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3,74

sur 201 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si aucun des verbes suivants : “abrier, achaler, baiser, patenter, pogner“ ne titille un tant soit peu votre curiosité, sans doute aurez-vous quelques difficultés à faire un petit bout de chemin avec “Ceux qui restent”.

Ce roman choral repose équitablement sur deux piliers thématiques : la mort et la sexualité.
Les trois personnages, dont le lecteur suit tour à tour les états d'âme, n'ont pas réussi à faire le deuil de Sylvain qui, l'année de ses vingt-neuf ans, s'est pendu sans laisser la moindre explication. Ce suicide remonte à quinze ans et aujourd'hui encore sa femme Mélanie-Lyne, sa maîtresse Charlène et son père Vincent s'interrogent chacun de son côté.
Il est vrai que la personnalité introvertie de Stéphane, le fils de Sylvain et de Mélanie-Lyne, ravive la peine et nourrit l'inquiétude. Âgé maintenant de vingt ans, il croit son père décédé dans un accident mais ce mensonge maternel de longue date ne rassure personne.
Le jour où Charlène apprend que Stéphane vend ses charmes auprès de femmes mûres, des alarmes soudain clignotent à travers les brumes tenaces du passé…

Dans l'épreuve, certains êtres découvrent leur véritable nature. “Ceux qui restent” est un roman intimiste, sans voyeurisme et dans lequel perce une humanité réconfortante.
Marie Laberge a construit une histoire en apparence simple mais qui peu à peu se complexifie en raison de la forte personnalité de plusieurs protagonistes.
La grande dame des lettres québécoise mène son roman comme elle l'entend, se joue du lecteur, le tient en haleine et au final le récompense d'une étude de moeurs intergénérationnelle étonnamment moderne.
L'auteure pioche de temps à autre dans le vocabulaire québécois mais n'ayez crainte : dans le contexte où ils sont prononcés, les mots se comprennent aisément.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Stock de m'avoir initié au talent de cette écrivaine francophone dont la plume ne doit pas achaler grand monde !
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Très belle première lecture de cette dame des Lettres québécoise, avec ce roman , au sujet, pourtant fort douloureux, et des plus "épineux à traiter"...
Le suicide d'un fils , et la réaction de ses proches , à travers leurs récits entrecroisés!...

"Le 26 avril 2000, Sylvain Côté s'enlevait la vie.
Il avait vingt-neuf ans.
Si on lui avait dit combien de gens il marquerait par son geste , il ne l'aurait pas cru.
Qu'il y consente ou non, qu'il le veuille ou non, ces personnes ont eu à porter le poids de cette décision - pourtant archi-personnelle- toute leur existence. Poids inégal, réparti sur tant d'épaules, tant de vies alourdies, étourdies. "(p. 11)


Une narration à plusieurs voix qui interroge les tourments, les questionnements, les culpabilités autour du suicide d'un jeune homme, Sylvain, assez insaisissable, professionnel de l'informatique...une femme, une maîtresse, un petit garçon, Stéphane, et un jour, sa mère le retrouve pendu dans la maison familiale...Pas une lettre, pas une explication... rien pour "les proches survivants"...pour qu'ils puissent comprendre !


Ce suicide... qui n'a pas pu être pressenti...par ses familiers, est d'autant plus ressenti
comme un tsunami...par tous.

Ainsi l'objet de ce roman, ce sont les remises en cause de vie de ses proches... pour tenter de comprendre ce qui a pu pousser Sylvain à se détruire; ainsi, nous découvrons en alternance les récits, les vies des quatre membres les plus proches de Sylvain : Vincent , le papa-poule, Muguette, la mère aimante, mais qui au départ n'avait pas du tout la fibre maternelle, Charlène, la maîtresse, Mélanie-Lyne, sa femme, enfant mal-aimée elle-même...et cinquième personnage qui entrecroise ses 4 destins, celui du fils de Sylvain, Stéphane, à qui on a dit, sur l'injonction maternelle, que son père était décédé dans un accident de voiture...et qui va apprendre très tardivement la "vraie vérité"...

J'avais hésité à appréhender l'oeuvre de cette dame par ce texte douloureux... En fait, la
vraie réalité de ce texte est qu'il n'est pas larmoyant, ni plaintif... Il regorge d'angoisses
bien légitimes mais aussi d'une vitalité extraordinaire , d'amour, de bienveillance, de
luminosité , de fantaisie ( alimentée aussi par le style choisi, et du vocabulaire québécois
allègre, et très coloré!!), et d'espérance... Un roman poignant, bouleversant, mais aussi
déjanté, joyeux, entremêlant de façon bien acrobatique "Sexe et Mort"... sans être "morbide"... Un vrai coup de maître !!!


En attendant de réussir à acquérir "Treize verbes pour exister" (édité au Québec) et
"Le poids des ombres" (Stock, 2017), je viens d'emprunter à ma médiathèque, de la
même auteure, "Quelques adieux"...(Anne carrière, 2006)

De fort nombreuses critiques que me suis refusée à parcourir avant la rédaction de mes
propres impressions... je vais maintenant... de ce pas, aller jeter un oeil sur les ressentis
des "camarades babéliotes"...

Un grand coup de coeur... à tous niveaux... Il faut toutefois être d'aplomb... pour choisir cette thématique des "plus douloureuses humainement" !...

De très beaux questionnements sur nos rapports aux autres, à la mort, à la sexualité qui fait oublier "fugitivement" nos angoisses existentielles les plus sombres, au vieillissement, à la solitude intrinsèque de chaque être ! Lecture bouleversante, prenante, mais pas de tout repos !!!!...

"Mais je sais une chose: en mourant, Sylvain m'a montré un chemin exigeant et terrifiant. Celui de vivre avec la perte, avec le vide sans continuer à le creuser. J'ai essayé, j'essaye
de marcher droit avec ma part de creux et ma part de plein, et je sais que j'ai été choyé, que j'ai reçu beaucoup d'amour (...)
J'ai beaucoup perdu parce que j'ai beaucoup reçu." (p. 364)

"Comme c'est difficile de faire sa paix avec ceux qu'on a aimés et pour qui notre amour n'a pas suffi. "(p. 444)



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Sylvain avait 29 ans quand il s'est donné la mort et s'il avait mesuré à combien de gens il manquerait et qu'il marquerait à jamais par son geste, il ne l'aurait pas cru, vraiment !

Ses parents, son fils, sa maîtresse .....qui, depuis son suicide, il y a des années de cela, apprennent chaque jour, à vivre avec.
"Il faut poser les armes et attendre que notre coeur refasse surface, émerge......Il faut tenter de rester en vie et ramper vers un peu d'air et de lumière", pense Vincent, le père de Sylvain, généreux et lucide, l'un de ces survivants auxquels l'auteur donne la parole au fil des quelques 540 pages de ce très beau choral incroyablement expressif et incarné .


L'existence de ces personnes est à jamais rattachée, ramenée aux conséquences dramatiques de cette fin brutale et incompréhensible !
L'auteur explore leurs sentiments avec finesse et doigté : sidération, inextinguible chagrin, le Pourquoi? Pourquoi sans fin ?, colère, remords, perte, vide abyssal, fuite dans l'alcool, mémoire trouée, cerveau vacillant, confusion entre passé et présent , noirceur , déchéance physique et mentale...........
Chacun n'a d'autre choix que de continuer à vivre !
Pourtant , par l'empathie que l'auteur manifeste , l'énergie qu'elle instille, l'aura bienfaitrice , réparatrice du malheur qu'elle génère, celle - ci réussit à rendre ce roman résolument vivant , confiant , humaniste .
Une plume sensible et juste qui mêle sexualité et mort , n'en disons pas plus .......
Une lecture intense, puissante, pétrie de réflexions profondes où chacun vit ses propres tragédies et tente de retrouver la joie de vivre , notamment ,Vincent, le père qui refuse de s'effondrer !
Un récit émouvant et des pages remarquables , lumineuses et magnifiques , une réflexion à propos du deuil, de la perte, de l'adieu, de l'apaisement aussi , de la seule issue du deuil :donner sa chance à la "VIE .."
J'avais lu avec bonheur la trilogie de cet auteur : "Le goût du bonheur ," "Gabrielle", "Adélaïde," "Florent "du même auteur en 2007, malgré les tournures canadiennes qui risquent de gêner le lecteur ( il faut s'y habituer au fil du récit ).
Merci à Reine qui me l'a prêté .
Je le conseille ..
Vive les auteurs Canadiens !
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Un roman profond sur un thème difficile, le suicide mais vu par ceux qui restent, c'est si bien dit et écrit par l'auteur, " ce roman est avant tout centré sur ceux dont on parle si peu et qu'on laisse seuls devant l'innommable et l'insupportable. Parce que, si souvent, la société s'attarde au geste plutôt qu'à ceux qui doivent vivre avec."
Un roman chorale sur la complexité des rapports familiaux, sur les non dits, une réflexion sur la vie, des personnages attachants, empli d'émotion et d'humanité que l'on découvre avec cette langue à la formule si particulière et réjouissante, un très bon moment littéraire.
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Ceux qui restent ou Comment se reconstruire, se construire après le suicide d'un proche ?
Contrairement au thème abordé, le livre n'est absolument dans le pathos, le désespoir, la désespérance, ... L'auteur donne une vision élargie, entière des sentiments, des réactions que peuvent ressentir les êtres touchés de près ou de loin par ce geste.
Par cette approche, il m'a fait pensé à Réparer les vivants de Maelys de Kerangal qui prend ce même penchant pour aborder la mort d'un enfant et la transplantation.

La force du livre repose dans ses personnages qui tous aussi touchants, aussi humains les uns que les autres. Certains que l'on déteste finisse par nous émouvoir, d'autres auxquels on s'identifie plus facilement, d'autres dont on admire la force de vie, d'altruisme.
Le roman choral apporte cette diversité de réactions et rend crédible chacun des personnages, même si l'on ne comprend pas les réactions, petit à petit l'auteur nous fait entrer dans sa tête, dans son propre vécu familial et nous apporte une explication.

En tant que lectrice, je me suis sentie proche de papa, qui cherche à comprendre et petit à petit comme lui, je me suis laissé happé par l'entourage de Sylvain et la raison n'avait plus d'importance, l'important était de voir comment les personnes, les hommes et les femmes pouvaient et devaient se reconstruire.

Les dernières pages sont magnifiques.

Je me suis mise à imaginer Xavier Nolan tenant ce livre et le magnifier par son talent de réalisateur.
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Quand la mort de l'un devient leçon de vie pour ceux qui restent.

Confrontés au suicide d'un proche, sans la moindre explication, ceux qui restent demeurent désemparés. Plus que la mort du disparu, c'est le silence qui déconcerte et insuffle le désarroi. Il renvoie chacun face à lui-même, en vigilance d'une once de culpabilité quant à ce geste désespéré. Qu'ai-je fait, que n'ai-je pas fait pour qu'il en arrive à cette extrémité ? Pourquoi n'ai-je rien vu, rien deviné ?

Sylvain s'est donné la mort. Sans un mot d'explication. Ni à sa femme Maryline-Lise, ni à son père Vincent, encore moins à sa maîtresse Charlène qu'il a quittée le jour même avec la même suffisance du mâle apaisé. Ils étaient les trois personnages de l'entourage proche de Sylvain. Ils s'interrogent sur la raison de ce geste qui restera pour eux insensé. Parce qu'inexpliqué.

Maryline-Lise est prise de panique. Il y a ce fils de cinq ans qui lui reste. Elle lui cache la vérité sur la mort de son père. S'il lui venait la même idée qu'à celui-ci, comme une contamination ? La poisse lui colle à la peau à cette pauvre femme. Née de père inconnu, elle a été élevée par sa mère dans une secte dont elle réussit à s'échapper à 16 ans. Sylvain l'épousera dans la précipitation de l'annonce du bébé. Il l'abandonnera en chemin avec ce geste fou. Son petit grandissant ne la regardera plus ou presque. Une vie désertée par l'amour, une vie de solitude. On brûle de lui tendre la main.
Vincent, lui veut savoir. Pourquoi son fils a inversé le cours des choses et décidé de partir avant lui. Il enquête. Il rencontre toutes les connaissances de ce fils secret.
Charlène quant à elle s'adresse à son amant disparu. Elle l'apostrophe dans son parler québecquois : "les suicidés, y nous refilent le problème. Y nous le laissent. Y nous disent : "Regarde : moi, je sacre mon camp. V'là mes hosties de problèmes, arrange-toi avec !" (*)

Marie Laberge nous apprend le désarroi de ceux qui restent. Avec leurs mots de tous les jours, souvent vulgaires. Elle nous apprend ce coup de poignard dans leurs maux de tous les jours. Elle nous étourdit de leur incompréhension, de leur doute, de leur remord. "Comme c'est difficile de faire sa paix avec ceux qu'on a aimé et pour qui notre amour n'a pas suffi".

Il faut parfois avoir recours au dictionnaire du parler populaire de nos cousins québecquois, mais l'émotion filtre quand même. La lecture perd certes un peu de fluidité, mais gagne en couleur locale. On comprend comment une telle infortune change le regard sur l'entourage, adoucit les rancoeurs, réveille la tolérance.
La philosophie doit venir au secours de l'impuissance à comprendre. De toute façon, les hommes et les femmes sont partout les mêmes, avec leurs forces et leurs faiblesses. On ne refera pas le monde. Une fois encore il faut concevoir que les seules ressources sont au fond de soi-même. Y'a-t-il un autre choix face au définitif qu'est la mort de ceux qu'on aime.

Avec la mort, les émotions deviennent éternelles. Des émotions qui durent, encore et toujours, n'est-ce pas cela qu'on appelle des sentiments.

C'est un beau roman plein d'authenticité.

(*) Je fous le camp. V'la mes putains de problèmes, arrange-toi avec.
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Le 26 avril 2000, Sylvain Côté s'enlevait la vie. Il avait 29 ans.
Ainsi commence le livre, qui est constitué d'une succession de chapitres écrits alternativement par sa femme, Mélanie-Lyne, sa maîtresse, Charlène et son père, Vincent. Il est également question dans ce livre de sa mère, Muguette, et de son fils, Stéphane, très jeune au moment du suicide de Sylvain.
Le livre se déroule sur une quinzaine d'année et l'on voit comment réagissent chacun à leur façon les proches de Sylvain face à son suicide, leur capacité à faire leur deuil et les interrogations qu'ils peuvent avoir. En effet, aucune explication n'a été laissée par Sylvain et chacun se pose des questions quant à son incapacité à détecter le désarroi dans lequel a dû vivre Sylvain avant son suicide et à son incapacité à l'aimer suffisamment pour l'empêcher de passer à l'acte.
Outre la réaction de l'entourage face à un suicide, il est également question tout au long du livre des relations mère-fils et des relations de couples. La femme de Sylvain va en effet devenir oppressante et étouffer son fils, avec la peur permanente qu'il découvre comment est mort son père et qu'il soit un jour tenté de faire la même chose. le couple constitué du père et de la mère de Sylvain ne survivra pas à ce drame et Muguette s'enfermera progressivement dans la déprime, l'alcool et la maladie. Vincent, quant à lui, après avoir interrogé les amis de son fils pour essayer de comprendre, et après s'être rendu compte qu'il n'avait pas su aider son ex-femme après le drame, essayera d'aider le nouveau mari de son ex-femme à s'occuper d'elle, puis sa belle-fille lorsque sa propre mère deviendra dépendante d'elle.
Chacun réagit donc de façon différente en fonction de son vécu et de sa sensibilité propre. Mais il est également question dans ce livre de la solitude que l'on peut rencontrer à tout âge, de sexualité et de la difficulté de révéler à un enfant jeune que son père s'est suicidé. Que faut-il faire dans ce cas ? Dire la vérité ou la cacher comme le fait Mélanie-Lyne au risque que son fils le découvre un jour et en soit encore plus choqué ? La lecture de ce livre nous amène à réfléchir plus largement aux accidents de la vie, maladie, chômage, séparation, mort… et à notre capacité à réagir et à en parler avec nos proches et plus particulièrement avec nos enfants lorsqu'ils sont jeunes et que nous ne souhaitons pas les perturber avec des problèmes « d'adultes ». N'est-il pas préférable de dire la vérité même s'il faut trouver les mots pour s'adapter à l'âge des enfants ? La question est ouverte…
C'était mon premier livre de cet auteur québécois. Après la première surprise et quelques difficultés pour m'adapter à l'écriture et aux expressions québécoises, la lecture est devenue plus fluide et cette première lecture était une belle découverte.
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Tout comme dans sa trilogie, Marie Laberge réussit là un beau roman, fin de même !
Autour d'un drame familial ( suicide d'un jeune père de famille) , onde de choc pour les proches, se trame un scénario original, se construit une comédie humaine version canadienne ( sacrée Charlène ! ) où chacun "se dépatouille" tant bien que mal avec ses joies et peines, sa colère, sa détresse, sa dureté, sa tendresse, ses interrogations, ses remises en question.....et sa "possible" reconstruction.
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Sylvain Côté s'est donné la mort. Il avait 29 ans. Il n'a laissé aucune lettre d'adieu, aucun message pour expliquer son geste. Ceux qui restent, ses parents, sa femme, sa maitresse, son fils…vont devoir continuer à vivre avec cette absence, les questions sans réponse, la culpabilité, chacun à sa manière. J'avais peur d'un roman larmoyant et ennuyeux, mais pas du tout. En faisant parler alternativement tous les personnages dans ce roman choral, et en faisant se croiser leurs chemins, Marie Laberge dresse un tableau très vivant des différentes possibilités de réaction face à une telle perte, mais aussi des différentes manières d'appréhender la vie en général. J'ai eu un peu de mal au début à comprendre le langage québécois très marqué de personnages comme Charlène, Mélanie-Lyne ou Stéphane, mais je m'y suis habituée et j'ai beaucoup apprécié cette lecture.
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Sylvain se suicide et ceux qui restent témoignent de la façon dont on vit l'après. Sa Maman, son Grand-Père, sa femme, ...

La vision de chacun au départ bien séparée va se rejoindre; liés tous qu'ils sont par la disparition d'un seul homme.

Un livre qui m'a prise aux tripes littéralement.
J'ai pleuré les premières pages, été très émue dès le début.
Les sentiments enfouis avec le départ des proches.
ça a continué tout le livre. Touchant, rageant, épatant, drôle et tellement vrai...

Merci Marie Laberge.
Ceux qui restent, un cadeau.
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