AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 238 notes
Dans l'Histoire du manga, il y a désormais un avant et un après "City Hall" car le scénariste Rémi Guérin et le dessinateur Guillaume Lapeyre ont prouvé que des Français pouvaient faire aussi bien voire mieux que les Japonais. Mais les pauvres n'officient pas dans le bon pays, ce qui nous prive d'une série pérenne, d'une adaptation à la télévision qui aurait déchiré dans le Club Dorothée, de films, de jeux vidéo et de pelletés de produits dérivés. Car oui nous sommes en France, le 2e pays consommateurs de mangas et le 3e pays producteurs d'animation certes, mais qui s'avère trop souvent incapable de suivre d'autres voies que celles de la Disney Corporation…


Cools personnages !


Cool univers !


Cools thèmes !


Le rythme est trépidant, le scénario est touffu, soigné et inspiré, multipliant les dialogues bien troussés riches en citations littéraires, références populaires et private jokes (mais la formule a aussi ses défauts : quantité d'éléments aurait pu être développé ou à défauts mieux explicités). Les graphismes ne sont pas en reste : les dessins sont impeccables, les planches riches en détail et magnifiés par un découpage très dynamique donc très efficace. Les paysages urbains de Londres, Paris et New York ou les paysages psychédéliques du Monde à l'Envers de Lewis Caroll sont magnifiquement dessinés (on a plus vu ça depuis Katsuhiro Ôtomo et Masamune Shirow !), mais la grande force du manga vient sans doute de ses combats homériques : les affrontements entre Lord Black Fowl qui invoque des kaijûs à la "Evangelion" et Jules Vernes qui invoque des mechas à la "Sakura Wars" sont géniaux ! Et je ne vous parle même pas de H.P. Lovecraft qui se téléporte d'une dimension à l'autre avant d'invoquer des trous noirs ou des horreurs blasphématoires, ou Guy de Maupassant qui se sert de son Horla comme d'un stand à la "JoJo's Bizarre Adventure"… Rhââ lovey comme on dit ! Mais pourquoi cela n'existe pas en animation ? POURQUOI ??? VDM
En raison des délais impartis, il y a une toute petite baisse de régime dans la saison 2 où Amelia change de charadesign et de garde-robe : elle est sans doute la 1ère héroïne de shonen dont le tour de poitrine diminue au fil des tomes… ^^
A plusieurs niveaux les habitués de la Planètes Manga sentiront l'héritage de "Deathnote", mais personnellement j'ai senti plus encore celui du Dreamnote de "Wingman" dont il est le détournement… blink


Tome 1 :
Londres, juin 1902. Une mystérieuse créature haute de dix étages massacre le ministre des finances avant de s'évanouir dans la nature… Après deux siècles d'omerta, quelqu'un a fini par redécouvrir la magie du papier et pour le Maire Little, il n'est d'autre solution de d'opposer à un écrivain de génie un autre écrivain de génie. C'est ainsi que le jeune Jules Verne et son acolyte Arthur Conan Doyle donnent la chasse à l'ennemi public numéro 1 !
L'Agent 355 quitte l'équipe d'Eliott Ness pour être muté outre-atlantique en tant que garde du corps des nos héros. C'est ainsi qu'une très sexy strong independant woman entre dans la vie de deux beaux gosses célibataires au grand dam du majordome Virgile… ^^
Le trio échappe de peu à la mort lors d'une confrontation avec Lord Black Fowl, mais le mystère ne fait que s'épaissir avant un bon vieux cliffhanger des familles : le super-vilain a enlevé le père de notre héros, et a reconstitué une presse à papier pour inonder Londres du pouvoir de la création littéraire… Vite la suite !
Commenter  J’apprécie          425
Je ronchonne toutjours un peu quand mes enfant prètent ou se font prêter des livres par leurs camarades parce que ou le bouquin ne revient pas ou alors en mauvais état.. mais MissLyoko a un camarade de classe qui fait super attention et qui en plus a une collection de manga plutôt incroyable. Et cette fois-ci elle est rentrée avec City Hall qui m'a tapé dans l'oeil (je ne lis pas tous les manga qui rentrent à la maison.. sinon je ne lirais plus que ça).

Bref tout ca pour dire que j'ai complètement survolé et adoré ce tome un.
Tout d'abord parce qu'il est d'origine française et qu'il vaut son pesant d'or.. il est aussi bien fait qu'un manga japonais (sauf le sens de lecture).
Parce que les graphismes sont superbes et plein de détails .. a tel point que j'en regrette le format BD traditionnel (et accessoirement la couleur).
Par un scénario qui est purement génial et bien imaginé.
Et enfin parce qu'on y retrrouve plein de gens célèbres : Malcom X, Jules Verne, Conan Doyle, Amilia Earhart (que je connais bien pour avoir fait exposé sur elle ), Lincoln, eliot Ness.. etc...

Le seul inconvénient c'est qu'on est en fin d'année scolaire et que je vais devoir lire rapidement toute la série afin que ce jeune homme puisse récupérer son bien pour les grandes vacances.
Commenter  J’apprécie          395
Je suis désolé pour mes potes babéliotes qui ont adoré, mais je rentre dans ce manga intrigué mais pas ébloui. Faut m'imaginer comme Spock quand il balance son fameux « fascinant ! » sans qu'une once d'émotions ne vienne troubler son visage (un sourcil plus haut que l'autre peut-être ?)

L'ambiance steampunk mode « Gentlemen extraordinaires » a une classe certaine et les dessins de la City assurent. L'idée de donner au papier les mêmes pouvoirs qu'au génie de la lampe (si on sait écrire) est très originale et Rémi Guérin va déjà loin pour un premier tome dans la formalisation de cette arme atomique.
Et évidemment, j'aime l'idée de choisir comme héros de l'histoire des grands noms bien célèbres.
Mais… (vous l'attendiez ce « mais » hein ?)
Ces grands noms m'ont fait l'effet de costumes élégants pour des caractères qui n'ont que peu de rapport avec les originaux (enfin, je l'espère). A la limite Arthur Conan Doyle est pourvu des capacités de son Sherlock et aussi de son Watson, mais ce bon vieux Jules Verne est un jeune gaillard prétentieux et plutôt irresponsable. Amélia Earhart est une sacrée aventurière (ça ok) mais qui balance ses seins à la face de tout un chacun. Jules et Arthur se comportent devant elle un peu comme Nicky Larson devant… toutes les filles et c'est pas très glorieux.
Bref on est vraiment dans un manga qui cligne de l'oeil à la littérature tout en conservant les codes du fanservice. Inconsciemment je devais m'attendre à autre chose et il m'a fallu un moment pour me mettre au diapason.

J'ai un petit reproche à faire sur le dessin de Guillaume Lapeyre aussi. Les décors, les machines sont superbes mais je trouve qu'ils manquent de contraste. Les scènes d'action en particulier sont très floutées pour donner une sensation de vitesse et en deviennent souvent difficilement compréhensibles.

Malgré mes remarques j'ai été hameçonné par l'intrigue et il ne faudra pas longtemps pour que je cède au charme d'Amélia et au mystère de Lord Black Fowl. Je vais donc couper l'herbe sous le pied d'Alfaric et appliquer sa devise « il ne faut jamais juger une série manga à la seule aune de son tome 1 ».
Commenter  J’apprécie          2614
Ce "manga" français m'avait intrigué lors de sa sortie. Pensez-vous, réunir dans un Londres post victorien (1902) où le papier et l'écriture sont bannis, deux auteurs tels que Jules Verne et Conan Doyle !

Le papier est banni ?? Oui, nous sommes dans un univers dépourvu de papier (même aux chiottes ??) et l'écriture manuscrite est interdite depuis des siècles.

Pourquoi ? Tout ce que vous écrivez prend vie. le papier et l'écriture sont devenus une arme trop dangereuse. N'allez pas croire qu'on se trouve à l'époque de Néandertal, non, non ! La technologie s'est développée plus rapidement que durant notre Révolution Industrielle, ils possèdent déjà des voitures et les auteurs publient sur des e-book.

Une brillante idée de réunir les deux auteurs dont je vous parlais plus haut. Je l'ai appris ensuite, mais il est dit que c'est en lisant les textes de Jules Verne que Conan Doyle a appris le français.

Nos deux personnages sont jeunes, et Jules, plutôt bôgosse, est un espèce d'inventeur un peu fou. Génial, mais fou. Et avec un volant entre les mains, il devient dangereux !

Quant à Conan Doyle, il est à croquer lui aussi. Tout comme son futur personnage de détective, il est capable d'observer et déduire. Bref, un Sherlock Holmes en puissance !

Il souffle aussi un petit vent orwellien ("1984") sur le manga puisque l'on a réarrangé l'histoire afin de gommer une guerre et on a manipulé les gens en leur disant que si on n'utilisait plus de papier, c'était pour des raison écologiques et économiques. Sans oublier un certain "Big Eye"...

J'ai été étonnée de voir que beaucoup d'autres personnages étaient calqués sur des vrais...

Belle idée que de nous dresser le portrait des personnages principaux au fil des chapitres (et nous gratifie de quelques belles citations d'auteurs connus).

En la voyant courte vêtue, jamais je n'aurais pensé que le personnage d'Amelia Earhart avait vraiment existé et qu'elle était la première femme à avoir traverser l'océan Atlantique en avion.

Dans City Hall, on peut dire qu'elle allie la belle paire de loches avec une descente de reins à faire baver (bander ?) Doyle, qu'elle manie les flingues mieux qu'un super héros qui sauve le monde dans un blockbuster américain et qu'elle a un caractère d'ours mal léché. Caricature quand tu nous tiens.

Quant au maire de Londres, il ressemble beaucoup à Malcom X ! Normal, il se nomme "Malcolm" et ajoute un "X" à son prénom lorsqu'il signe des documents électroniques !

Le méchant a une tête de corbeau... Une sale tête avec son masque. C'est un bon méchant qui veut tout détruire grâce à des papercuts nés du papier qu'il possède, mais il lui manque un poil (une plume) de ce petit truc qui lui donne de l'envergure et qui fait qu'on est fasciné par le méchant (Dark Vador, par exemple).

Le maire de City Hall a-t-il raison de faire appel à Jules Verne pour jouer avec des carnets de papier pour contrer le vilain pas beau qui récite du Poe ?? Ça fait peur parce que Verne est un peu trop sûr de lui... et fou autant le bordel dans la ville que le méchant vilain pas beau, sans se soucier des conséquences. Il est encore un peu enfant, parfois, mais il a de l'humour et de la répartie.

Du rythme, un scénario assez bien foutu, des arbres qui cachent la forêt (l'avantage de publier une critique après avoir relu les 3 premiers tomes), des personnages principaux sympathique, une Amélia version "Madame Bellepaire, de Loches", un majordome très typé, un inspecteur-chef bête et impulsif et une myriade de personnages connus un peu détourné de leur véritable vie.

Défauts ? Les onomatopées qui parsème les pages et qui rende le tout un peu trop chargé. Et puis, je rejoindrai les autres chroniqueuses en signalant que l'on aurait pu faire un personnage féminin sans lui coller des obus au niveau de la poitrine !

Malgré tout, j'avais accroché au récit et j'ai poursuivi l'aventure. Je relis la série avec plaisir.
Lien : http://thecanniballecteur.wo..
Commenter  J’apprécie          216
Voici un manga (français) scénarisé par Rémi Guérin et dessiné par Guillaume Lapeyre franchement sympathique ! C'est non seulement un grand melting-pot de références piochant aussi bien dans les cultures japonaise et occidentale (cultures "geek" et plus classique) mais aussi un univers cohérent et original.

Dans un monde steampunk technologiquement boosté, le papier est l'arme de destruction massive par excellence. En effet, tout ce que l'on y écrit devient bel et bien réel et les êtres ainsi créés prennent le nom de "papercut". En fonction des talents d'écrivain de leur créateur ils se révèlent plus ou moins complexes et capables d'initiatives. Il y a environ 200 ans, une grande guerre eut lieu, à l'issue de laquelle l'art de l'écriture manuscrite et le papier furent bannis. Aujourd'hui, très peu de gens sont au courant de ces faits. Néanmoins, un attentat se produit à Londres, impliquant de toute évidence un "papercut", à l'issue duquel le ministre des finances est assassiné. La maire, malgré la réticence de l'inspecteur chef Lester, décide de demander à deux écrivains talentueux de l'aider à contrer le dangereux terroriste qui a fait resurgir un terrible pouvoir que tous croyaient révolu. C'est ainsi que Jules Verne et Arthur Conan Doyle sont appelés à la rescousse et armés d'un cahier pour la circonstance...

Si l'univers de City Hall est esthétiquement steampunk, avec dirigeables et voitures customisées années 1920-1930 (particulièrement soignées d'ailleurs), le fait qu'il n'existe plus d'écriture manuscrite a posé un problème de cohérence par rapport aux poncifs du genre. Les auteurs l'ont résolu en y introduisant ordinateurs, internet, livres numériques et portables, imaginant ainsi une sorte de steampunk 2.0 : ça surprend au début mais on s'y fait très bien. Sinon on note des similitudes avec le monde de "1984" .
Par ailleurs quelques cases représentant la vie avant la guerre, où chacun se baladait avec son "papercut" personnel, évoquent "I Robot" et les combats de "papercut" géants entre eux ou contre l'armée s'inscrivent dans la lignée des histoires de "méchas", type "Mazinger Z", "Goldorak" et "Gundam" (pour citer les séries pionnières). Enfin comment ne pas penser à "Death Note", brillant manga dans lequel on peut tuer des personnes en inscrivant leur nom sur un carnet appartenant à un dieu de la mort. La différence, de taille, est bien qu'ici la réussite d'un "papercut" se mesure à l'aune du talent, et qu'il s'agit de créer (même si c'est à des fins destructrices) et non de faire disparaître. City Hall peut donc être vu comme une parabole sur le pouvoir de l'imagination et, au-delà, des mots : mots qui tuent, mots qui asservissent et qui contrôlent. Mots qui peuvent, à la limite, élever le simple mortel au rang de dieu.

En ce qui concerne les personnages les auteurs ont eu la très bonne idée de s'inspirer de personnes réelles à savoir les écrivains Jules Verne et Arthur Conan Doyle et l'aviatrice Amélia Earhart (qui fut la première femme à traverser l'Atlantique en avion), mais également, pour les personnages plus secondaires, Malcolm X (le maire), Abraham Lincoln (le président des USA) et on y croise également Eliott Ness et Al Capone. le trio Verne / Conan Doyle / Earhart est particulièrement savoureux et fonctionnel. le strict duo Verne / Conan Doyle semble être une tentative, plutôt réussie, de "domestication" du personnage de Sherlock Holmes (qui aurait sans doute été, en tant que tel, trop écrasant). Ainsi Verne hérite du charisme et de l'ego du célèbre détective quand Arthur Conan Doyle incarne ses fantastiques capacités analytiques. Enfin la présence d'Amélia Earhart, aventurière, femme d'action, elle est membre du Culper Ring (IRL un réseau d'espion aux ordres du général Washington en 1778) et sexy en diable, introduit une touche de romance (pour l'instant hypothétique) et contrebalance le machisme de Jules Verne.

En bref, une excellente surprise que ce "City Hall", qui plus est doté d'un dessin très agréable, en général vraiment lisible (sauf dans quelques scènes d'action, sans doute un hommage de plus aux mangas^^) et aux décors soignés. Les protagonistes sont attachants et l'intrigue, certes classique dans le fond, donne néanmoins envie d'être suivie, d'autant plus dans cet univers original multiplie les références, comme autant de faire-valoir savoureux.

Commenter  J’apprécie          193
La maxime "la plume est plus forte que l'épée" prend tout son sens dans ce manga...

Début 20ème siècle, le papier a totalement disparu, suite à son éradication pour des questions de sécurité: en effet tout ce qu'on y écrit devient réalité. La puissance qui en découle mettait le monde en danger, aussi les écrans et le numérique l'ont-ils remplacé. Toutefois sur les lieux d'un crime spectaculaire, on retrouve une feuille décrivant le mode opératoire du meurtre. Aucun doute n'est permis, un criminel s'est approprié du papier. le maire de Londres (accessoirement Malcom X) fait alors appel au seul homme (selon lui) capable de contrer le terroriste en utilisant à son tour l'écrit: Jules Verne (!!!) et son fidèle assistant Arthur Conan Doyle (!!! encore).

Dans un délire d'engins au design datant du début du siècle précédent, remaniés parfois pour les besoins de la cause, des scènes d'action spectaculaires, des personnages charismatiques issus du monde réel (Amélia Earhart, al Capone... ) qui n'ont plus grand chose à voir avec leur modèle, des citations d'auteurs, des références littéraires, de l'action, de la violence... Un OVNI dans l'univers du manga.
Commenter  J’apprécie          162
J'ai été complétement surprise par ce manga, qui est même appelé "manfra" (une BD plutôt qui est sous format manganesque). Pour la petite anecdote (c'est un peu bête mais peut-être que c'est déjà arrivé à d'autres personnes), lorsque j'ai commencé ma lecture, je me suis rendue compte qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Il m'a fallu alors un moment avant de comprendre d'où venait le problème. En fait, j'étais en train de lire la fin du manga! Eh oui! Il faut le lire à l'endroit, par le début à l'instar des mangas ordinaires. La cause de tout ceci: ce manga est français, fait par des français. Donc ça a été une revisite surtout que j'ai bien senti la "pâte européenne" dans les dessins qui sont néanmoins bien faits, j'admire le soucis du détail. Avec ce manga, j'ai touché un nouveau genre: le steampunk. Au départ, je ne savais pas de quoi il retournait mais en faisant des recherches, j'ai pu percer à jour ce genre: industries mises en avant, évolution technologique (armes, moyens de transport comme les voitures, la machine à vapeur, le zeppelin...), c'est tout ce qu'on retrouve dans City Hall.

#Spoilers#
L'histoire débute par l'assassinat du ministre des finances britanniques qui a été tué d'une façon horrible et mystérieuse. Une belle entrée en matière (ça donne tout de suite envie de connaître la suite. le chef de la police de City Hall est chargé de l'affaire et panique en affirmant que le criminel a quelque chose d'extraordinaire en sa possession. Lui et le maire de Londres (qui n'est autre que Malcom X!) décident d'appeler un spécialiste à la rescousse: Jules Verne! (Oui, vous avez bien lu... Jules Verne en personne! L'explorateur, l'écrivain, le scientifique de renom...) mais il n'est pas venu seul... il a un assistant et cet assistant n'est autre que Arthur Conan Doyle!
Une guerre a éclaté autrefois, elle avait pour but de supprimer et parallélement de défendre les supports d'écriture, tout ce qu'il y a attrait à l'écriture (papier, crayons, imprimantes...) qui étaient considérés comme des armes et aujourd'hui, il semblerait que quelques supports existent toujours! Mais pourquoi a-t-il fallu en arriver là? Car ce que l'on écrivait pouvait sortir réellement du papier, de l'imagination de la personne; la société d'aujourd'hui est donc très avancée, les écrans ont remplacé le papier.
Le maire compte donc riposter car il a lui-même en sa possession, secrètement, un carnet et des crayons et il choisit Verne pour les utiliser à bon escient contre le nouvel ennemi de Londres; les deux jeunes gens sont donc promus au rang d'inspecteurs et doivent alors protéger la ville grâce à ce carnet et à leurs multiples talents. Un "papercut" fait d'énormes dégâts en ville et toute riposte ou arme ne suffisent pas à le neutraliser. Seuls Verne et Doyle sont en mesure de l'arrêter, l'occasion de mettre leurs talents en avant et le carnet à l'honneur.
Vient ensuite un gros plan sur une jeune femme dans un chapitre, une espèce d'agent très balèze qui bossait même sur le cas "Al Capone"! Elle est alors dépêchée pour protéger Verne et Doyle et je peux dire qu'elle va complètement chambouler leur vie!
Dans la dernière partie, le trio va se retrouver face au criminel en personne, extrêmement doué avec un crayon entre les mains et ce ne sera donc pas une partie de plaisir pour les trois jeunes gens.
A la fin, nous découvrons quelques petites choses sur le mystérieux criminel, appelé Lord Black Fowl dont quelques desseins. L'enquête va alors prendre un nouveau tournant et quelque chose me dit que le tome 2 ne sera pas de tout repos!

Ce premier tome est dynamique, il y a beaucoup d'action et aussi beaucoup beaucoup beaucoup de textes! Parfois, j'ai trouvé certains dessins, dans le feu de l'action, trop brouillon, j'ai alors eu du mal à discerner les choses, les scènes.
Le thème est très original où le papier et le crayon sont des armes redoutables. Ce premiet tome pose la base de l'histoire, nous apprend beaucoup de choses sur les "papercuts", créatures qui reviendront tout au long de la saga; par exemple, j'ai appris qu'il y en avait trois sortes: des simples, bruts; des complexes, plus sophistiqués, contrôlés à distance; et des légendaires (on ne sait pas vraiment si ils existent réellement), parfaits, à l'apparence humaine pour mieux se dissimuler.
J'ai trouvé que c'était une super idée de mettre en lumière des célébrités comme Verne et Doyle, qui en plus, ici, forment un duo de choc. Jules Verne est un des héros principaux de City Hall, c'est le Jules Verne à ses débuts: jeune, sûr de lui et de ses nombreux talents avec un franc parlé qui m'a bien plu. Arthur Conan Doyle est le second perso principal, le coéquipier de Verne , jeune, lui aussi doué dans plusieurs domaines (histoire, littérature, chimie...); de plus, il est aussi un remarquable spécialiste du décryptage (un peu comme un mentalist), un observateur/analyseur hors pair (chaque point faible/fort d'une personne/chose/situation lui apparaît facilement; il ne faut donc jamais le sous-estimer même si il est très jeune et débutant. Amelia dit "Milly" apporte une touche féminine bienvenue au manga (je croyais bien que le manga en allait être dépourvu jusqu'à son arrivée dans la moitié du tome), elle est caractérielle, est une femme de terrain (les armes, les moyens de transport, les combats... elle sait tout faire, elle connaît tout) et n'hésite pas à remettre les deux jeunes hommes à leur place. Quant au grand méchant du manga, Lord Black Fowl, il est auréolé de mystères, masqué (ce ne serait pas marrant sinon), extravagant, très intelligent et doué pour l'écriture. On a donc une palette de personnages riche et varié et je sens bien qu'ils vont tenir toutes leurs promesses.

Je compte donc bien continuer à lire cette saga qui promet vraiment, qui a réussi à me captiver et qui me permet de changer d'horizon.
Commenter  J’apprécie          151
Conan Doyle et Jules Vernes doivent s'allier à une femme garde du corps pour tenter de vaincre un mystérieux criminel qui détient un carnet a pouvoir extraordinaire dans un monde qui a bannit le papier et l'écriture en raison de son trop grand pouvoir.

Un manga exigeant de par ses nombreuses références et son rythme soutenu. le premier tome nous plonge de suite dans l'action. Vivement la suite afin d'espérer un début de réponse...
Commenter  J’apprécie          150
Dans le genre steampunk voilà un manga qui se distingue avec brio. On retrouve les éléments principaux qui caractérisent ce genre de science-fiction et que j'apprécie énormément: le style rétrofuturiste des machines et engins variés, les personnages principaux évoluent ensemble bien que Jules Verne, Conan Doyle et l'intrépide Amelia Earhart n'aient pas vécu exactement aux mêmes dates. Mais cela est secondaire car ce qui compte c'est le génie de chacun dans leur domaine. le scénario est totalement inventif, celui de créer des êtres de papier découpé dans un monde où le moyen de communication par papier est anéanti. Science-Fiction de haut niveau !!
Commenter  J’apprécie          140
manga français vraiment fleuffant! on dirait un vrai manga pas une pâle copie!
intrigue palpitante! décors steampunk grandioses!
personnages creusés et géniaux!
vivement la suite!
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (453) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1467 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}