AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253013402
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.12/5   24 notes
Résumé :
À Londres, Harry Palmer, un agent du contre-espionnage, doit en découdre avec sa propre bureaucratie, tandis qu'il enquête sur l'enlèvement et le lavage de cerveau de scientifiques britanniques…
Que lire après Ipcress danger immediatVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La machine à laver

Je remercie NetGalley et les éditions de l'Archipel (Archipoche) de m'avoir adressé ce roman d'espionnage paru initialement en 1962 dont j'ai lu ici et là qu'il aurait révolutionné le genre (mince, et moi qui pensait, naïvement sans doute, que c'était John le Carré !).
Len Deighton met en scène un certain Harry (mais est-ce bien son nom ?) qui vient de quitter le War Office pour rejoindre une obscure agence de renseignements de sa Gracieuse Majesté. Sa mission est simple : il doit retrouver des savants britanniques qui sont enlevés et à qui « on » applique un sévère lavage de cerveau… Une mission qui l'emmènera au Liban, puis beaucoup plus loin au beau milieu de l'Océan Pacifique.
Bon, je vous le dis clairement, je n'ai pas adhéré à cette histoire… J'ai même failli l'abandonner en cours de route, et je suis allée péniblement au bout pour connaître le fin mot de cette intrigue (bof). En fait, je me suis ennuyée ferme !
Le style est désuet, l'humour anglais n'est pas absent mais il tombe souvent à plat… Mais j'ai bien aimé les entames de chapitres, sous forme d'horoscope : « Verseau (20 janvier-19 février) Semaine propice à vos amours et vos passe-temps favoris, mais attendez vous à quelques impondérables au cours de vos soirées. Parler franchement permettra de clarifier la situation… »
Ce livre a été adapté au cinéma en 1965 avec Michael Caine dans le rôle principal, puis tout dernièrement en série « Harry Palmer : the Ipcress File » qui, si j'en crois le bandeau sur la couverture, serait visible sur une certaine plate-forme de streaming. A voir ?
#IPCRESSDANGERIMMEDIAT #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          80
En 1962, Len Deighton réinventait le style du roman d'espionnage avec ce roman, "The Ipcress file", aujourd'hui épuisé en français mais qu'on peut trouver en occasion ou bien lire en anglais.

Un espion britannique, anonyme, raconte son implication dans l'affaire Ipcress, qui a démarré alors qu'il venait de quitter le War office pour rejoindre le WOOC(P), une des plus petites agences de renseignement anglaises.
Au départ, des chimistes britanniques disparaissent, sont apparemment emmenés de l'autre côté du rideau de fer. Aux Etats-Unis, des fuites scientifiques de très grande ampleur vers l'Est se produisent. Que se passe-t-il ? L'intrigue, dans un brouillard qui ne cesse de s'épaissir, nous emmène au Liban, puis dans un atoll du Pacifique où notre espion doit assister à une explosion nucléaire à l'invitation des Américains.

Len Deighton, qui était un gourmet et un cuisinier hors pair, a un grand talent pour nous mettre l'eau à la bouche dans les scènes de table, mais aussi pour planter un décor et une ambiance en quelques phrases ; avec un humour britannique inimitable, il nous entraîne dans le quotidien de cet espion très cultivé bien qu'il n'ait pas étudié à Eton, grand fumeur de Gauloises, sarcastique, insolent, empêtré dans ses problèmes administratifs, en particulier ses remboursements de notes de frais et qui, on le verra à la fin, fait preuve d'une finesse et d'un esprit de déduction impressionnants.

Encore un livre qui fait regretter le monde d'avant et les bonnes vieilles intrigues de la guerre froide.

« Ross, l'homme que je venais voir, leva les yeux du document qui avait accaparé son attention trois secondes après mon entrée dans la pièce. Ross fit : "Voyons, voyons", et toussa nerveusement. Depuis quelques années, Ross et moi étions tombés d'accord : nous avions décidé de nous détester. Chez des anglais comme nous, ce genre de relations au vitriol se traduisait par une politesse toute orientale. »

« Et Dalby dit :
"Les Américains sont drôles."
Comme je ne réagissais pas, il poursuivit :
"Les Américains sont beaucoup trop brutaux quand ils cherchent à gagner de l'argent et beaucoup trop ridiculement sentimentaux, jobards même, quand ils l'ont gagné. Avant, ils prennent le monde entier pour un repaire de brigands ; après, pour un endroit pittoresque." »
Commenter  J’apprécie          20
Alors qu'un nouveau scientifique vient de disparaitre, Harry Palmer est chargé de le récupérer. Après une première tentative qui échoue, il va se retrouver dans une course périlleuse pour le retrouver.
Je peux compter sur les doigts d'une main le nombre de livres que j'ai abandonné dans ma vie et celui-ci en fait partie. Je n'ai rien compris à l'histoire dans le récit passe du coq à l'âne. Ainsi, alors qu'Harry vient d'arriver à Beyrouth, il déballe sa valise (et ce sur plusieurs pages). Quand tout à coup, il se retrouve en pleine pampa avec son collègue à balancer des bombes sur une voiture. Comment pourquoi, visiblement, le lecteur n'a pas besoin de le savoir. J'ai d'autant moins compris qu'on passe des pages et des pages sur des descriptions pour faire des sauts dans l'intrigue assez incompréhensibles. Sans parler de références désuètes qui me sont passées très loin par-dessus de la tête. En même temps, soyons honnêtes, je n'ai pas non plus cherché à comprendre.
Je vais plutôt regarder le film ou la série. Bref, je passe à autre chose.
Commenter  J’apprécie          70
Il est particulièrement rare que j'abandonne un roman, mais alors que j'en abandonne deux presque coup sur coup n'était jamais arrivé dans ma vie de lecteur ! J'ai pourtant laissé sa chance à ce premier roman de Len Deighton publié en 1962 et sorti en France trois ans plus tard car j'étais particulièrement curieux de le découvrir, étant plutôt fan des romans d'espionnage.

Cela n'aura pas suffit, j'ai lu plutôt rapidement un tiers de ce roman qui ressort en poche aux éditions de l'Archipel sans y trouver aucun intérêt ni comprendre de quoi il était question : la seule chose que j'ai retenue est que tout le monde semble obnubilé par ses notes de frais. Au suivant !
Commenter  J’apprécie          90
Ce serait le roman qui aurait renouvelé les romans d'espionnage dans les années 60.
Bof ! Un peu d'action dans les 40 premières et les 80 dernières pages mais 250 pages d'ennui entre. le style est tellement déroutant que j'ai pensé que cela venait de la traduction en français. Certaines phrases ne veulent rien dire ; les personnages parlent par sous-entendus et ont tous un ton ironique.

L'histoire est simple : un agent secret, plus ou moins bureaucrate, d'une petite agence de renseignements britannique doit faire face à l'enlèvement et au lavage de cerveau de scientifiques, ainsi qu'aux soupçons d'agent double qui pèsent sur lui.

J'ai pensé mettre 2 étoiles tout au long de la lecture mais le dénouement m'a forcé à aller jusqu'à 3.

Petite curiosité : sur la couverture, le prénom de l'écrivain est orthographié Lan au lieu de Len.
Commenter  J’apprécie          11

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Connais tes ennemis" : telle était la théorie de Dalby. Il était d'avis que si tout son personnel avait une bonne connaissance visuelle du monde de l'espionnage, il aurait plus de chance d'en pénétrer les intentions. "C'est parce qu'il avait au-dessus de son lit une photo de Rommel que Montgomery a été vainqueur à El Alamein". Je ne suis pas forcé d'y croire, mais c'est ce que répétait toujours Dalby (Pour mon compte personnel, j'attribue une valeur essentielle à ces fameux six cents chars de renfort.)
Commenter  J’apprécie          10
Mon garçon, dit Jay, si le lavage de cerveau était né avant le procès de Jeanne d'Arc, elle aurait connu une vieillesse heureuse.
Oui, dis - je, et la France grouillerait encore de mercenaires anglais.
Commenter  J’apprécie          10
Surprise me. Do it without complaint or sarcasm.
It wouldn’t be the same.
Commenter  J’apprécie          20
Dites donc, si vous sortiez de mes sacrés haricots grimpants, espèce d'idiot !
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Len Deighton (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Len Deighton
Retrouvez votre livre dans notre librairie en ligne ! :
SS-GB de Len Deighton et Jean Rosenthal aux éditions Folio SF https://www.lagriffenoire.com/109169-livres-de-science-fiction--ss-gb.html
La culture décontractée !!!!! ABONNEZ-VOUS A NOTRE CHAINE YOUTUBE ! http://www.youtube.com/user/griffenoiretv/featured (merci) La boutique officielle : http://www.lagriffenoire.com
Facebook ? http://www.facebook.com/lagriffenoire Twitter ? http://twitter.com/lesdeblogueurs?lang=fr
Retrouvez l'ensemble des coups de coeur de Gérard Collard et de vos libraires préférés ici : https://www.lagriffenoire.com/11-coups-de-coeur-gerard-coll? https://www.lagriffenoire.com/
+ Lire la suite
autres livres classés : espionnageVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (49) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3178 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..