La mélodie des tuyaux

A nouveau je suis charmé par les traits de Benjamin Lacombe et par son histoire. Je l'ai trouvé plein de douceur avec une morale encore très présente. Ça se lit très vite et les dessins sont incroyablement beau. Je suis tellement de ne pas être passé à côté de cet auteur ! J'ai juste un petit bémol, il y avait un CD avec le livre afin d'écouter les musiques du conte, mais malheureusement, je fais partie de ces personnes qui n'ont plus aucun lecteur CD chez eux x) et je suis un peu déçue de ne pas avoir pu écouter ces musiques qui doivent apporter beaucoup à ce conte sur la culture gitane.

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Cet album est une pure merveille ! Je l'ai tellement aimé que comme le font les enfants je l'ai écouté plusieurs fois de suite. Oui « écouté » car même si l'album est déjà magnifique en lui-même avec les illustrations de Benjamin Lacombe, il est en plus accompagné d'un CD sur lequel le conte est narré par Olivia Ruiz. La musique andalouse nous entraine et nul ne peut résister à l'envie irrépressible de l'accompagner en tapotant du pied ou en chantonnant. Les effets sonores qui accompagnent la narration sont discrets et mettent en valeur l'histoire sans étouffer le récit.
Le seul petit bémol que je mettrais concernerait un petit défaut technique. A chaque nouvelle piste la voix de la conteuse est très faible avant d'arriver à un niveau sonore de croisière. C'est dommage mais pas très important.

Je n'ai parlé pour l'instant que du CD alors que l'album en lui-même est déjà une telle oeuvre d'art qu'il aurait pu se suffire à lui-même. le format généreux offre une qualité d'immersion dans l'image qui est très appréciable. L'univers du cirque est un univers qui me séduit mais après être passée entre les mains de Benjamin Lacombe c'est encore plus beau. On se retient de ne pas découper les pages afin de les afficher aux murs ! C'est tendre, onirique, chargé d'émotions. Bref je suis vraiment sous le charme. Je recommande chaudement la lecture, l'écoute, la contemplation de ce conte musical. Achetez-le, offrez-le, il fera des heureux !
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Alexandre n'est ni roi ni empereur. C'est un garçon de 13 ans : il traîne sa vie d'enfant unique avec ses parents dans une ville grise, sorte de bourgade-usine, où tout est grand, sale et flou. Il sait que dans peu de temps, il devra passer dans l'univers des grands pour aller travailler dans la poussière et la grisaille, pour ainsi dire à vie, comme ses parents.

Ainsi commence son histoire et donc l'album de Benjamin LACOMBE ; l'auteur-illustrateur parvient, dès le départ, à nous enfermer dans le gris, le sombre, les ténèbres et le sépia, et surtout, dans la mélancolie sans fond du jeune personnage principal. Qu'on se rassure, il nous libère tout doucement et de quelle manière !

En effet, un jour, tout change ; un cirque, tout son décorum, toutes ses couleurs, toute son animation et ses acteurs bien surprenants vient bouleverser le cours des choses ! Attention, le changement n'est en rien brutal, il s'effectue par petites touches, à petits pas, au prix de disputes, d'interdictions, de méfiances, de négociations. Si en ville, et même chez les parents de notre héros, on se méfie diablement de ces « Bohémiens », Alexandre est très vite séduit par la douce, tendre et enchanteresse Elena et une troupe de guitaristes hors pair… Il n'est pas au bout de ses découvertes, ses parents et nous non plus !



Les mots sont bien fades et inutiles pour parler de ce grand album-CD, dans tous les sens du terme.

Voici ma recette (et vous savez bien que les recettes sont faites pour être adaptées, démembrées voire détournées) :

- feuilleter, tout d'abord, lentement l'album sans le lire et se plonger dans les grandes et belles illustrations pleines pages, comme dans des toiles de maîtres.

- puis, lire l'histoire,

- et finalement, écouter le CD en lisant l'album.





Cet album est fait pour être vu, revu, lu, relu, écouté et réécouté. de véritables délices vous y attendent ; grâce à un feu d'artifice de talents, celui de Benjamin LACOMBE, bien sûr. On n'aimera aussi, forcément, la belle voie d'Olivia RUIZ (la môme chocolat), narratrice vivante et ensorcelante et aussi les chansons et illustrations sonores qui font vraiment partie de l'histoire. Tous les interpètes des différentes morceaux (chants et/ou guitares) sont époustouflants.

Un méga-giga coup de coeur, pour moi ! Un coup de foudre pour un objet-livre complet ! J'insiste et je me répète, c'est une promesse de délices renouvelés !


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Comme tous les albums signé Benjamin Lacombe je pense qu'il n'y à rien à dire. le conte est magnifique, les personnages attachants sans oublier la petite moral très instructive pour les plus jeunes lecteurs attentifs. Il y a tout de même un "ic" pour moi. Je ne suis déjà pas très fan des livres audio et encore moins de la voix d'Olivia Ruiz alors forcement le texte raconté par elle ne m'a pas enchanté. En revanche la lecture en parallèle de l'écoute des 3 chansons du CD est un véritable appel au rêve et au voyage.

La Mélodie des tuyaux est une oeuvre unique … Non content de nous plonger dans son univers visuel d'exception, Benjamin Lacombe nous fait vivre une expérience singulière et bouleversante. Guidé par la ...
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Cité ouvrière, grise, enfumée, froide, cadencée aux échos de l'usine, le décor qu'observe Alexandre de sa fenêtre est égayé par un convoi de caravanes rouges. Qui sont ces gens qui arrivent ? Se sont-ils perdus ?
Non… c'est un cirque.

Alexandre doit partir pour l'école tout en sachant qu'à treize ans, il rejoindra les tours fumantes de l'usine. Sur le chemin, il s'arrête et observe de loin le travail des hommes qui dressent les tentes des chapiteaux. Les images s'étirent jusqu'au soir où il se fait réprimander par sa mère furieuse qu'il ait fait l'école buissonnière.
Mais Alexandre repense aux couleurs, à l'animation, aux étranges personnages et à cette fille aux longs cheveux bruns…

Le lendemain à l'école, toutes les conversations parlent du cirque. Si les étrangers suscitent la crainte et les médisances des adultes, les enfants sont bien curieux des gens du voyage… C'est en les espionnant derrière une butte qu'Alexandre se fait repérer par la fille aux longs cheveux.

« - Je ne te fais pas peur ? Alors viens, puisque tu es si curieux.
Elle lui prit la main. Alexandre se laissa emmener sans dire un mot. »

Elle s'appelle Elena, elle vient du sud de l'Espagne et elle va le présenter à sa famille… la femme à barbe, les soeurs siamoises, les lilliputiens, la fille sans bras et sans jambes, la femme qui lit l'avenir, et tous les autres aussi étranges et captivants.

Sur un air de guitare, el rubio (le blondinet) est accueilli par un groupe de musiciens, de chanteurs et de danseurs.
Captivé par les sons, Alexandre est bien surpris lorsqu'on lui remet entre les mains une guitare et que de l'instrument, il arrive à reproduire quelques accords.

A partir de cette soirée, tous les jours il part s'entraîner avec le groupe dans l'idée de se produire sur scène au moins une fois.

Elena l'écoute avec beaucoup d'admiration et lui demande une chanson rien que pour elle. En échange, il recevra un baiser.

Alexandre espère, il envisage un avenir bien plus agréable que celui qu'on lui destine.
Aura-t-il le soutien de ses parents ? Elena va bientôt repartir, la reverra-t-il ?

Dans la grisaille de la cité, la mélancolie des coeurs usés, les sons des guitares sont des chemins de liberté qu'Alexandre voudrait bien parcourir…

Cet album est ma quatrième rencontre avec Benjamin Lacombe et je suis charmée. Je reste toujours aussi sensible à ses dessins, ses couleurs, l'ambiance créée, la poésie, le monde de l'étrange… sa douceur et parfois une certaine cruauté et tristesse.
Je me demande toujours si dans son cas, ce sont les dessins qui inspirent le texte ou si c'est l'inverse, tant le dessin est talentueux et magique.
Dans chacune de ses histoires, l'enfant est bien souvent solitaire et mélancolique. Il voit le monde derrière sa fenêtre et rien ne l'engage à s'y aventurer. Jusqu'au moment où un évènement le rend téméraire. Autres sujets souvent abordés, ce sont l'intolérance, le sectarisme et la servitude. Pour la petite Cerise, son poids était un handicap aux yeux des autres, pour Naoko la jeune japonaise c'était les traditions qui l'emprisonnaient, pour Alexandre se sont les règles et la société xénophobe.
Un très beau conte qui parle d'espoir avec une musique libre et fougueuse aux accents de flamenco.
Les enfants aimeront… les petits garçons pour ce jeune Alexandre impétueux et doué et les petites filles pour Elena et la belle histoire d'amour.

A recommander !

PS : Ce livre a la particularité d'avoir un CD qui raconte l'histoire. Si les musiques et les chansons sont agréables à écouter, je n'ai pas été réceptive à la voix d'Olivia Riuz.

Avec ce magnifique album, nous voilà emporté dans l'univers du cirque au rythme du flamenco : un garçon de la ville rencontre une troupe de cirque et se découvre un don pour la guitare. Pour vous en mettre plein la vue et les oreilles !

Très bel album, bon je ne jugerais pas la qualité audio du CD parce que je n'ai pas de lecteurs CD, pour le coup, je trouve ça un peu gadget et pas forcément adapté.

Une histoire toute mignonne, bien que très simple, sur l'acceptation de l'autre et de tolérance, avec un fond d'histoire d'amour, puisqu'il en faut. Mais c'est surtout le décor qui nous plonge au coeur de l'univers des saltimbanques que j'ai apprécié, ça change, et ça a quelque chose de vraiment fascinant.

Sans compter que les illustrations de Benjamin Lacombe font toujours leur petit effet. Une bonne lecture, et un régal pour les yeux, pour ma part !

Très beau conte musicale. Les enfants adorent et dansent sur la musique. Il me permet d'aborder la tolérance et la différence en classe.

le charme, la musique
Lu et écouté avec ma fille
du rêve!