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sur 164 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Artiste plasticienne révélée sur le tard, Annie Oh s'apprête à se marier avec Viveca, la galeriste qui a lancé sa carrière. Dans le somptueux appartement new-yorkais de sa future épouse, Annie s'interroge sur son avenir mais aussi son passé. La noce doit se dérouler à Three Rivers, la petite ville où elle a grandi et où elle a vécu pendant 27 ans avec son premier mari, Orion, un psychologue qui lui a donné trois enfants. L'endroit est chargé de douloureux souvenirs, ceux d'une enfance brisée dont elle n'a jamais parlé à personne, ni à Orion, ni à Viveca. C'est dans ses oeuvres d'art qu'elle a transmis toute sa colère et son chagrin, gardant pour elle ses secrets bien enfouis. En proie au doute, Annie aimerait que les siens l'accompagnent en ce jour où elle commence une nouvelle vie mais tous hésitent. Orion, toujours épris de son ex-femme, se sent trahi par la révélation de son homosexualité. Alors qu'il traverse une situation professionnelle pénible, peut-il prendre sur lui et assister à ce remariage qu'il a tant de mal à accepter ou doit-il dire oui à Viveca qui lui propose d'occuper sa villa de Cape Cod tout l'été ? Andrew et Ariane, les jumeaux, sont d'un avis très différent. le premier, infirmier militaire basé au Texas, a récemment découvert la foi et refuse ce mariage contre nature tandis qu'Ariane qui a toujours été la plus pondérée, la plus gentille, va délaisser pendant quelques jours la soupe populaire qu'elle dirige à San Francisco pour assister à la noce. Les choses sont plus simples pour Marissa, la petite dernière, extravertie et new-yorkaise d'adoption, elle adore Viveca qui la couvre de cadeaux et semble accepter l'union homosexuelle de sa mère de bon coeur.


Magnifique fresque familiale qui brasse des thèmes aussi variés que l'amour, le couple, l'homosexualité, la pédophilie, la maltraitance, les blessures de l'enfance, le racisme, la foi, etc., Nous sommes l'eau est un roman moderne qui évoque, à travers la famille Oh, l'Amérique d'aujourd'hui avec ses failles, ses doutes, ses échecs. Cette famille où les non-dits ont exacerbé la violence intérieure, se dévoile peu à peu à travers la voix de chacun de ses membres. Les évènements relatés par chacun des protagonistes abordent la façon dont chacun vit au sein de la famille, perçoit les choses, les interprète pour finalement découvrir qu'on peut vivre chaque jour auprès des siens sans vraiment les connaître. Car chacun garde ses secrets pour ne pas se blesser ni blesser les autres mais si les mots ne sont jamais dits, parfois les actes parlent plus forts et plus hauts. Au fil des pages, on s'attache aux personnages, on voudrait qu'ils se sortent du marasme psychologique dans lequel les a plongés leurs blessures et leurs secrets. Mais Wally LAMB ne cède pas entièrement à la facilité du happy end, même si les liens se resserrent, certains auront payé au prix fort l'émergence de la vérité...
Un roman américain comme on les aime, profondément ancré dans son époque, avec sa part de douleur, de mystère et de bons sentiments. Un coup de coeur.

Mille mercis à toi zabeth pour ta générosité.
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Pour un caprice de Viveca sa future épouse, Annie va revivre les drames et secrets de son enfance, pourtant bien enfouis dans sa mémoire. Dans ses oeuvres, elle met ses terreurs d'enfant, ses colères et ses frustrations. Viveca veut simplement empiéter sur le domaine d'Orion, l'ex-mari d'Annie. Un peu de jalousie ne fait de mal à personne. Annie vit mal cette situation mais au lieu d'y mettre un terme et d'exprimer ses ressentis et désirs, elle subit et replonge malgré elle dans son passé. Son ex-mari, psychologue, à qui elle a réussi à cacher ses failles, ses enfants, complices de son mal être pendant des années, quitte à avoir leur propres fêlures à l'âge adulte, puis la mort de sa mère et de sa petite soeur lors d'une inondation, son placement en foyer à cause de l'alcoolisme de son père pourtant bienveillant.



Ce placement si difficile à supporter et pour de mauvaises raisons, le traumatisme n'étant pas là où l'on croyait lui permettra d'échapper à son bourreau. Sa vie d'adolescente, ses premiers salaires, ses fuites et bien sûr sa passivité dans les rapports aux autres.



On descend aux enfers en même temps qu'Annie, on remonte le fil d'une sale histoire et le tout très lentement au gré du courant du fleuve. Viveca n'est que le révélateur ou plutôt le déclencheur d'une vérité qui aurait peut-être mieux fait de rester enfouie. Ses enfants, son ex-mari vont devoir subir cette vérité de plein fouet, connaître enfin cette femme qui se cache sous un vernis qui craquelle de plus en plus.



Le bourreau revient dans cette histoire, avec son passé de gosse, lui aussi, comme pour mieux comprendre le mécanisme. Une partie de sa vie d'adulte, insupportable, glauque.



Puis le mariage se rapproche, les protagonistes sont tous en place dans cette scène du grand final. L'ignorance, le hasard, la délinquance, les failles, la résilience, le tout va se mélanger dans une tempête, un ouragan, un séisme ou alors une simple inondation qui sera pire puisque la noyade ne peut être évitée même si l'eau monte doucement.


Nous sommes l'eau.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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On dirait que je mets 5 étoiles à tous les livres que je lis en ce moment, il faut dire que je fais une sélection drastique !
Wally Lamb, une fois de plus m'a emportée dans son roman et même si je trouve certains passages avec Kent Kelly abjects, ils sont, à la fois peu importants, et à la fin du livre, je ne pense pas donc que ça soit une raison pour ne pas le lire.
Cette famille très "disloquée" est passionnante à suivre. J'avoue, malgré tout ce qu'on sait d'elle, n'avoir que peu de sympathie pour Annie !
Plus de 700 pages, certes, un pavé, mais tellement intéressant que j'ai râlé la dernière page tournée !
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685 pages qui se lisent avec une aisance incroyable.
En lisant ce gros roman, je me suis plongée dans la vie de la famille OH, le père, la mère, les jumeaux, fille et garçon et une autre fille.
Ce livre est passionnant, l'action se déroule dans l'Amérique de la période Obama.
Les thèmes présentés sont nombreux : maltraitance, pédophilie, racisme, Ku Klux Klan, mariage homosexuel entre deux lesbiennes, psychiatrie, prison, drogue, art, procréation médicalement assistée, don de sperme anonyme, choix du donneur sur un dossier, mère célibataire, grave inondation suite à la rupture d'un barrage, résilience, viol, avoir la foi ou pas, famille multiraciale, secrets de famille, alcoolisme….
L'histoire est bien construit, chaque chapitre présente en alternance un personnage, l'action démarre tranquillement, pour aller crescendo, l'ambiance devient angoissante….
On a hâte de connaitre le dénouement, de se libérer de la tension oppressante, et en même temps on voudrait continuer à vivre à côté de cette famille américaine.
À la fin de la 3 ème partie, j'avais le sentiment que tout allait pour le mieux pour chacun des parents, ce qui ne semblait pas être le cas pour les enfants. Mais l'action va aller s'accélérant. de lourds secrets vont être révélés, mais par réaction, un nouveau secret va se nouer, et créer une complicité et une relation de confiance entre le père et le fils.
Il est remarquable que dans un livre aussi long, avec en toile de fond le 21ème siècle, il y ait aussi peu de recours aux réseaux sociaux, aux portables, j'ai bien apprécié.
Il n'y a pas de longues descriptions, ni de détails inutiles ou superflus.
Concernant la traduction, je regrette toujours que les traducteurs français prennent pour référence le nom des classes primaires en France. Pourquoi ne pas utiliser un nom générique compréhensible par tous les francophones. Par exemple 1ère année primaire au lieu de CP, 5 ème année primaire à la place de CM2.
Je prends des risques en disant que ce roman est mon roman favori pour l'année 2018.
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J'avais beaucoup aimé le Chagrin et la Grâce, La puissance des Vaincus et le Chant de Dolores, eh bien là, c'est encore plus fort. Avec une irruption du fantastique, on pense à un moment donné à du très bon Joyce Carol Oates d'autant qu' il y a une intrigue policière remarquablement ficelée à la fin de ce roman où l'art, la folie, la résilience et la rédemption sont intimement mêlés.
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God save the Queen...
"Yes we can,a-t-il promis,et nous avons tellement eu besoin de le croire,que nous avons élu un noir...Et,finalement Obama n'est pas un super héros...peut-être Est-ce à cause de ces tours effondrées,de ces vies perdues,que la nature éprouve ce sentiment de futilité,;we can't do it-c'est comme ça-.
Dans une fresque narrative,une forme de théâtre "allégorique" où les personnages,dans leur conscience introspective,interrogent le passé et l'avenir et la conformité de leurs actes; Wally Lamb explore L Infini,le Destin,la nature de l'esprit et de l'âme. Il fouille le destin tumultueux d'une famille américaine et explore le sentiment de culpabilité et le pardon,dans les méandres de la complexité humaine.
L'auteur fait une étude des dysfonctionnements dans les rapports sociaux et tente de trouver les sources du mal dans ,les carences affectives,le défaut de l'éducation à l'empathie,le manque d'apprentissage à la frustration,l'absence de formation à l'éthique.et les pulsions violentes stimulées par la société...Et le dessein de Dieu,dans tout ça ?
"La coincidence est le moyen qu'a Dieu de rester invisible" ...
Dans un long travelling,entre violence et résilience,les personnages,tour à tour, racontent leurs préoccupations,relatent des faits et ce qu'ils perçoivent de leurs vérités,sur fond de lutte sociale,à travers une Amérique puritaine,bousculée dans ses tabous,ses phobies et ses frustrations,et,son solipsisme blanc.
Dans l'évolution et les révolutions de son "être",dans toute sa singularité et son ampleur,avec ses comportement et ses erreurs,Annie comme ses antagonistes, se heurte au défi de sa vie;une impression d'absurde,face au spectacle du mal autour d'elle et en elle .Elle s'échappe finalement dans ses réalisations artistiques,qui lui vaudront la reconnaissance et l'argent (cette valeur intangible!).Elle est "délivrée" du mal (mâle) et renaît dans l'amour,un mariage homoséxuel,tout comme la féministe,poète, Adrienne Rich,(dont WL a emprunté le stéréotype) qui parlant de la condition féminine,définissait l'hétérosexualité et la maternité,comme des états contraints et institutionnalisés,menant à la servitude.
Mais ce n'est pas un conte de fées.
Annie fait une révélation intime,qui va faire basculer Andrew,le croyant, dans le péché capital.
"Tout est sa faute,un trouble pathologique de merde,voilà ce que c'est. Me maintenir dans l'ignorance pendant toutes ces années et puis tout déverser sur lui.Faire de notre fils son confesseur,un fils dont la vie est désormais gâchée,et c'est elle qui la lui a gâchée."
Orion exprime sa colère,celle d'avoir vécu 27ans dans du non-dit,lui le psy,n'a jamais perçu la souffrance de sa femme,ni celle de ses enfants;lui qui savait si bien "conseiller à ses patients,comment remplacer les pensées négatives par d'autres plus positives".
Dans sa quête existentielle,Annie croit au pouvoir de la prière dans la tourmente,la seule planche de salut?
"Quand j'en ai eu assez d'être en pétard contre Dieu,je me suis mis à genous et lui ai demandé son aide;et cela a marché,vous savez?,oui le pouvoir de la prière,il n'y a pas mieux ,en ce qui me concerne..."
Empathique lecteur,mon semblable,mon frère; Comment se construire à partir de "l'éros"(biblique),de la douleur chronique et du changement canonique des saisons? le pardon est-il posssible?
"Nous sommes comme l'eau non?capables de fluidité et de flexibilité quand il le faut,mais aussi capables d'être forts,destructeurs... comme l'eau,nous suivons le chemin de moindre résistance."
Un récit kaléidoscopique,même si les personnages sont stéréotypés,il n'en demeure pas moins cohérent.Une méditation sur l'oeuvre de Dieu et la part du Diable.



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Nous sommes l'eau ... J'ai choisi de lire ce livre de la rentrée pour plusieurs raisons.
La première est que j'avais beaucoup aimé " le chagrin et la grâce " de cet auteur; la seconde que j'ai tout de suite été attirée par ce titre et sa couverture aux couleurs lagon.
Douceur du titre et des couleurs ...
Et pourtant, de douceur il n'est point dans cette saga familiale polyphonique.
Ce livre est construit en alternance de chapitre á plusieurs voix, où chaque membre d'une même famille se livre, dévoilant ses démons,ses peurs,ses échecs et ses aspirations.
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce livre très d'actualité puisqu'il est principalement question du mariage pour tous.
C'est autour du remariage de la mère avec une femme que le roman va se construire.
Mais l'auteur traite aussi en profondeur d'autres thèmes très sombres comme la pédophilie,le racisme, la maltraitance, la violence conjugale, les secrets de famille, l'alcoolisme, la religion, et pour finir, le handicap.
Tous ces thèmes qui devraient en faire un roman noir mais qui, sous la plume de Wally Lamb, reste néanmoins lumineux, jusque dans la toute dernière phrase qui finalement nous fait retenir l'essentiel qui est qu'en famille on se soutient jusqu'au bout, on se protège grâce à l'amour.

Wally Lamb a décortiqué en profondeur le profil psychologique de chacun de ses personnages. Chacun d'eux est fouillé au plus profond de son âme, comme dans " le chagrin et la grâce "
Et même si ce livre est très différent de ce dernier par sa construction, on retrouve bien la plume de Wally Lamb et son style.
L'auteur donne vraiment la parole à chaque personnage, même au plus abject d'entre eux, ce qui en fait un livre puissant et marquant.
Vous l'aurez donc compris, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce livre, ce pavé de 700 pages que l'on ne peut
pas lâcher avant de l'avoir terminé.
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Wally Lamb aborde dans ce roman un sujet peu exploité, le mariage homosexuel.
Annie et Orion Oh forment un couple à priori banal. Lui est un psychologue de renom, qui s'occupe principalement de jeunes en difficultés. Elle sort de sa condition de femme au foyer en créant des oeuvres atypiques, parfois violentes, en récupérant des objets jetés. Au fil des pages, on comprend que pour Annie, créer ces oeuvres est une traduction de son mal-être et de sa souffrance. Après vingt-cinq ans, elle met fin à son mariage pour épouser sa galeriste, Viveca.
Au-delà de ce mariage, qui est presque anecdotique, on revient au fil des pages sur la vie d'Annie et d'Orion, leur rencontre, leur vie quotidienne et l'aboutissement final, qui explique les choix d'Annie.
Comme à son habitude, l'auteur nous entraîne dans un tourbillon de faits, d'anecdotes, jusqu'à une fin en apothéose. Encore un bon point pour Wally Lamb, décidemment un écrivain peu prolixe (seulement quatre romans entre 1999 et 2014). Si le thème peut en déranger certains, l'approche psychologique des personnages, notamment celui des trois enfants du couple et d'Orion, qui se sentent doublement trahis, est bien traduite.
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Que j'aime ces romans qui me mettent d'emblée dans l'histoire, dans l'ambiance, qui m'attrapent pour ne plus me lâcher.

Dès le prologue, qui parle des années 50, j'ai pensé que la tristesse et la colère allaient me submerger. Ce qui ressortait de ces premières pages, c'était le racisme, cette énorme connerie qui fait que certains n'aiment pas quelqu'un juste pour la couleur de sa peau.

Rapidement je me suis demandé quel était le vrai sujet de ce roman. La famille ? le couple ? La séparation ?L'homosexualité ? le passé ? Les secrets ? New York ? La religion ? La tolérance ?
Ou c'est tout simplement La Vie !
Ça parle d'amour. de toutes les formes d'amour.
Je suis toujours fascinée par l'amour dans la fratrie, l'amour entre ces gens qui, bien que parfois très différents, s'aiment infiniment, même de loin quelquefois, et sont les uns envers les autres d'une loyauté indéfectible simplement parce qu'ils sont du même sang ou parce qu'ils ont grandi ensemble.

2009, Annie a divorcé d'Orion et s'apprête à épouser Viveca. Elle a invité toute sa famille à son mariage avec sa compagne, y compris Orion, son ex-mari.
Tour à tour, à travers les souvenirs de la famille Oh (j'adore ce nom), Annie, Orion, mais aussi de leurs enfants et d'autres personnes, on remonte le temps à la découverte de ce qu'a été leur existence, avant leur rencontre et pendant leur vie commune. C'est aussi un voyage dans le temps et l'Amérique, attrayant comme une visite guidée sur plusieurs décennies, comme un témoignage.

Mais alors, que j'ai eu de la peine et des regrets pour Orion ?. Je me suis dit que quand on a un mec comme ça, ben on le garde !!!
Seulement voilà, Annie a des secrets enfouis au fond d'elle, que même Orion ignore après presque trente ans de vie commune. Il se doute de certaines choses, après tout il est psychologue, il sait lire à travers des attitudes, des réactions.
Elle a un Jiminy qui lui parle dans sa tête. Qui est-ce ? Sa conscience ? Ses scrupules ? Ses regrets ? Ses peurs ? Une forme de folie ? Annie a des problèmes non réglés, plein !

J'ai été de plus en plus captivée à mesure que j'avançais dans l'histoire, me demandant ce que j'allais découvrir, ce qui allait se passer et espérant que les choses allaient bouger mais dans quel sens, je l'ignorais. En tout cas, j'espérais quelque chose de très fort, parce qu'au fond c'est ce que l'auteur laissait envisager.
Et là, j'ai été servie !!!

J'ai adoré ce roman chorale, beau et terrible à la fois, dans lequel parfois les voix ont résonné en harmonie.
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C'est toujours un bonher de retrouver cet auteur qui prend son temps pour écrire.
Ici, nous découvrons la famille OH : Annie, le peintre, Orion, son ex-mari, psychologue, Andrew, infirmier militaire, imprégné de religion catholique, Ariane, la sensible et engagée socialement en quête d'amour et Marissa, l'exubérante, actrice qui peine à joindre les deux bouts, leurs enfants. Annie va se remarier avec Viveca, riche propriétaire d'une galerie d'art qui l'a rendu célèbre, mais elle se pose de nombreuses questions : a-t-elle été une bonne mère surtout pour son fils, pourquoi n'arrive-t-elle pas à confier ses secrets même à ceux qu'elle aime ? La cérémonie dans la ville où a vécu Annie, va déclencher une réaction en chaîne qui permettra à sa façon, aux protagonistes d'affronter leurs peurs et leurs limites.
L'art est en toile de fond de tout le roman par le biais d'un peintre dans le style de Frida Kahlo, noir, non reconnu de son vivant, qui est devenu célèbre des années plus tard et par le biais de celui d'Annie, aux collages libérateurs et agressifs. L'art qui libère, qui interpelle parfois violemment ou nous apaise.
L'eau aussi prend toute sa place ici : l'inondation, la mer et celle qui nous compose et dont nous venons.
Un texte superbe porté par les mots de Wally Lamb et sa tendresse pour l'humain quel qu'il soit avec ses douleurs et ses joies.
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