L'Indé Panda n°12

Quel plaisir de retrouver un nouveau numéro de L'Indé Panda. Il n'y a pas à dire, les textes proposés sont toujours d'aussi bonne qualité et nous nous régalons du début à la fin. J'ai à nouveau fait la connaissance de plumes qui m'étaient inconnues et j'ai tout simplement dévoré ces 9 nouvelles. Les histoires sont toutes très différentes, tant dans les thèmes abordés que dans les genres littéraires proposés. C'est cette diversité que j'apprécie particulièrement et qui fait que je suis toujours au rendez-vous à chaque nouvelle parution !

A comme Amour de Zia Odet
Dans cette première nouvelle, l'autrice nous emmène à la rencontre d'un jeune couple qui vient d'acheter une maison. Cette dernière cache de nombreux secrets qu'Anna souhaite percer et elle va en apprendre plus sur les anciens propriétaires de cette belle demeure, allant de surprise en surprise. Ce récit est mystérieux tout en étant très doux et touchant. Je ne m'attendais pas au retournement final qui émeut et qui rappelle des pans de notre histoire. L'écriture de l'autrice sert admirablement bien son texte touchant et intimiste.

13 bis rue des Acacias de Catherine Lamour
Dans cette histoire trop mignonne, nous faisons la connaissance de Martha qui est intriguée par une mystérieuse maison dans sa rue : le 13 bis. Cette maison semble être invisible pour certaines personnes. Pourquoi ? A vous de le découvrir, mais sachez que cette histoire a de quoi retrouver son âme d'enfant et est vraiment touchante et adorable. J'ai été emportée par ce récit qui m'a émue profondément grâce à la plume délicate de l'autrice.

La prochaine sera nôtre d'Iléana Métivier
Je suis tellement contente de retrouver la plume de cette autrice que j'apprécie tellement. Elle nous offre ici une nouvelle pleine d'amour. Nous faisons la connaissance de Gaïa qui est en train de se préparer car c'est le grand jour pour elle : celui de son mariage. Mais l'homme qu'elle va épouser n'est pas l'amour de sa vie. Nous allons ainsi en apprendre plus sur elle et sur son parcours de vie. Ce récit est fort, touchant et tellement beau en même temps. Alors rendez-vous dans la prochaine ? Cela fait rêver en tout cas.

La fuite de Didier Bertrand
Dans cette nouvelle, l'auteur nous fait remonter le temps pour nous retrouver en plein coeur de la Seconde Guerre Mondiale. Nous faisons la connaissance de Betty qui va embarquer sur un bateau pour fuir. Mais ce voyage n'est pas sans conséquence et c'est ce que nous allons découvrir. Autant dire que la réalité de ce qui se joue est plus qu'effrayante et rappelle les horreurs qui se sont passées durant cette période. Quant à la fin, elle est à la hauteur du reste du récit… Merci à l'auteur pour ce texte si puissant.

L'escapade de M. Cleam de Guilhem Candie
Ce récit nous emmène à la rencontre de Bernard, un homme qui vit désormais en maison de retraite et qui souhaite une permission de quelques jours qui ne lui est pas accordée. Mais ce dernier doit absolument sortir et fera tout pour y arriver. Pourquoi ? A vous de le découvrir, mais autant vous le dire tout de suite : ce récit est bouleversant. le devoir de mémoire est tellement important, merci à l'auteur pour ce partage si fort.

Out d'Éric Laisne
Ici, nous allons à la rencontre d'un employé modèle dans une grande entreprise. A travers lui, nous allons découvrir le fonctionnement complètement fou de cette dernière et ce que deviennent les employés à force d'y travailler. Cette course à la grandeur est effrayante et pourrait bien conduire à une chute terrible. C'est une nouvelle qui fait vraiment réfléchir sur le fonctionnement de certaines entreprises et de leur course constante. Que deviennent les employés au milieu de tout cela ? C'est assez effrayant au final. C'est un signal d'alerte que nous envoie l'auteur.

Mozart est là de Cyrille Thiers
Cette fois-ci, c'est le monde de la musique qui est mis à l'honneur. Nous faisons la connaissance de Jonas qui a quelque chose de bien particulier à vendre à un collectionneur de tout ce qui se rapporte à Mozart. Mais cette transaction pourrait bien lui réserver de drôles de surprises… L'auteur met en avant l'envie de grandeur et le côté sombre que cela peut amener. Autant dire que la fin est loin d'être celle que nous pouvions imaginer au départ. C'est un sacré retournement de situation !

Un faux bourdon ne fait pas le printemps de Caroline Figueres
Cette nouvelle est assez surprenante au début, de part ce que nous découvrons avec des enfants qui sont en camp. Mais la réalité derrière ce qui nous est présenté est bien plus troublante et terrifiante. Ce qui semble être une histoire toute mignonne et douce s'avère bien plus sombre quand nous comprenons comment la société a évolué et ce qui se passe réellement. L'autrice aborde l'air de rien un sujet très fort et le met très bien en avant.

La danseuse de Pascale Noger
Nous voilà déjà arrivés à la dernière nouvelle de ce recueil. Dans celle-ci, nous faisons la connaissance d'une danseuse qui va se présenter à un casting, mais sans savoir réellement pourquoi elle postule. Et là, c'est une opportunité incroyable qui va s'ouvrir à elle. Cette nouvelle met en avant l'investissement de soi de belle manière avec la réussite que cela peut apporter. C'est vraiment une histoire porteuse d'un beau message qui nous est proposée.
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Vous l'aurez compris, j'ai adoré toutes les nouvelles et j'étais triste de déjà arriver au terme de ce recueil. Ce douzième numéro est à la hauteur des autres et montre une fois de plus que l'équipe de L'Indé Panda a très bon goût dans le choix des histoires.

En bref, je me réjouis d'avance de découvrir le prochain numéro tellement les textes sont à chaque fois d'une qualité indéniable.

C'est toujours avec un grand plaisir que je reçois le nouveau numéro de l'Indé Panda. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, c'est un recueil de nouvelles totalement gratuit, qui paraît une fois par an. Quelle belle idée et surtout quelle belle générosité. Ils fêtent cette année leur 12 ans, avec ce douzième numéro. J'ai lu d'autres numéros de l'Indé Panda, j'aime beaucoup leur concept. Il me permet, en plus, de découvrir de nouveaux auteurs et de nouvelles plumes. Les genres sont mélangés, on peut aussi bien retrouver de la littérature blanche, du policier, de la fantasy... C'est très divertissant. Cela permet de lire ses thèmes de prédilection et d'en découvrir d'autres pour lesquels on n'aurait pas eu forcément l'envie de lire un roman entier. On est ainsi certains d'aimer au moins l'une ou l'autre des histoires. Il y a, en tout cas, de quoi satisfaire les goûts de chacun. le format nouvelle est intéressant, il permet de lire une histoire entre deux, lors d'un rendez-vous, ou le soir avant de dormir. 

J'aime beaucoup retrouver l'équipe des Pandas. Pour ce nouveau numéro, je ne connaissais aucun des auteurs, c'est donc de la totale découverte. Ils ont tous un très bon style et une grande qualité d'écriture. Je ne peux pas dire qu'il y en a une que j'ai plus aimé que l'autre. Disons plutôt que c'est le sujet en lui-même qui m'a le plus touchée et qui fait la différence par rapport à d'autres. 

Je ne peux bien sûr pas vous détailler chaque nouvelle, mais je vais tout de même vous les présenter avec une petite phrase de résumé. 

 
A comme Amour de Zia Odet : on suit un couple, Anna et Hugo, qui achète une maison. Anna va faire des découvertes sur cette maison qui s'appelle Armance... Une histoire très intriguante que j'ai beaucoup aimée.

 13 bis rue des Acacias de Catherine Lamour : Marthe habite en face d'une maison qui n'est pas visible par tous. Il faut garder une âme d'enfant pour la voir. Une très jolie histoire pleine de poésie, une très jolie plume.

La prochaine sera nôtre de Iléana Métivier : Gaïa doit se marier et repense à un être cher disparu... Une nouvelle courte et pleine de charme.

La fuite de Didier Bertrand : une histoire très dure d'une jeune fille de 13 ans qui doit prendre la fuite seule, sans ses parents, pendant la seconde guerre mondiale. Très émouvant, j'ai eu très peur pour Betty. Très bien écrit, plein d'émotions très bien retranscrites.

L'escapade de M. Cleam de Guilhem Candie : Cette escapade aussi m'a beaucoup émue. Mr Cleam s'enfuie de la maison de retraite où il se trouve pour une raison très touchante et émouvante qui a un rapport avec la seconde guerre également. Je me suis beaucoup attachée à ce personnage. Très bien écrit, et très touchant. 

Out de Éric Laisne : Avec cette nouvelle, on suit Karl, un homme au travail très bien organisé et  chronométré. Cela se passe dans un monde futuriste et c'est très stressant. J'espère ne jamais connaître cela. C'est peut-être celle qui m'a donné plus de mal à la lecture.

Mozart est là de Cyrille Thiers : Jonas va voir un maestro italien avec une oeuvre originale de Mozart qui ressemble justement à la dernière composition du maestro. Une histoire à la fin inattendue qui m'a scotchée. Très bien écrite, un peu de fantastique mêlé à la réalité. J'ai beaucoup aimé.

Un faux bourdon ne fait pas le printemps de Caroline Figueres : On est dans un monde futuriste où on suit des enfants qui sont en camp de vacances. Tout est contrôlé, surtout l'eau. Une histoire qui touche à nos problèmes d'écologie, avec des orgalopettes et des nano-robots. Beaucoup d'humour et de poésie dans l'écriture. J'ai beaucoup aimé.
 
La danseuse de Pascale Noger : On suit Émeline, une danseuse qui doit passer une audition, mais elle ne sais pas pour qui. On suit les différentes étapes de qualification avec son lot de stress et de pourquoi. La fin est chouette et surprenante, j'ai beaucoup aimé cette histoire bien écrite. 

 
Plein de beaux thèmes sont traités à travers toutes ces nouvelles qui sont également porteuses de très beaux messages. Elles ont toutes été de bonnes lectures. Selon le sujet, j'ai été touchée plus par certaines, mais je garde dans l'ensemble un bon souvenir de chacune. Chaque nouvelle se termine par une présentation de son auteur et du roman qu'il a déjà publié. Je trouve que ça complète parfaitement la découverte de l'écrivain. Chacune de ces nouvelles pourraient servir de base à une plus grande histoire et à un roman. 

 J'ai passé un très bon moment avec ce recueil de nouvelles et avec L Indé Panda. Si vous ne connaissez pas encore, n'hésitez pas à l'aquérir, en plus, c'est gratuit, vous n'avez aucune excuse pour ne pas l'avoir. de mon côté, j'attends déjà avec impatience le recueil de l'année prochaine. Je dois aussi ajouter que je trouve la couverture de cette année très réussie. En attendant, je peux lire les anciens numéros que je n'ai pas encore lus. 

Un grand merci à l'Indé Panda de permettre au lecteur de découvrir de nouveaux auteurs, de pouvoir lire gratuitement des textes de qualité, aussi bien sur le fond que sur la forme. Et à très vite pour le prochain numéro !

J'ai découvert depuis peu ce magazine numérique. J'aime les nouvelles, et ce type de composition n'est pas assez mis en avant selon moi. Ce numéro 12 rassemble 9 nouvelles toutes différentes. Abordant toutes des thèmes différents. Ce sont de jolies plumes fluides, on sent le travail du comité de lecture pour leur sélection. Certaines m'ont plus touchées que d'autres ce qui est normal, mais toutes ont retenu mon attention.
A comme amour de @plume.atypique (Zia Odet) : quoi de mieux que de commencer une nouvelle vie dans une nouvelle maison, surtout si celle-ci a hébergé l'amour. Une nouvelle positive, très agréable.
13 bis rue des Acacias de #catherinelamour: il faut garder son âme d'enfant, comme le rappelle le Petit Prince, on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible aux yeux. J'ai été touchée par la poésie de cette nouvelle.
La prochaine sera la nôtre de @ileanametivier: très jolie nouvelle qui pose l'amour entre bonheur et tristesse. L'ombre est nécessaire pour apprécier la lumière. Comment guérir d'un deuil par l'amour.
La fuite de @didier.bertrand_auteur : la fuite d'une jeune fille juive pendant la Seconde Guerre mondiale. Une nouvelle dure, grave, si réaliste qu'elle aurait pu arriver, une nouvelle très proche du témoignage.
L'escapade de M. Cleam de #guilhemcandie: une nouvelle touchante sur l'importance d'écouter le message de nos ainés. La fuite et l'épopée d'un vieux monsieur que personne n'écoute dans sa maison de retraite.
Out d' @eric.laisne: une fiction terrifiante de réalisme sur une société toujours moins à l'écoute de sa population, et toujours moins respectueuse de son travail. Que sommes-nous et que faisons nous réellement ?
Mozart est là de #cyrillethiers: une nouvelle sur une partition inconnue de Mozart, et jusqu'où l'homme est capable d'aller pour égaler le maître. Une mise en lumière de l'égoïsme et de l'envie du pouvoir.
Un faux-bourdon ne fait pas le printemps de #carolinefigueres: une nouvelle entre science-fiction et fantasy, que laisserons nous comme planète aux générations futures, l'espoir demeure à travers les yeux des enfants.
La danseuse de @pascalenoger : une nouvelle sur l'importance d'aller au bout de nos rêves, l'importance de la persévérance dans chaque chose. Une leçon de vie. Un magazine à la lecture très agréable, je vous encourage à aller le découvrir.

Ici vous rencontrerez un couple qui s'installe dans l'histoire d'une maison qu'ils ont acquise, une fillette qui traverse avec un courage extrême l'un des pan les plus détestables de la seconde guerre mondiale, un vétéran qui veut rendre hommage coûte que coûte, une autre fillette sauvée par une maison imaginaire ou pas, une future mariée qui retrouve son ancien amant mort - le temps de faire son deuil, un barbotage bucolique pour des enfants issus d'un monde aux technologies étranges, le récit grinçant d'un homme pris dans les filets d'une entreprise sans âme, un autre mettant en scène un étrange mélomane empêtré lui dans l'appât du gain et de la gloire, et celui d'une danseuse valeureuse qui accède à une gloire méritée. Voilà un assortiment de nouvelles de qualité, permettant de naviguer dans des univers et des genres d'une grande diversité.
Lien : https://partagerlecture.blog..

C'est toujours un plaisir de se plonger dans un numéro de L'Indé-Panda… Ce numéro 12 est dans ma PAL depuis sa sortie en octobre 2022.
Une belle brochette d'auteurs et d'auteures figure au sommaire de ce numéro qui propose un lot de nouvelles aux genres très différents.
C'est avec curiosité que je pars à la rencontre de Zia Odet et Khalysta Farall (que je connais déjà) et de Catherine Lamour, Iléana Métivier, Didier Bertrand, Guilhem Candie, Éric Laisne, Cyrille Thiers, Caroline Figuères et Pascale Noger que je vais découvrir.

Déjà, l'illustration de couverture de Khalysta Farall est une pure merveille, une porte au milieu d'une façade envahie par la vigne vierge, une entrée possible si l'on ouvre le battant… le ton est donné : place à l'imaginaire. Ce dessin illustre la première nouvelle signée par Zia Odet. « A comme Amour » nous parle d'amour et de la mémoire des vieilles pierres. J'ai beaucoup aimé sa douceur, son ambiance sereine malgré le décor, une vieille bâtisse, propice aux hantises du passé.
Un nom de rue en titre, « 13bis rue des Acacias » pour Catherine Lamour et une belle histoire fantastique avec des enfants perdus… J'ai adoré !
« La prochaine sera nôtre » d'Iléana Métivier est une nouvelle douce-amère sur l'amour et les regrets, sur la vie qui continue, sur les liens très forts des âmes-soeurs.
Dans « La Fuite », Didier Bertrand met en scène une adolescente juive sur fond de poésie. Sa nouvelle est sombre, dérangeante et percutante.
Guilhem Candie, avec « L'escapade de M. Cleam » nous propose une parenthèse revigorante et commémorative dans la vie d'un résident d'une maison de retraite.
Éric Laine dénonce dans « Out » les dérives actuelles et à venir du monde du travail, de la quête perpétuelle de performances, des aberrations des méthodes de management à travers la chronique d'un employé, autrefois modèle, perdu dans une multinationale qui ne s'arrête jamais.
« Mozart est là » de Cyrille Thiers nous emmène en Italie, sur fond de symphonie et de jeux de mots. L'histoire est efficace et rondement menée. L'auteur nous parle de plagiat, entre autres…
Une phrase titre en forme de proverbe chez Caroline Figueres : « un faux-bourdon ne fait pas le printemps »… Si la tonalité de sa nouvelle est charmante et légère autour d'un groupe d'enfants en balade avec deux animateurs, l'ambiance dystopique est propice à la réflexion et aux questionnement sur l'avenir de notre planète…
Enfin, dans « La Danseuse », Pascale Noger brosse un joli portrait d'artiste, apprécié à sa juste valeur par les gens de ma génération. Non, je ne divulgâcherai rien !

Je ne dirai pas quels textes ont ma préférence. Les univers sont trop différents pour être comparés. Mon tempérament me porte plutôt vers les atmosphères sombres ou fantastique mais, sincèrement, aucune des neuf nouvelles ne m'a déplu ; toutes sont très bien écrites et donnent envie de mieux connaître leurs auteurs.



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