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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bill n'a pas de chance, sa mère vient de passer l'arme à gauche sans lui laisser d'héritage .Fini la glande, il va être obligé de se débrouiller tout seul. Avec deux bras cassés, Fat Boy et Chaplin, il monte un braquage qui tourne au fiasco. Planqué dans un marécage infesté d'alligators et de moustiques, il aperçoit un cirque avec de monstres, un homme chien, des frères siamois, un bonhomme de glace, des têtes de potirons, une femme à barbe.... Tous dirigés d'une main de velours par le directeur qui a la particularité de partager la couche d'une adorable pépé blonde pourvue d'admirables pare-chocs...une chance pour les sens affolés de Bill qui recherche un endroit pour se faire un peu oublier...

Un Joe R. Lansdale qui revisite façon lubrique les Freaks de Tod Browning, ça aurait pu être fantastique...
Dommage ça ne décolle jamais beaucoup plus haut qu'au dessous de la ceinture.
Tous obsédés par la chose et la belle blonde, la femme fatale du cirque qui devient l'attraction principale après l'homme de glace qui reste de marbre.
L'homme chien, lui en bave pour la femme à barbe
et l'homme tige est obsédé par la sienne et celles des autres...
De son cote Bill piqué par les moustiques enfle à vue de nez au vu de la Marilyn qui n'a de yeux que pour James Dean ...
le style au garde à vous d'abord bidonnant devient à la longue un peu lassant.
A mon avis, l'histoire loufoque aurait demandé quelques aménagement au dessus du ceinturon texan mais bon au pays des cowboys, ils ont la gachette facile...
Au final, un froid pas d'enfer
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Bill Roberts est un glandeur patenté, pas plus tenté par la recherche d'un quelconque boulot.
Las de toucher les allocs de sa mère dont le cadavre empuantit un peu plus la chambre chaque jour que Dieu fait, ce génie de l'entourloupe élabore un plan à son niveau, braquer le marchand...d'en face.
Flanqué de ses deux potes avec qui il partage gracieusement un misérable cerveau, le coup du siècle se transforme rapidement en festival de la loose. De fil en aiguille, c'est au sein d'un cirque de freaks qu'il atterrit, espérant ainsi se faire oublier quelque temps.

Un petit Lansdale mais un Lansdale quand même.
Oubliez tout de suite Les Marécages pour ceux désirant s'essayer à une comparaison. Un Froid d'Enfer ne boxe pas dans la même catégorie.
Ici, point de ko technique mais juste la certitude de passer un agréable moment en compagnie de cette galerie de monstres rappelant furieusement le film éponyme de Tod Browning dont on sent une très nette influence.
Alors, que dire de ce bouquin si ce n'est que Lansdale est toujours le roi de la métaphore qui claque.
Niveau récit, pas grand chose à se mettre sous le dentier excepté une remarquable galerie de portraits, une vague histoire de fesses débouchant sur le meurtre prémédité d'un rival que notre lamentable raté ne se sent pas d'éliminer. C'est qu'au contact de ces erreurs de la nature, Bill se serait découvert un p'tit cœur.
Bref, n'était une écriture toujours aussi captivante, ce froid d'enfer ne casse pas trois pattes à un unijambiste siamois.
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Ce lansdale est agréable et sympa mais il casse pas 3 pattes à un dindon. En fait il me fait penser à un barbeuc avec les copains. Il fait beau, les braises crepitent, ca hume bon le charbon, les merguez et chippos sont terribles, les verres de rhum et bières claquent... mais il manque la touche en plus, le petit coup de folie, du genre le digeo sorti de derrière les fagots qui t'enflamme ce barbeuc et lance un concours de claquettes...
Tout ca pour dire que j'ai pris un certain plaisir mais modéré.
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Le roman commence très fort et l'histoire est très prometteuse. Malheureusement, une fois Bill intégré dans le cirque des freaks, il ne se passe plus grand chose et on se dirige gentiment vers une fin qu'on devine assez facilement et qui n'offre aucune surprise.
Heureusement, le roman reste agréable à lire grâce au talent de Lansdale mais il est , selon moi, loin d'être mémorable. Une relative déception.
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Particulier mon cheminement avec Lansdale !

C'est au cours d'une discussion à propos du "Cirque du Dr Lao" de C.G. Finney que Foxfire m'avait suggéré la lecture de son "Drive-in" qui ne m'avait pas vraiment convaincu.
Toujours sous l'influence de Foxfire, j'avais néanmoins persévéré avec l'auteur en lisant l'excellent et très noir "Du sang dans la sciure".

Ce "Froid d'enfer" constitue une sorte de chaînon manquant entre les deux romans, mixant le surréalisme burlesque de l'un à la trame "polar noir" de l'autre.

Curieusement l'essentiel de "Un froid d'enfer" à pour décor un cirque très particulier et très proche de celui du Dr Lao.
La boucle amorcée par Foxfire se trouve ici étrangement bouclée.

A lire bien sûr.
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Un plouc chez les freaks. Bill ne peut plus vivre dans la maison de sa mère où le cadavre de celle-ci est en train de se décomposer dans la chambre. Bill n'a pas déclaré son décès pour continuer à toucher ses allocations… mais ne sait pas comment encaisser les chèques sans la signature maternelle. Donc plus d'argent et une odeur de plus en plus nauséabonde. Il organise alors un braquage dans la cabane d'un marchand de pétard en face de chez lui. Avec des associés branquignols, le cambriolage dérape et finit par une course poursuite dans les marais. Ses deux complices meurent, ainsi qu'un policier en furie. Seul Bill ressort des marais face à un cirque ambulant. Il s'y fait embaucher malgré sa répugnance envers les freaks qui le composent. Mais Frost, le patron, lui parait sympathique… et sa jeune femme Gidget plus que désirable. Peu à peu, Bill s'habitue à la vie dans ce microcosme bizarroïde et s'attache, à sa grande surprise, à quelques personnages du cirque, dont Conrad, l'homme-chien. Entre les deux hommes se crée un début d'amitié. Et puis la gentillesse de Frost le déstabilise, lui qui n'a jamais vraiment connu ça. Et puis Gidget, qui s'approche de lui chaque jour un peu plus, un peu trop près d'ailleurs… Et si le danger venait d'elle ? Dans une langue proche du parler, Joe Lansdale offre ici un polar honnête mais sans plus. L'évolution du personnage est prévisible, l'humour se passe souvent sous la ceinture, l'intrigue est éculée (la femme fatale qui cherche à se débarrasser de son homme). le savoir-faire de l'auteur compense les faiblesses du récit et le roman se lit sans problème, mais ce roman de Lansdale est loin d'être son meilleur (lire plutôt « Les marécages », par exemple).
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mouai, un peu du grand n'importe quoi ; pas trop adhéré à l'auteur
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