Cet ouvrage met en lumière un aspect assez méconnu de la présence coloniale au Congo. Durant des décennies, le pouvoir a toléré la présence de concubines, prostituées engagées sous l'appellation hypocrite de "ménagères".
Amandine Lauro, jeune historienne de l'Université libre de Bruxelles, décrit avec rigueur l'évolution du phénomène et de la manière dont l'administration l'a encouragé, puis toléré avant de le condamner. Elle s'interroge sur les raisons qui ont vu la norme varier et sur les origines de ce comportement. Un livre remarquable.