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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jennifer White souffre de démence sénile. Elle ne se souvient pas toujours de ceux qui l'entourent, ses enfants Mark et Fiona, son mari James, sa dame de compagnie Magdalena, son amie Amanda et son mari Peter.

Elle a été une chirurgienne orthopédique reconnue, elle a arrêté d'exercer dès qu'elle s'en rendue compte de sa maladie ; elle a pris sa retraite dignement.

Aujourd'hui son moyen de communication est ce carnet où on note des choses pour elle et où elle note des choses. Elle les relit pour se souvenir.

Amanda a été retrouvée morte le 22 février 2009, elle le sait, Magdalena lui a fait lire l'article dans le carnet. Elle a été assassinée et 4 doigts lui ont été coupés.

Jennifer va être soupçonnée de ce meurtre, mais comment se souvenir ? Elle ne se souvient de rien, ni d'hier, ni d'avant-hier, mais d'avant elle se souvient très bien. Elle est chirurgienne et on l'attend à l'hôpital pour opérer et non elle n'a pas d'enfant !

Ces errances, ces absences sont désormais son lot quotidien et le lot de ses proches. Tous sont conscients qu'elle ne pourra pas toujours rester chez elle même avec Magdalena, qu'un jour il faudra songer à la placer dans une maison médicalisée, mais pour l'instant, elle doit se souvenir d'Amanda et de ce qu'il s'est passé. Amanda est morte ? Mais comment ?

Une histoire très touchante et très émouvante. D'anciens souvenirs qui reviennent si facilement à la surface et hier qui demeure un trou noir. le personnage de Jennifer est sublime et l'on souffre avec elle de ne pas se souvenir. On revient sur les pas de sa vie, chaque étape, son métier, son mari, ses enfants. Elle a eu une vie tellement riche en évènements, elle a été couverte de tant d'honneurs que la voir ainsi errer, à la recherche de sa mémoire, est parfois douloureux. Et ce crime toujours omniprésent.

La douleur de ses enfants est également très bien décrite, il doit être particulièrement insupportable de voir ainsi ses proches se retrancher dans leur tête, jusqu'à en oublier comment parler et ne plus s'exprimer que par des cris. Même si l'histoire n'est pas concentrée sur eux, on sent parfaitement leur souffrance et leur impuissance devant cet état de fait.

Un livre poignant sur la maladie d'Alzheimer, tout en délicatesse, en pudeur et en tendresse, mais à aucun moment on ne peut le qualifier ni de thriller ni de policier.

Lien : http://onirik.net/ecrire/?ex..
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Absences, je ne qualifierais pas ce livre de policier. Certes il y a une intrigue, mais personnellement, j'ai été beaucoup plus marquée par Jennifer, ancienne chirurgienne orthopédique à la retraite et son combat contre la maladie d'Alzheimer, plutôt que l'enquête en elle-même.

Même si son personnage paraît antipathique et froid, je me suis attachée à Jennifer, à la relation qu'elle a avec ses enfants, Fiona et Mark, quand elle les reconnaît. On suit Jennifer dans l'évolution de sa maladie vers l'inévitable déclin. J'ai été ébranlée et secouée devant la dégénérescence de sa mémoire.

Ce thème est abordé avec une grande originalité : le meurtre d'une femme, en l'occurrence Anna, la meilleure amie de Jennifer qui a cause de sa maladie d'Alzheimer devient la suspecte idéale. A t'elle réellement assassinée son amie où n'est t'elle qu'un témoin ?

J'ai apprécié l'écriture aérée de l'auteur, la façon dont elle a construit le récit en alternent les parties tantôt à la première personne, tantôt sous forme de carnet de mémoire et enfin de lettre. On est dans la même position que le personnage principal, dans sa tête et dans ses pensées. J'ai été enthousiasmée par cette lecture.
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Jennifer White est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Cette ancienne chirurgienne orthopédiste brillante et reconnue vit dans un monde où ses souvenirs s'échappent. Sa meilleure amie et voisine Amanda O'Tool est retrouvée assassinée et amputée de quatre doigts. La police oriente ses soupçons vers Jennifer. Qui est-elle vraiment ? Que cache Jennifer dans les limbes de son esprit ?

Tout au long ce ce roman policier ( qui pour moi est plus un roman qu'à proprement un roman de type purement policier), chaque jour Jennifer oublie qui elle est, ses enfants ( pas si parfaits que ça) et tout le monde doit lui répéter inlassablement son identité et sa vie. Elle oublie aussi la disparition de sa meilleure amie et découvre avec effroi sa mort. Son entourage écrit dans un journal pour que Jennifer puisse relire ce que sa mémoire laisse s'envoler. Alice LaPlante nous glisse dans la peau de Jennifer et on ressent sa peur, sa détresse. Mais aussi son amitié avec Amanda qui n'était pas dénuée de jalousie, de mensonges. Jennifer pour qui sa carrière professionnelle comptait énormément. de trop ? Une vie de femme, d'épouse, de mère avec ses bonheurs mais aussi ses déceptions. Jusqu'au bout, on se demande si Jennifer est coupable.

La tension est palpable rendue encore plus forte et dérangeante par la maladie d'Alzheimer. S'il s'agit d'une lecture très forte qui laisse un sentiment de malaise, elle se lit en retenant son souffle...
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Etonné d'avoir réussi à lire ce livre car il est rédigé en style «pensées du personnage principal ». Néanmoins j'ai aimé et lu en une journée. Il ne faut pas craindre de vivre un Alzheimer plus tard car vos craintes se transformeront en terreur. Personnes sensibles s'abstenir.
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Ce n'est pas le premier livre que je lis où le personnage principal souffrant d'une maladie (en l'occurrence Alzheimer) est le narrateur. L'auteur essaie alors de faire glisser le lecteur dans sa peau, dans ses confusions, ses moments de lucidité. Il est vrai, qu'avec cette maladie il peut y avoir des moments de lucidité, mais tous ces souvenirs sont trop bien restitués de la part de quelqu'un qui souffre d'Alzheimer, cela me paraît peu réaliste. Juste pour que le lecteur ait le récit de toute sa vie. Je n'arrive pas non plus à aimer ce personnage, antipathique, égoïste. J'ai trouvé assez intéressant les trois types de narration des trois parties. Quant à la fin, je l'ai trouvée un peu plate, même si elle est censée apporter une surprise.
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" Définir Absences comme un thriller, ce serait le confiner à un genre qu'il transcende." The New York times.



Effectivement je n'ai pas lu ce roman comme un polar bien qu'il y ait un meurtre ( Amanda) , une enquête, une suspecte et un rebondissement . Non, j'ai plutôt été happée par la déchéance mentale de Jennifer, atteinte de la maladie d'Alzheimer et suspectée du meurtre de sa meilleure amie Amanda.



De phases de lucidité en phases d'esprit à la dérive , Jennifer est très touchante. C'est ainsi que nous visitons avec elle des pans entier de sa vie mais aussi les moments douloureux ou ses enfants sont des étrangers qui parfois abusent de sa faiblesse, mais aussi les moments ou Jennifer ne sait plus ce qu'elle fait ou se qu'elle dit.



C'est douloureux pour le lecteur, mais j'ai néanmoins, moi que vieillir fait peur, beaucoup aimé ce roman écrit à plusieurs voix, sorte de journal de bord où sont consignées des conversations, des visites, des brides de souvenirs.
Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..
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