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EAN : 9782729826512
128 pages
Ellipses (02/02/2006)
4/5   1 notes
Résumé :
Mères porteuses, tests génétiques, recherches sur l'embryon, organismes génétiquement modifiés... Les questions de société nées des avancées de la biologie, de la médecine et des biotechnologies sont nombreuses et à la mode. Mais les débats sont difficiles à suivre, trop souvent cantonnés dans la sphère des spécialistes et des politiques, et relayés de
façon discutable par les médias. Pour aider chacun à se faire une opinion, cet ouvrage met en regard la biol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Bien écrit, bien construit, très complet et accessible à tous, ce petit livre remet toutes les pendules à l'heure en matière de bioéthique, avec un parti pris humaniste et écologique visant à réintégrer l'humain dans une relation équilibrée avec son milieu, et une vision des avancées scientifiques respectant l'ensemble du vivant.

Sur la même longueur d'onde, on peut écouter l'émission radio Sur les épaules de Darwin de Jean-Claude Ameisen, sur France Inter
Lien : http://le-cornepage.ek.la/de..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[L'histoire évolutive] nous paraît orientée, va du simple au complexe et nous donne cette impression ineffaçable de progrès évolutif parce que la sélection ne peut jamais revenir en arrière. Ainsi, la biologie suit la voie de la physique quantique : elle installe le hasard au coeur même des cellules et des organismes. Elle généralise et unifie la vision darwinienne du vivant. (...) Nous sommes habitués à une vision déterministe et rassurante d'un monde semblable à une machine : tout y parait parfaitement défini, explicable, et nous avons l'illusion que l'univers et le vivant sont faits pour nous. Adopter une vision probabiliste nous déstabilise comme le dit Jean-Jacques Kupiec : "Accepter le hasard au plus profond de nous-mêmes conduirait à une perte de sens généralisée et contredit l'idée d'un dessein dans la nature". Admettre que nous sommes sur Terre par le seul fait du hasard contredit le sentiment d'une nécessaire justification de notre présence et de la "mission" dont nous considérons être investis. Entre hasard et nécessité nous sommes partagés, comme le sont la nature et le vivant.
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[La notion de programme] suggère un concepteur, programmateur ou grand architecte et souffre en cela du péché capital de finalisme : une intention et un but sont prêtés à la nature. L'analogie, pourtant justifiée, entre l'information génétique et une écriture ou un langage dont l'alphabet est de quatre lettres, augmente encore la confusion. En fait, pour une cellule ou un être vivant donné, l'information n'est pas apportée de l'extérieur et aucun projet ne l'a conçue ni écrite. Le vivant en hérite puisqu'elle est transmise de génération à génération et résulte d'une longue évolution chez les ancêtres. Les variations aléatoires, qui créent du nouveau, couplées à la sélection naturelle qui élimine les combinaisons non viables, expliquent ce qu'elle est aujourd'hui.
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