait encore un charme traditionnel imparable, et j'ai aussi eu le coeur brisé face à la cruauté des enfants de leur âge et à la stupidité des préjugés qui tentent désespérément de séparer ces deux âmes soeurs.

Vous l'aurez compris, ces deux protagonistes ont réussi à totalement me séduire. Leur relation respire la pureté de l'enfance et leurs personnalités se complètent parfaitement. D'un côté, nous avons Haru, une petite fille qui n'a pas la langue dans sa poche, qui s'extasie sur tout ce qu'elle voit, qui est l'incarnation même de la joie de vivre et de la spontanéité enfantine, si naïve, émouvante et propice aux fous rires. A tout le moins, j'avais le sourire grand comme ça dès qu'Haru ouvrait la bouche ou qu'une mimique toute mignonne se dessinait sur son visage. Cette petite fille extrêmement vive, émotive, énergique et expressive ne pourra que vous faire craquer. Son immense tendresse envers sa nation m'a aussi beaucoup touchée : Haru s'accroche au souvenir de sa Nagasaki adorée comme une pitchoune serrerait son doudou favori contre son coeur. La nostalgie très mélancolique qu'elle éprouve pour sa mère patrie dont elle est si fière a su me conquérir moi aussi. D'autant plus quand on sait ce qu'il adviendra de Nagasaki presque dix ans plus tard. Rien que d'y penser, j'en ai la nausée... Pour résumer, Haru, c'est une boule de feu emprisonné dans le corps d'une petite fille bien apprêtée et à la bouille tout bonnement irrésistible, un magma de rage et de détermination qui n'attend qu'une chose : exploser à la figure de l'injustice que les Japonais convenablement élevés font subir aux Chinois relégués ici au rang de rustres et de cafards (j'exagère à peine). Pourtant, ces Nippons qui se pensent supérieurs avec leurs belles manières et leur raffinement, leur confort de vie, auraient fort à apprendre de la simplicité réconfortante et de l'immense gentillesse de Xing. Vous l'aurez compris je pense, de l'autre côté, nous avons notre bambin chinois, un jeune garçon des rues dont la douceur des traits et du regard grand et perçant (oui, un regard peut être à la fois bienveillant et foudroyant selon moi) m'ont littéralement subjuguée. Tout comme Haru, Xing ne tourne pas sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler et sa franchise déconcertante ne manquera pas de causer de l'indignation chez notre jolie petite poupée issue de la bonne société japonaise. de quoi en sourire à pleines dents ! Certes, Xing manque sérieusement de tact, mais il dit toujours tout haut ce qu'il pense tout bas et il le fait de bon coeur, sans mauvaises intentions aucune. Pour ma part, j'ai trouvé cela tout bonnement irrésistible. Surtout, Xing est un petit garçon extrêmement courageux. Là où Haru se fait sa protectrice redoutable (vive les petites filles qui jouent le rôle de guerrières pour sauver les petits garçons du mal-!), Xing, lui, n'aspire qu'à la paix. Il veut simplement qu'on le laisse tranquille et exprimer son remarquable talent qu'est le dessin. Cet artiste très précoce qui sait voir la véritable beauté des choses, même celles les plus infimes, est immédiatement entré dans mon petit coeur et y a pris toute la place durant cette lecture, le faisant même battre plus fort. Je me suis beaucoup reconnue dans ce garçon très calme, à l'abri dans sa bulle, hypersensible et comprenant des choses insaisissables pour autrui. Une profonde tristesse s'est aussi emparée de moi en constatant à quel point cet enfant extraordinaire était seul. Haru est l'unique personne qui va chercher à entrer dans son univers et je la remercie un milliard de fois pour cela.

Ce manga a été également l'occasion pour moi de découvrir une nouvelle mangaka, j'ai nommé Kyukkyupon. J'ai d'abord énormément aimé son coup de crayon. Je l'ai trouvé extrêmement artistique, dans le sens où, à certains moments, j'avais l'impression de contempler une peinture, mais en noir et blanc. J'ai particulièrement apprécié les planches nous plongeant en plein coeur de Shanghai et nous en dévoilant ainsi la splendeur, avec ce foisonnement de détails tout bonnement saisissants. C'est comme si j'y étais. J'avais véritablement la sensation de sentir les odeurs du marché géant, les effluves de nicotine provenant des cigarettes des adultes. J'avais l'impression de sentir les gravats sous mes pieds lors des échappées de Xing et Haru aux détours des ruelles de la concession japonaise, ainsi que le vent au goût du sel de la mer soulever mes cheveux. J'ai pu tout à fait me projeter dans cette métropole impressionnante, m'imaginer aux côtés de ces personnages. Par ailleurs, mes planches préférées étaient aussi celles qui nous présentaient des gros plans impressionnants de nos deux protagonistes. C'en était captivant de beauté et de minutie. de contempler avec autant de précision les diverses émotions qui traversent leur visage, de pouvoir les regarder ainsi droit dans les yeux, cela les a rendus d'autant plus réels à mes yeux, comme s'ils ne l'étaient pas déjà assez. Dans ces moments-là, où je voyais la tourmente et la vérité dans leur regard, dans leur tenue, j'en étais toute chamboulée, comme si je vivais un instant hors du temps. Kyukkyupon a le mérité d'avoir un véritable souci du détail, que ce soit au niveau du paysage urbain des années trente, avec notamment les Shanghai Girls figurant sur les affiches publicitaires, ce qui m'a par ailleurs rappelé l'excellent roman de Lisa See du même nom, et les femmes de la concession internationale dont le style vestimentaire et capillaire n'est pas sans rappeler les célèbres flappers des années vingt avec leur élégance folle et leur coupe à la garçonne. J'ai effectué une véritable plongée dans une autre époque et un autre continent avec ce manga, et j'ai eu bien du mal à remonter à la surface. J'avais en effet fortement envie de prolonger mon voyage hors du commun, même si je sais d'avance qu'il me brisera le coeur en mille morceaux, à n'en pas douter. Ce n'est que le début de mes souffrances...

Une autre chose qui m'a fortement enthousiasmée avec Kyukkyupon, c'est son humour délicieux, qui se révèle notamment dans les dernières pages du manga, qui font office de bonus et de présentation de l'univers de l'autrice et de son procédé de création. J'adore quand les mangakas nous partagent ainsi leurs petites anecdotes quotidiennes et nous font voir l'envers du décor de leur vie et de leur travail. Ici, je découvrais les origines de ce pseudo pas très simple à écrire et à prononcer et cela m'a rendue tout simplement hilare ! Honnêtement, Kyukkyupon me semble être quelqu'un de très farfelu et de profondément sympathique. J'adorerais la rencontrer, ainsi que sa formidable grand-mère ! Par ailleurs, découvrir les origines du manga, de cette histoire si particulière, m'a donné envie de rire autant que de pleurer. On sent que, bien que Kyukkyupon n'ait elle même pas vécu les événements qu'elle relate, son scénario est imprégné du réel et provient d'un héritage familial jusqu'alors enfoui. Je suis bien contente qu'elle ait choisi de nous dévoiler ce passé à la fois lointain et si proche dans les sentiments, dans les leçons fondamentales qu'on en tire, et surtout extrêmement douloureux, de creuser ce secret qui méritait d'être dévoilé au grand jour, de panser cette blessure béante. Un immense merci à elle d'avoir pris cette tâche autant au sérieux, avec beaucoup de patience, d'application et d'amour, tout en y ajoutant une certaine légèreté. Une légèreté qui sauve et qui nous rappelle le bonheur d'être vivants.

Sur ce, je pense qu'il est clair que le premier tome d'Un pont entre les étoiles aura su répondre à mes attentes, et même plus encore ! Je suis extrêmement contente d'avoir commencé cette saga très courte mais qui ne manque néanmoins guère d'intensité, de profondeur et d'authenticité. Et encore, ce tome un n'est qu'une mise en bouche de ce qui nous attend réellement. Je n'ose alors imaginer le degré de qualité des tomes à venir... En attendant ce moment fatidique, je vous invite tous chaleureusement à embarquer pour Shanghai ! Qui sait, la concession française de la ville aura peut-être assez de place pour nous accueillir tous ! Bah quoi, Cocorico ! En tout cas, vous verrez qu'une fois en compagnie d'Haru et Xing, vous n'aurez plus jamais envie de quitter cet endroit... COUP DE FOUDRE ϟ
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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critiques presse (2)
BDGest
27 juin 2019
Ce tome initial d’Un pont entre les étoiles constitue un agréable moment de lecture et promet d’intéressants développements dans les trois volumes à venir.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
19 juin 2019
Un pont entre les étoiles jette une métaphore entre deux pays d’une manière inédite, petite escapade historique qui emporte avec elle le lecteur dans une Shanghaï plus vraie que nature, et aux basques de garnements adorables.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Tu connais l'histoire de Tanabata ?
La fête des étoiles, que l'on célèbre chaque été ...
Dans la tradition de Véga et Altaïr ...
La tisserande et le bouvier sont séparés par la voie lactée ...
Mais dans l'histoire que je vais te raconter, ce n'est pas la rivière céleste qui éloignent ceux qui s'aiment ...
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Xing _ Il paraît que le soir où mon papa m'a rencontré...
Le ciel était rempli d'étoiles...
Alors on m'a baptisé "Xing"
Comme les étoiles qui brillent là-haut !
Haru _ Je crois qu'il m'a tout de suite plu... Ce nom... (p. 120)
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Haru _ C'est vraiment tout ?!
On ne couvre pas le sol de tatamis, alors ?!
Père _ Ca donne une touche exotique aux intérieurs continentaux ! C'est moderne !
Six, c'est dans la moyenne des autres maisons du quartier japonais...
Haru _ Ce truc...Ca...Mais...
irrépressible sentiment d'incomplétude
C'est tout petit... mais il y a une marche
C'est pas comme au Japon pour de vrai !! (p. 60)
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Si je n'en parle à personne, toutes ces scènes, elles finiront par s'effacer...
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Papa disait qu'on devait être fiers d'être Japonais, mais moi...
Je ne vois pas ma différence entre ces gens et nous.
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