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Citations sur Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup pour coup (65)

.. L'espoir, c'est la faculté du marché à l'introspection. Si un météorologue étudie la météo, celle-ci ne change pas pour autant. Mais lorsque nous étudions l'économie, nos hypothèses et nos analyses s'intègrent dans l'organisme économique. La Bourse est donc comme n'importe quel névrosé. Elle est capable d'évoluer et d'apprendre.
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une préface à sa mort : il souhaitait que la dernière chose qu'on voie de lui soit un poing serré parmi les nénuphars et des bulles de mots remontant des profondeurs.
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Il trouvait que le monde était devenu fou. Le mensonge et la bêtise se répendaient comme jamais. Les démagogues et les psychopathes dominaient la scène politique, les préjugés et l'intolérance instillaient partout leur poison.
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PROLOGUE
HOLGER PALMGREN ÉTAIT AU PARLOIR, calé dans son fauteuil roulant :
— Ce tatouage de dragon… j’ai toujours voulu te poser la question, pourquoi est-il si important pour toi ?
— C’est en rapport avec ma mère.
— Agneta ?
— J’étais petite ; j’avais quoi ? six ans, peut-être. Je me suis sauvée de chez moi.
— Ça me dit quelque chose… Une femme est venue vous voir, n’est-ce pas ? Elle avait une sorte de tache de naissance ?
— Oui, ça faisait comme une brûlure sur son cou.
— Comme des stigmates laissés par un dragon ?
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Lisbeth Salander sortait des vestiaires après sa séance d’entraînement, quand elle fut rattrapée dans le couloir par le surveillant-chef Alvar Olsen. Il lui déballa un blabla exalté. Il semblait tout excité. Il gesticulait et brandissait des documents. Mais Lisbeth ne saisissait pas un mot de ce qu’il disait. Il était 19 h 30.
C’était l’heure la pire à Flodberga. L’heure où le fracas du train de marchandises qui longeait la prison faisait trembler les murs, où les trousseaux de clés cliquetaient dans le couloir, où l’air se chargeait d’effluves de parfum et de transpiration. 19 h 30 était, pour les prisonnières, le moment le plus dangereux de la journée. C’était alors, à la faveur du boucan de la voie ferrée et de l’agitation générale provoquée par la fermeture imminente des portes des cellules, qu’avaient lieu les pires agressions. Lisbeth Salander inspectait toujours le quartier à cette heure-là, et ce ne fut sans doute pas un hasard si elle aperçut Faria Kazi à cet instant précis.
Faria Kazi était une jolie jeune femme, originaire du Bangladesh. Elle était assise dans sa cellule, sur la gauche. Même si, delà où se trouvait Lisbeth, elle ne pouvait voir qu’une partie de son visage, il ne faisait aucun doute qu’elle recevait des gifles. Sa tête basculait de part et d’autre sans interruption et, bien que les coups ne fussent pas particulièrement violents, ils avaient quelque chose de rituel et de coutumier. Quoi qu’il fût en train de se passer, ça durait depuis un moment. Le geste humiliant de l’agresseur en témoignait, tout comme l’attitude résignée de la fille. Même à distance, on sentait que le rapport de domination était bien ancré, avait brisé toute volonté de résistance.
Aucune main ne tentait d’arrêter les gifles et le regard ne traduisait nul étonnement, juste une peur sourde. Faria Kazi vivait dans la terreur. Il suffisait à Lisbeth d’observer son visage pour s’en rendre compte. Et cela corroborait ses observations des dernières semaines.
– Là, dit-elle en indiquant la cellule de Faria.
Mais le temps qu’Alvar Olsen tourne la tête, c’était déjà fini. Alors Lisbeth s’esquiva et retourna dans sa propre cellule, dont elle referma la porte. Elle entendit des voix et des rires étouffés derrière la cloison, se mêlant au bruit du train de marchandises qui semblait ne jamais vouloir s’arrêter de gronder et de faire trembler les murs. Devant elle se trouvaient un lavabo immaculé, un lit étroit, une petite bibliothèque, un bureau couvert de calculs de mécanique quantique. Elle fut tentée de reprendre ses calculs pour essayer de trouver une gravitation quantique à boucles. Puis, baissant les yeux, elle s’avisa qu’elle avait quelque chose dans la main.
C’étaient les documents qu’Alvar avait agités sous ses yeux quelques instants plus tôt. Sa curiosité en fut piquée. Mais ils se révélèrent sans intérêt – un test d’intelligence orné de deux taches de café en haut de la première page. Elle rechigna.
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La vérité est souvent surprenante et elle défie parfois la logique. Alors que le mensonge,lui, est en règle générale bien trop homogène et vague, souvent proche du cliché, surtout si le menteur n'est pas très bon.
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Elle avait la force de celui qui n'a plus rien à perdre
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Selon Hilda von Kanterborg, les parents sont souvent persuadés d'avoir joué un rôle déterminant dans le développement de leurs enfants. "Mais ils ne font là que se flatter".
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Elle s'avoua, non sans douleur, que certaines choses vous marquent au fer rouge. On ne s'en libère jamais. Il faut vivre avec
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ce qui ne me tue pas me rend plus fort
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