L'empire brisé, tome 1 : Le prince écorché

Pour moi une des meilleures découvertes de ces dernières années, le genre de lecture qui vous hante pendant un moment. Si vous aimez l'humour, l'action, les combats tantôt épiques tantôt déconcertants, les voyages à la roots dans diverses contrées d'un univers à la fois médiévaliste et post-apocalyptique et si vous avez du goût pour les personnages bien trempés, foncez! En effet l'auteur a réussi à dresser une galerie de protagonistes extraordinairement attachants malgré les "liens" -ou justement l'absence de liens, quoique- qui les unissent, avec une mention spéciale pour Jorg, le héros anti-héros et narrateur de l'histoire. Et la vraie surprise, c'est l'écriture, sublime, qui m'a donné envie de relire ce premier tome en VO, pour me délecter du style de l'auteur.

Je dois bien avouer que cette lecture m'a laissée profondément mitigée. Je ne sais pas trop quel est mon avis à son sujet.
On suit les aventures de Jorg qui part dans une quête de vengeance. Déjà, je pense que son âge m'a troublée. Il a 14 ans et commet pourtant des atrocités et tue avec une facilité qui me perturbe pour un adolescent. Ce récit aurait été plus adapté avec un personnage plus âgé, ou alors c'est moi qui n'aie pas l'esprit assez imaginatif pour l'envisager.
Comme dit, il tue énormément, et souvent sans raison, y compris ses compagnons de route. J4ai du mal à comprendre comment les Frères qui l'accompagnent peuvent tolérer ce genre de comportement et continuer à sacrifier leur vie pour quelqu'un comme ça. Ca me parait trop gros et peu crédible. A quel moment tu assassines un compagnon parce qu'il t'a pris la tête à une partie de dés ? Et à quel moment tu envisages de risquer ta vie pour une personne capable de faire pareil avec toi ? Bref, j'ai eu du mal à y croire.
Les quêtes s'enchaînent avec un fil conducteur assez flou selon moi. ON comprend l'objectif mais parfois, certaines passages ont l'air d'avoir été mis là par hasard.
Malgré tout ça, je me suis attachée aux personnages secondaires, notamment à Makin et au Nubain, les deux seuls amis de Jorg en fait. La plume est vraiment très belle, avec des métaphores poétiques et des tournures de phrases lyriques. C'est agréable à lire mais le mode de pensée de Jorg m'a trop perturbée.
Bref, je suis mitigée. le dernier chapitre semble montrer un nouveau Jorg de manière assez crédible cette fois, et peut potentiellement promettre une suite plus réaliste.

J'ai vraiment détesté le roman, l'histoire, la manière dont c'est écris, absolument tout.
J'ai lu toute la série du début à la fin les 3 romans et je n'ai aimé aucun, c'était un supplice de le terminer.
A la limite le tome 3 sa passe c'est le moins pire de tous mais dans l'ensemble, une grosse merde.
Les personnages j'ai apprécier à la limite Katherine et j'ai beaucoup aimé Sieur Makin et c'est le seul vraiment.
Autre chose que j'ai détesté c'est le retour dans le temps qui nous fais perdre le fil de l'histoire. A la limite si toute la série se faisait uniquement sur le moment présent sa aurait était bien mais la vraiment 3 temps différents une horreur.

Ça m'embête mais on part sur une petite déception pour ce premier tome de L'empire brisé.

Jorg a 13 ans et est le chef d'une bande de mercenaires. Il a décidé qu'à 15 ans il serait roi. Car, ses Frères l'ignorent, mais il est l'héritier disparu du roi d'Ancrath et il est bien décidé à récupérer le trône qui lui revient. Mais son père ne l'entend pas de cette oreille et l'accueille froidement à la cour. Jorg va devoir faire ses preuves, et ça ne sera pas de tout repos.

Le résumé me tentait bien, même si l'âge du héros me faisait un peu tiquer. Mais bon, soit, nous sommes dans une dark fantasy, alors pourquoi pas.
J'ai tout d'abord eu du mal à me plonger dans l'histoire. Elle commence pourtant sur les chapeaux de roues et j'apprécie cela, mais ici ça m'a paru un peu brouillon. Il y avait pas mal de personnages qui se promenaient en arrière-plan (les Frères de Jorg). On avait quelques noms mais ils m'ont à peu près tous parus creux et linéaires, sans grand intérêt.
Jorg apparaît comme un personnage vengeur, froid, calculateur et méchant. Impulsif, aussi. On nous brosse donc le portrait d'un anti-héros. Et ça aurait pu être vachement intéressant.
Sauf que je n'ai pas trouvé de nuance chez Jorg, même si l'auteur a essayé d'en mettre, notamment grâce aux flash-back. J'ai été hermétique aux tentatives de Lawrence de nous montrer un autre Jorg.

Les flash-back justement, m'ont laissée mi-figue mi-raisin. Il y avait du bon, qui permettait de comprendre le passé du personnage et comment il en est arrivé là, et du moins bon qui m'a ennuyée. Certaines longueurs auraient pu être évitées.

Le scénario est assez classique en soi et le traitement est... inégal. Il y a des passages que j'ai beaucoup aimé, intéressants et prenants, bien amenés. Et d'autres, trop nombreux, où je decrochais à moitié. Des longueurs, des choses pas forcément bien amenées ou choisies et une plume que je n'ai pas appréciée plus que ça. Je ne dis pas que c'est mauvais ! Mais la façon d'écrire de l'auteur ne me correspond pas et ma lecture en a été impactée.

L'histoire avance et Jorg reste fidèle à lui-même. Sans vraiment de nuance, vengeur et cruel. Ses Frères restent trop transparents, juste des noms qui font des actions sans qu'on puisse s'attacher à eux et les apprécier. de toute façon, même Jorg s'en moque d'eux. Suffit de voir comment il en traite certains...

Si j'ai apprécié les passages avec Golgoth et l'ajout de Gog et Magog, j'ai vraiment trouvé la partie avec les nécromanciens... presque ridicule. Je m'attendais à quelque chose de sombre et d'épique, j'ai été déçue. J'ai vraiment eu un regain d'intérêt avec Jane et Golgoth, que j'ai trouvé originaux et plutôt sympas. de même que l'explication des "petits bonhommes rouges", qui était bien trouvée et plausible. Ça a redonné un coup de fouet à ma lecture mais j'ai fini par redescendre comme un soufflé. Certains twists sont sympas mais j'ai été globalement dubitative et, surtout, je ne me suis attachée à aucun personnage et j'ai eu du mal à passer au-dessus des longueurs.

Je n'ai pas du tout compris où nous emmenait l'auteur avec son univers. On est à priori dans une dark fantasy (j'ai vu passé du "post-apo" en genre, mais ce n'est pas l'impression que j'ai eu) ravagée par la guerre, où la technologie est celle que l'on connait habituellement des univers fantasy. Et puis voilà qu'à un moment on nous sort un ordinateur super intelligent, une intelligence artificielle en somme, qui veille là depuis plus de 1000 ans. Elle sort d'où ? Pourquoi ? Où est passé le reste de la technologie ? Est-ce la seule machine du genre ? Mystère.


À la fin du tome Jorg a atteint son objectif premier, très bien. On sait quel est le suivant et on se doute que ça ne sera pas un long fleuve tranquille.
Néanmoins la suite se passera sans moi, ce premier tome ne m'a pas assez entraînée pour lire la suite.

Ce roman de fantasy, appartenant à la fois aux sous-genres de la grimdark et de la post-apo est avant tout une histoire de vengeance racontée du point de vue d'un sociopathe.
Jorg Ancrath est certainement le personnage le plus détestable que j'ai rencontré lors de mes lectures, mais quel plaisir ! A la fois machiavélique, drôle et parfois naïf, il est certain que l'on est pas prêt de l'oublier.
Grace à une narration à la première personne, on suit ce jeune psychopathe de l'intérieur. C'est à la fois effrayant et amusant ! Jorg commence comme un simple bandit au début du récit. Mais au cours du roman, avec l'aide de quelques flashbacks, les raisons de ses actions deviennent plus claires. Alors qu'initialement on ne le voyait que comme un monstre, on comprend que c'est surtout un garçon qui a vécu une enfance traumatisante.
Bien que Jorg soit l'intérêt principal du livre, la façon dont Mark Lawrence a bâti son monde post-apocalyptique force le respect. Les grattes-ciel sont devenus l'équivalent de châteaux forts, les paysages sont cauchemardesques après une guerre que l'on devine nucléaire... Mais la religion s'est maintenue, tout comme la culture ancienne. le monde nous est à la fois étranger et bien connu.
Le roman est efficace grâce à des chapitres courts.
Une très bonne surprise !

Lorsque j'ai vu passer une publication de Bragelonne à propos de cette trilogie (en substance : "si vous aimez: les histoires de vengeance, les trucs dark, les personnages durs, les passés violents [etc] , ce livre est pour vous !) qui semblait m'être directement adressée, ni une ni deux, j'ai sauté sur des exemplaires d'occasion. Difficile de passer à côté lorsqu'on énumère tous les mots clefs des histoires qui me font vibrer !

Si j'aime la low/dark fantasy, il faut croire que ça faisait un petit moment que je n'en avais pas lu, car ça commence directement dans le vif du sujet, et il faut dire que je ne m'attendais pas à ce que ce soit si crade d'entrée (j'avais peut être un peu perdu foi devant les différences entre les annonces et avis et le contenu même desdits livres. Chacun son échelle de valeur, après tout !).
Une fois la surprise passée, et au moins ça annonce la couleur, j'ai lu dans un temps record ce premier opus. L'écriture, sans se démarquer follement, est maîtrisée, le personnage principal est d'un grinçant au possible, dans un monde qu'on suppose médiéval mais qui se révèle bien plus que ça...
J'ai été vraiment stupéfaite de lire (ici et ailleurs) des avis et critiques où pas mal de gens semblaient complètement être passés à côté du fait que s'il s'agit d'un récit med-fan, l'univers lui est bel et bien post-apocalyptique.
Ce que certains pointent du doigt comme un manque d'originalité et d'idées, je le qualifierai volontiers de ligne directrice mais à prise à contre-pied de ce qu'on a l'habitude de lire/voir.
D'entrée de jeu, nous avons une carte qui ressemble énormément dans son découpage géographique comme dans ses noms, à notre Europe. Au début, cela ne m'a pas choquée, au lieu de penser que l'auteur ne s'était pas foulé (comme j'ai pu le lire dans d'autres avis, me hérissant le poil au passage), j'ai pensé qu'il s'agissait là d'un Moyen-Âge alternatif, certes pas très commun, mais similaire à ce que d'autres auteurs ont pu utiliser.
Ensuite, quelques indications sont données ci et là par les personnages, ça évoque Platon, Plutarque, ce qui jusque là corrobore la thèse du Moyen-Âge alternatif, et... Nietzsche. Alors là, si vous n'avez pas ne serait-ce qu'un micron de bout de puce à l'oreille...
Partir du principe que l'auteur se trompe plutôt qu'il y a un réel intérêt informatif pour son écrit, c'est assez discutable. Mais passons.
Car nous avons confirmation par la suite qu'il s'agit bien de notre Europe, mais à un âge futur... qui serait ironiquement retombé au Moyen-äge ! D'autres informations sont données sur la temporalité, et on ne peut s'empêcher de décrypter avec nos yeux actuels ce que les personnages voient avec les leurs : l'acier des bâtisseurs qui ne rouille pas devient de l'inox, la pierre magiquement renforcée de fer devient du béton armé, les tunnels souterrains munis de chemins de métal se révèlent lignes de métro...

J'ai trouvé au contraire la graduation de la compréhension du lecteur très bien maîtrisée, peut-être a-t-on tellement l'habitude que tout soit expliqué, ré-éxpliqué, pré-mâché et pré-digéré afin qu'on comprenne bien tout, que lorsqu'on se retrouve face à quelque chose qui diffère de ce à quoi on s'attendait, on est perdu? Comme s'il fallait suivre des codes du genre pour que ça soit bon ! Nous ne sommes pas dans un exercice scolaire, et personnellement, j'ai trouvé ce livre prenant, incisif, exaltant par moments, en bref, très bon.
Les différents partis pris sont originaux et audacieux, surtout si l'on considère qu'il s'agit d'un premier roman.
Cela fait appel à certains sentiments qu'on peut entrevoir nous-même, surtout au vu de ce que les personnages vivent et ont vécu, et rappelle que tout est une question de point de vue.
Car si Jorg et ses compagnons paraissent brutaux et cruels, c'est parce que leurs agissements le sont d'une façon toute naturelle, dictée par leur passé et le monde dans lequel ils évoluent; à différencier du trash gratuit, la violence pour la violence, qui non seulement ne parviendrait pas à donner l'ambiance si réussie de ce récit, mais deviendrait comme un défi de lecture pour un type de personnes qui seraient insensibles à son essence même. Question de goût !

Je suis absolument ravie de ma lecture. C'est tellement rare quand un livre ne ment pas sur son emballage dans le bon sens du terme, et qu'on repart l'esprit chargé de ce qu'on était venu chercher !

Une des référence de la Fantasy actuelle pour moi, ce livre et les suivants sont tout simplement des ôdes à l'acharnement,
des épopées d'héros psychopathes,
des légendes d'un monde devenu fou...
Mais, ne vous trompez pas, le héros n'est pas la pire raclure des protagonistes de cette série,
disons juste que c'est le seul qui ne s'en cache pas...

j'ai beaucoup aimé le livre.
J'ai trouvé la lecture facile. Je pense que cela vient du fait que les chapitres sont cours et la narration (à la première personne) est centré plus sur l'action que la description.
Le deuxième point qui m'a plu est le personnage principal, Jorg d'Ancrath. C'est un sale môme que j'ai aimé suivre dans ses périples et qui évolue de la pre-adolecence à l'age adulte tout au long des 3 livres.
Ensuite il y a tous les personnages secondaires qui évoluent autour de lui, aussi bien masculins que féminins (ce n'ai pas qu'une histoire de mecs).
Enfin, l'univers médiéval-fantastique, qui est vraiment construit, est , lui aussi, un personnage.
Au final c'est une des trilogies et un des personnages que j'ai le plus aimé dernièrement.

Je m'attendais à quelque chose de sombre, mais aussi sombre que ça, bien que ça ne m'ai pas dérangé. L'auteur va nous parler de batailles, de mort, de viol, de torture,… ce n'est pas à mettre entre toutes les mains.
Nous allons suivre Jorg, qui fête ses quatorze ans au début du livre. Autant le dire toute de suite, celui-ci est fou, cruel, ambitieux et se moque totalement de ce qu'il peut sacrifier pour obtenir ce qu'il veut. A vrai dire, entre son caractère, sa façon de parler et les quelques éléments de description physique que nous possédons, je lui aurais davantage donné dix-sept ou dix-huit ans. Pour comprendre comment Jorg en est arrivé là, on fait des allers-retours entre l'histoire au présent et ce qui s'est passé il y a quatre ans.
L'univers est assez intéressant également, mais j'aurais aimé qu'il soit plus creusé.
Une des critiques que j'ai à faire à ce livre. Je trouve que Jorg réussi tout beaucoup trop facilement. Je n'ai pas eut l'impression qu'il ait rencontré de réelle difficulté.
Malgré tout, l'écriture était fluide, les évènements s'enchainent très bien et j'ai très envie de découvrir comment Jorg va devenir l'empereur de l'Empire Brisé.
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Bon j ai pas vraiment aimé le livre . Il est longt et il y a pas beaucoup d action. Mais ca reste mon point du vue. Je pense que d autre personne on aime. Mais c est pas mon cas. le style d ecriture en sois est très bien. Je ne veux pas dénigrer l auteur. Mais l histoire n est pas top.